Politique fiction

Politique fiction

Nous sommes dans la politique-fiction, et vogue la galère comme jamais elle n'a vogué!

On jette des milliers et des milliers de familles à la rue avec pour devenir celui de la mendicité, on ouvre nos villes à une immigration féroce n'ayant pour drapeau que le CMU, voyant les autochtones relégués au rang de citoyens de seconde zone, leurs impôts servant à payer les menstrues sans fins de l'affirmation de la désintégration de leurs souches, allocations familiales, Sécurité sociale, aide au logement, revenus d'insertion et que sais-je encore, c'en est une honte totale !

On apitoie les populations sur ces barques que l'on nomme du désespoir pour mieux les convenir de recevoir des populations exogènes qui ne font rien, attendent qu'on leur serve sur un plateau, des appartements, des maisons, et surtout des ressources, nos impôts, à telles fins que cette attitude retentit sur les citoyens Français de seconde ou de tierce génération de migrants que l'on relègue dans des cités afin d'enhardir leur bonne volonté au service des héros civilisateurs des narcotiques et des religions en pâmoison !

Et l'on vient donner des leçons de morale ! On distribue à l'encan des milliards et des milliards à des banques privées qui sont en faillite, et conjointement on attribue deux cents euros au petit Peuple qui se voit ainsi acheté en sa misère et son croupissement, au lieu de tout faire pour lui donner du travail ! On voit le parasitisme régner partout, dans l'accouplement de la parade et du bling bling, de la dénaturation des Nations, des Races, des Peuples, des Ethnies, au nom de cette merveilleuse incantation que l'on nomme le mondialisme !

Et dès qu'une voix s'élève en faux, aussitôt on légifère pour porter le fer à celles et ceux qui ne sont pas autorisés à vivre en dehors de ce pourrissoir universel ! Le port de la cagoule est désormais taxé de prison, mais bien entendu pas le port du voile, dans un état qui se dit Laïc et Républicain ! Appartenir à une bande sans désigner ce qu'est une bande devient un délit de droit commun ! La liberté de réunion, la liberté physique, sont ici malmenées comme jamais, et on attend encore des réactions des "partis" qui soi-disant défendent les Peuples, pauvres et lamentables frénésies du trotskisme alangui courbé et en génuflexion devant le parti qui se dit majoritaire dans ce pauvre pays qu'est devenu notre France !

Le MEDEF vient de perdre une femme de renommée qui ne peut plus supporter l'archaïsme de ses lumières qui temporisent sur la mise en œuvre d'une morale dans leurs coutumes qui n'ont plus lieu d'être !

Nous glissons lentement mais sûrement dans le gouffre de la barbarie la plus répugnante qui soit, qui sous les haillons de la démocratie totalement atone, initie son chemin dictatorial. Qu'il suffise de regarder les télévisions aux ordres, d'écouter les radios aux ordres, de lire les journaux aux ordres, on comprendra à quel stade nous sommes parvenus, ce stade de la déliquescence qui annonce les ruptures les plus sauvages, ruptures entre deux mondes qui ne peuvent plus se rencontrer, un monde de féaux enlisés dans leurs contradictions qui défendent les privilèges de leurs élections, un monde non humain qui ne respecte aucune des lois Humaines, et de l'autre côté, un monde de Peuples qui se doivent d'être soumis, qui n'ont d'autres horizons pour leurs enfants que le chômage, la délocalisation, la soumission, l'assistanat, l'euthanasie, la désintégration, d'un côté l'empire de l'atrophie, de l'autre l'empire de l'asservissement ! Comment ces premiers peuvent-ils croire un seul instant que six milliards d'Êtres Humains vont se laisser mettre les fers aux pieds, sans se révolter ?

Ils ont beau jouer sur les fibres de la peur et de la terreur accouplées par leur motivation de dresser leur nouvel ordre mondial, cet accouplement ne prend plus, on ne peut mentir impunément à la face de l'Histoire, cette crise économique qu'ils ont bâtie et qui se révèle leur création lorsqu'on cherche un tant soit peu à approfondir les dérives vers lesquelles se dirigeaient certaines économies si le parasitisme bienveillant n'avait pas été là pour ne pas les faire vaciller, en est un exemple flagrant, et qui doit en supporter les exigences ?

