Observatoire

Observatoire

Nous y voici, dans cette dictature qui ne dit pas son nom, où l'arbitraire, en dehors des Lois se révèle, où l'on peut être désormais contraint physiquement pour ne pas penser dans le cadre de l'hydre mondialiste ! On arrête ! On séquestre ! On moleste ! Parce que l'on ne pense pas comme les zombis, tels ces pauvres gens au sourire forcé à Lille, dans le cadre de la bataille électorale desdites européennes, derrière le digne représentant de ce parti nécrophage qui voudrait s'accroire représentant du Peuple, alors qu'il n'est que rouage des fers que l'on passe aux pieds des citoyens de notre Pays, ce qui prouve à quel point les loges maçonniques, défenseurs hier par excellence de la Liberté, sont désormais totalement phagocytées par les représentants de la Dictature pour accueillir en leur rang ce personnage, messager triomphant et onctueux du mensonge perpétuel.

Mais notre débat n'est pas là aujourd'hui, notre débat pose la question de la Liberté dans notre pays, la liberté de s'exprimer, la liberté de penser, la liberté de critiquer, la liberté de s'habiller, la liberté de se réunir, la liberté d'association, la liberté tout court qui prend le chemin de la geôle étatique au nom de mensonges créés de toutes pièces par la dictature en puissance que relaient les États en dépendance économique.

À l'observatoire de la Liberté dans le monde, nous pouvons dire aujourd'hui que notre Pays devient lanterne rouge, la répression y est de plus en plus active, pour des motifs non justifiés qui, plus ils sont gros, passent dans le public comme une lettre à la poste.

Dans notre Pays le seul droit d'émettre une opinion contredisant le mensonge permanent édicté en règle par le parti mondialiste qui se veut dominant, devient un acte de terrorisme.

Ah le terrorisme quelle belle invention pour maintenir les Peuples dans la nuit, à l'image de ces grippes porcines, il est désormais le leitmotiv des gouvernements qui n'ont d'autres mobiles que les assises de la mise en œuvre de la dictature mondiale de pseudos élites qui règnent sur les cadavres de l'Humanité, cadavres physiques en ces guerres opportunes pour défendre les intérêts économiques de quelques privilégiés, cadavres intellectuels, qui telles des toupies folles, s'ils veulent encore penser, encensent la gloire dictatoriale qui leur permet de s'exprimer dans et surtout uniquement dans le cadre de la pensée unique, cadavres spirituels, où l'impuissance régnante se dévoile dans le martèlement de l'ignominie à l'encontre de la religion multimillénaire qui guide l'espérance au profit de la fiction chtonienne d'un paganisme idéologique et bestial au saint nom d'une écologie putride, cadavres unitaires déployant leurs ailes afin de taire l'harmonie au profit de la dissension, par la déstructuration de la pensée, par le viol identitaire par colonisations forcées, par le mensonge graduel et impertinent de la bassesse vouée au pouvoir dans les domaines scientifiques, artistiques, philosophiques, cour des miracles qui s'adule et se prosterne, cour symbolique où l'on voit le serpent Ouroboros se mordre la queue et se dévorer lui-même.

Enchantement du sida intellectuel qui règne et ce jour se déclame avec arrogance en stigmatisant la Liberté, et bien entendu en arrêtant dans l'arbitraire absolu par contrainte physique celles et ceux qui osent penser !

Nous en sommes là dans ce Pays à l'Histoire héroïque, les uns les autres sous le regard obscur d'une pléiade de prétoriens aux ordres installant sans que le Peuple ne le perçoive les miradors permettant de traquer la Liberté, vidéo surveillance, contrôle systématique de la pensée notamment d'Internet, des téléphones portables, au nom du terrorisme, au nom de violences civiles, qui, le mensonge d'état étant permanent, devraient être étudiés sous l'angle de la manipulation générale, miradors donc, miradors enserrant ce Guantanamo que devient notre Pays, ce premier n'étant, ne nous leurrons pas qu'un petit galop d'essai avant une mise en œuvre de grande envergure !

Quand on enferme un citoyen pendant plus de six mois pour délit de penser, lui imputant des crimes qu'il n'a pas commis, que l'on ne me dise un seul instant que notre Pays ne soit pas à l'image de Guantanamo désormais ! Il faut être aveugle pour ne pas le voir, ou bien servile, être en accord avec cette contrainte dictatoriale ! Ne nous leurrons pas, nous ne sommes qu'au début de cette ignominie, et si demain les cadavres flottent dans les fleuves et les rivières, se noient dans une flaque d'eau, disparaissent, comme en Argentine, on sera parfaitement pourquoi ; crime d'opinion !

Nous y allons tout droit si et si seulement notre Peuple dans la légalité de cette pauvre Démocratie désormais en haillons, ne se redresse pas et avec lui la restaure afin de renaître à la Liberté tant individuelle que publique !

© Vincent Thierry