Gouvernance ?

Gouvernance ?

 

La dictature est en marche en tous lieux sur cette terre de France où la Liberté devient une denrée rare. On nomme sans en référer aux institutions les tenants et les aboutissants de la crise, dans le cadre de mariages de banques dont le passif n'est guère glorieux, on subventionne à tout va les organismes financiers, ne laissant que des miettes aux travailleurs de ce Pays !

On se rengorge, on se protège, on n'en peut plus de sa gouvernance qui reluit l'anti démocratisme le plus avancé, aux noms d'idéaux totalement dénaturés qui ce jour montrent leur vrai visage, celui de l'esclavagisme le plus tapageur et le plus pernicieux.

Et se conjuguent les verbes de cette inféodation dans tous les partis, s'auscultent les battements du cœur du Peuple qui pour l'instant ne réagit mais cela ne saurait tarder devant tant de vanité, tant de tromperies, tant de mensonge, tant d'équilibrismes, tant de diarrhées verbales qui ne trompent que ceux qui s'en enseignent.

Et pendant que les milliards s'en vont pour nourrir l'esclavagisme de nos arrière-petits-enfants, à l'image de cette CMU totalement délirante qui voit accourir les exogènes à une vitesse défiant la vitesse de la lumière, cette CMU leur permettant de s'établir en France, de bénéficier qui des allocations familiales, qui du RMI, qui de rentes singulières, voyant leurs preux chevaliers invectiver les médecins généralistes, l'un des miens en particulier, qui voit arriver dans son cabinet des sans papiers et autres qui veulent à tout prix des ordonnances de médicaments et d'arrêts de travail "remboursés", sans être malade, pendant qu'on inquiète sans motif les travailleurs qui se font opérés en leur assignant les commissaires politiques d'une soi-disant Sécurité sociale qui distribue rentes aux exogènes et en aucun cas aux endogènes, pour les surveiller, car eux n'ont pas le droit d'être malade, il faut qu'ils travaillent pour nourrir tous les exogènes !

Il serait temps de se pencher sur les comptes de la Sécurité sociale, savoir à qui et comment est distribué l'argent du travail ! pour continuer à bénéficier de la manne céleste que les travailleurs par l'intermédiaire de leurs organismes sociaux distribuent sans compter afin d'acheter une "paix sociale" ? qui ferait rire n'importe quel individu normalement constitué, les zones de non droit devenant pléiades dans notre pays.

Il y a quelque chose de totalement pourri dans ce royaume, et ce pourrissoir est le lit de fortune des fortunes qui s'accumulent au détriment du travail, de l'honneur, de cette Patrie que l'on conchie du matin au soir sans que soit autorisée par législation induite la moindre protestation, le moindre écho d'une voix allant à l'encontre.

Il n'y a qu'à regarder les sémaphores de cette putridité s'autodéfendre pour comprendre à quel degré de bassesse nous en sommes rendus, décadence totale qui ne fera que s'accélérer si les consciences ne se réveillent pas, si elles laissent faire les magouilles, l'impunité, l'avarice, l'archaïsme bestial des prédateurs économiques qui ne consentent à rétribuer le travail qu'à hauteur de 15 milliards d'euros alors qu'ils perçoivent 71 milliards sans rien faire, alors que le travail est le capital immatériel de l'entreprise qui lui permet de dégager ses plus-values, bénéfices et dividendes !

Et l'on vient dire qu'il ne faut pas toucher aux dividendes des investisseurs ! À l'heure où d'aucuns voudraient réformer le capitalisme, il serait temps de se poser la question de savoir, qui fait vivre l'entreprise et grassement les actionnaires ? Si demain toute la population qui travaille cessait de travailler, et bien, plus de dividendes, plus rien, sinon que de voir ces braves actionnaires se précipiter qui pour faire tourner des machines, qui pour rendre des services, qui pour manier un tracteur !

Rassurez-vous, ils en sont incapables pour la plupart. Ce sont avant tout des esclavagistes consommés qui ne regardent pas lus loin que le bout de leur petit portefeuille et qui viennent donner des leçons de morale aux travailleurs, notamment ce jour en leur faisant accroire qu'ils sont responsables de cette crise qu'ils ont induite !

Pauvre Monde, Pauvre France labourée par le soc de la nuisance et de la perfidie, par les royalties et les pots-de-vin, par cette dictature qui lentement s'embrase devant le silence, le silence de notre Peuple qui je l'espère se réveillera pour rejoindre le chemin de la Liberté qu'on lui obère lentement mais sûrement, un chemin qui le verra ne plus, comme un serf ou un vilain, se courber devant les injonctions des profits monstrueux, mais relevant la tête ira au-devant des événements par un courage exemplaire, en appliquant une règle simple, celle de la grève illimitée sur le tas, une grève dans toutes les entreprises où l'Humain est considéré comme un étron, une grève dont la tête n'existera pas, car instiguée par toutes et tous, grève générale qui verra obligatoirement une redistribution naturelle des valeurs monétaires dans le cadre de la considération du travail.

Nous n'en sommes pas encore là, mais je pense que cela ne saurait tarder devant tant d'arrogance et de mépris, cette lâcheté ordinaire de celles et ceux qui s'imaginent encore, devant le désastre de leur nouvel ordre mondial, vouloir régir et nos pensées et nos actes, comme leurs industriels qui faisant fi de la réalité Humaine se confèrent tous les droits y compris celui de conchier le travail qui les fait vivre, heureusement qu'ils ne représentent pas tous les chefs d'entreprise, car alors il n'y aurait rien d'autre à espérer qu'une révolution naturelle.

Cette dernière viendra, mais elle ne revêtira pas les parures d'autrefois, fonction de l'éveil et de la conscience, elle revêtira cette forme tranquille qui ne cédera en aucun cas au chantage et encore moins à la persécution, elle remettra de l'ordre dans le désordre, elle anéantira par l'oubli la purulence et le sida intellectuel, elle cautérisera les plaies vives des Peuples en leurs Nations, et contrairement aux apparences, elle ne sera seulement nationale, mais bien mondiale, défi de ce millénaire qui verra enfin détruit définitivement le temple des marchands, de leurs prévôts, et de leurs dévots, ce pourrissoir dans lequel on voudrait que nous soyons ingrédients.

La Vie est autre chose que cette utopie infernale, la Vie est élévation et non abaissement, la Vie n'est pas virtualité mais bien réalité, et cette réalité ne tardera pas à se manifester, car on ne peut tendre indéfiniment un fil sans le casser, fut-il élastique.

Ce fil est cassé dans la plupart des Nations, ce fil où voudraient nous entraîner encore tous les prédateurs, de gauche comme de droite, (vous avez dit droite, gauche, sachez que cela n'existe pas, voyez à qui appartient qui dans les routes assombries des sociétés de pensées inféodées et vassales de tous les miasmes de ce temps) tous inféodés, lors de ces prochaines élections européennes. Regardez-les s'agiter en tous sens et les somnambules acclamer leurs numéros de cirque !

© Vincent Thierry