La poussière sous le tapis

La poussière sous le tapis

 

Il est à remarquer que je suis en accord avec les propos de notre chef de l’État, concernant le nettoyage de la poussière sous le tapis des diverses gouvernances. S’il y a une action salutaire, c’est celle de la cohérence des administrations, la disparition des doublons, des triplons, qui ne font que retarder l’évolution naturelle de la France par gabegies consécutives, forge de strates qui ne sont pas nécessairement là pour servir le public, mais servir leurs propres intérêts.

La réforme de l’État est nécessaire, on ne peut imaginer en son sein une multiplication de positions qui ne sont empreintes que de prébendes. Je ne passerai pas en revue l’ensemble des administrations, ce qui serait fastidieux, mais je rappellerai qu’il existe des mammouths qui doivent fondre à vue d’œil, et d’autres qui doivent travailler ensemble, non seulement pour raison d’économie mais plus simplement pour raison d’efficacité.

On ne peut continuer à considérer la fonction administrative comme le club méditerranée de toutes celles et tous ceux qui y rentrent, non par conviction, mais par opportunisme. Il existe des fonctionnaires remarquables noyés par une gabegie d’entristes qui ne font que freiner le rôle de l’État en ses administrations

On peut regretter ici que dans cette réforme, les Armées, qui sont garantes de l’intégrité de notre territoire, soient touchées sans discernement, sinon celui de la naissance d’une armée européenne qui ne pourra trouver son armature que dans le cadre d’une Europe politique qui, par soumission à l’économique, ne naîtra jamais, sinon qu’en contradiction avec les règles de la simple Démocratie, les Peuples refusant ce carcan.

Nous ne pouvons ne pas être d’accord avec les réformes concernant le système sanitaire de notre Nation par concentration d’hôpitaux, disparition pure et simple de certains, qui n’assurent plus un maillage réaliste de notre cadre de santé.

Ces remarques seront revues obligatoirement dans le cadre de l’aspiration de l’ordre et de la sécurité bien compréhensible de notre Peuple, ce n’est qu’une question de temps, compte tenu de la conjoncture internationale pour ce qui relève du domaine militaire, et compte tenu de l’anorexie devenue de notre système de soins, pour ce qui relève de la sécurité sanitaire.

Une dernière remarque concernant cette réforme : utiliser les compétences ce n’est pas positionner des femmes ou hommes disposant d’une carte dans un parti politique, mais bien se servir de la capacité de chacun, car si nous observons bien les caractères de l’organisation de cette réforme, on s’aperçoit que la capacité pour certains maillons de cette réforme est loin d’être là, bien au contraire.

Manque de remontée de l’information au plus haut niveau ? Préservation des acquis par les maîtres prébendiers d’un système vieillissant ? Tentative de maillage des postes clés par le parti présidentiel ? Quelques questions prioritaires auquel l’État se doit de répondre afin d’initier une rectification, et un consentement qui permettront d’accélérer cette réforme nécessaire de notre État.

© Vincent Thierry