Fête de la Nation

Fête de la Nation

 

Nous ne retiendrons qu’une phrase de cet événement national en cette année 2007 : "L’Europe ce sont des Nations." Nous voudrions bien croire que cette pensée va au-delà des sentiments et passe par une expression formelle, et non virtuelle. À ce jour, rien dans le comportement gouvernemental ne laisse présager la mise en acte de cette définition. Bien au contraire, on assiste à une escalade "européenne" sans précédent, entre un "mini-traité" sans contenu ignoré des Peuples qu’on maintient contraints et forcés bâillonnés au nom d’une "démocratie" des "élites" qui règne sur cette uniformité de l’informe, et à une course effrénée de rencontres en tout genre laissant bien peu de place à la Nation, à l’idée nationale, à l’idée de la place de notre Nation en Europe, à la place des autres Nations en Europe !

L’europe aux petits pieds, noyée dans son nivellement, n’est pas prête à devenir un géant, sinon que dans le cadre de la congratulation des médiocres et des courtisans qui s’extasient de leur propre "grandeur" dans ces institutions qu’on impose aux Peuples Européens, et qui ne sont que les fourriers de petits césars prévaricateurs en surnombre, commissaires politiques de cet ordre qui restera sans lendemain, car il convient de ne pas leurrer leurs prétendants, cet ordre va à sa perte comme à sa ruine, faute de cette colonne vertébrale essentielle, celle d’une politique définie, légiférée par les Peuples, non pas sur la base d’élections tronquées où les représentations issues des mêmes groupes de pensées mentent aux Peuples et à leurs électeurs.

Le référendum et le suffrage universel doivent remplacer cette déification de la personnalité digne des heures les plus noires tant du communisme que du national-socialisme, référendum pour les Lois de prévalence déterminant la marche à suivre dans les domaines économiques, militaires et financiers de l’Europe, suffrage universel pour l’élection des responsables de branches (aujourd’hui commissaires), et du président lui-même.

Car il est tout de même impensable qu’aujourd’hui on veuille imposer aux citoyens de l’Europe, alors qu’on a que le terme de démocratie à la bouche un président non élu par les Peuples ! Je mets l’accent intentionnellement sur ce phénomène qui prouve, une fois de nouveau, que la représentation européenne est usurpatrice, létale de la démocratie, fourrier d’une dictature qu’il convient de juguler, avant qu’elle soit, sa faiblesse internationale endémique aidant, le jouet d’une dictature bien plus puissante, et c’est d’ailleurs le cas aujourd’hui, celle du mondialisme aveugle qui ne recherche ni Nations, ni Pays, ni Êtres humains, mais des esclaves dévoués.

Une seule question demeure par rapport aux actions engagées par le représentant légal de l’autorité de notre pays : " que cherche-t-il à bâtir ?" l’unité de la Nation dans le cadre d’une Europe des Nations, où l’accomplissement du vide qui semble la règle ce jour ? Voilà le thème qu’il convient de développer rapidement et circonscrire dans les faits au regard des actes empressés qui semblent refléter beaucoup plus les actes d’une vassalité que les actes d’une reconquête de l’Europe.

Vassalité à la dictature faites sous les yeux des citoyens dont l’aveuglement est consternant, reconquête qui permettrait à chaque citoyen de l’Europe d’être fier de sa Nation, de son histoire comme de son devenir. Le temps est venu de la Vérité, et non des promesses, le temps qui juge de la détermination et non de l’épisode arbitraire et publicitaire, le temps de cette élection ou bien des Françaises et des Français ont cru un instant au renouveau de la Nation, qui malheureusement ne transparaît nullement, ni dans les actes, ni dans les paroles de l’élu du lieu.

Intrigue ou pertinence ? Illusion ou incapacité de mettre en œuvre ? Voici les questions qu’il convient d’honorer d’une réponse, si l’élu veut un seul instant que la confiance subsiste, cette confiance fortement ébranlée devant une pluralité de nominations qui n’ont rien de bénéfiques pour la Nation, car confiées à des forces de capacités mondialistes en général, qui ne sont en aucun cas garantes de l’unité motrice de la Nation.

Désorganiser la "gauche" dont les membres influents se retrouvent dans les mêmes cercles que ceux de "droite", n’est qu’un leurre qui ne trompe personne ! Mais confier des postes stratégiques à des pourfendeurs de la Nation, cela est plus qu’équivoque ! En cela, et souhaitons-le pour notre pays, j’espère que cette politique n’entachera en aucun cas le devenir de la France, mais qu’il nous soit permis ici d’en douter, faute d’action précise et circonstanciée qui permettra la naissance d’une Europe nettoyée de ses miasmes et de ses parasites, une Europe des Nations, ces États-Unis d’Europe, seule institution permettant de garantir les identités Nationales, dans leurs valeurs, leurs traditions et leurs projets. Attendons la suite pour savoir si nous n’avons pas été le jouet d’une machination particulièrement bien ouvragée.

© Vincent Thierry