Bien entendu les Nations, les Peuples tant outre Atlantique qu'Européens !

Afin d'en détruire les dernières arcanes pour livrer pieds et poings liés la Liberté aux basses-fosses de leur condition ? L'aveuglement ne dure qu'un temps, un temps dans notre propre pays où l'on voit à quel stade de désintégration nous sommes parvenus en l'espace de quelques années !

D'une terre agricole riche, d'une industrie florissante, nous en sommes au stade du paupérisme, paupérisme enrichi par cette crise frontale créée de toutes pièces qui facilite l'émergence de sa destruction, destruction de sa volonté, destruction de son identité, destruction de sa richesse, destruction de sa culture, pour faire place à quoi ? Cette hérésie triomphante qui voit notre Pays endetté comme il ne l'a jamais été, des secteurs d'activités obérées, des chômeurs par millions !

Et par-dessus cela une propagande féroce initiée par tous les partis en adulation devant la caste des privilégiés envahie par le parasitisme, qui ne vivent bien que dans cette fosse d'aisances qu'ils parachèvent sans complexes en s'autorisant sur la sueur et le sang du travail des droits désormais d'entrée ! Politique-fiction, nous aurions écrit cela en 1960, on aurait frémi, mais nous sommes en 2009 et nous le vivons pleinement !

1984 d'Orwel est une pâle copie de ce que nous voyons ce jour, un monde conditionné par les médias, dans l'accroire pure définition du chien de Pavlov, réduisant l'Humain au non Humain, à cette condition de l'infertile qui ne se complaît que dans l'errance et sinon l'abnégation la servilité, cette faux de la modestie qui le condamne à l'atrophie. Comment en serait-il autrement, devant l'indigence de l'éducation ? Devant la clameur des ordonnances ordurières de l'acculturation qui domine ? Devant la systématisation de la propagande institutionnalisée ?

Communisme et National socialisme font eux aussi pâles figures devant la théorisation de cette propagande ! Ce qui est naturel l'idéologie que nous vivons en étant la synthèse la plus débridée, la plus éhontée, la plus répugnante qui soit.

Et nous ne sommes pas au bout de cet épiphénomène qui quoi qu'il en soit sera balayé par les tsunamis sociaux qu'il met en marche, sciant la branche sur laquelle il se croit fermement assis, nous ne sommes pas au bout de l'abjection, nous sommes en marche vers ce camp de concentration universel que tentent de mettre en œuvre ces mages noirs et leurs féaux qui nous font rayonner la terreur par manipulations conditionnées, afin d'abstraire l'Humain de sa réalité et le faire baigner dans la virtualité du clinquant ! Non, nous ne sommes pas au bout de la politique-fiction, de cette errance qui se croit plénitude, de cette décrépitude qui se croit assomption, de cette barbarie qui se croit civilisation.

Son apogée viendra, mais cet apogée ne sera pas celui qu'elle souhaite, car elle disparaîtra avec lui, laissant certes un champ de ruines, mais sur lesquelles l'Humanité saura se reconstruire et évacuer à jamais sa torpeur bâtie sur le mensonge, l'outrance, la démesure, le carnage ! Je ne saurais trop rappeler que la Révolution française ne s'est pas faite au nom des principes des "lumières", mensonge déjà, mais bien tout simplement lorsque le pain vint à manquer dans les boulangeries !

Loi de la Nature, nous sommes en limite de ce bouleversement, il faut bien le comprendre. Et ce ne seront les partis inféodés, tous vendus au mondialisme atrophié, qui pourront en canaliser la force, car rien, et encore moins les Idées, ne peut arrêter un tsunami social provoqué par le paupérisme. Ainsi les gouvernements se devraient-ils de s'interroger sur leur capacité à enrayer la paupérisation avant qu'il ne soit trop tard !

Mais cela est un autre sujet où le virtuel est condamné, et à partir du moment où le virtuel reste dominant, comment le pourraient-ils, aucune décision en ce lieu comme en ce temps ne pouvant être dictées par leurs mentors qui ne perçoivent plus que le paraître et non l'être ?

© Vincent Thierry