L'autisme politique

L’autisme politique

 

La réverbération de l’infatuation se traduit toujours par un autisme formel qui débouche sur les mornes plaines du silence. La France est stoppée dans son élan, balayée par les bourrasques des allégeances, des arrogances, de la permissivité, de la violence verbale comme physique, du viol continu de médias ineptes et ignares qui s’auto congratulent de leur servilité. La France ce jour n’est plus qu’un pâle horizon de ce qu’elle fut, compassée dans les délires du paraître, de cette plèbe qui couvre ses horizons de larvaires infections, historiques, culturelles, pour ne laisser place qu’à des transes émotionnelles sans lendemain, caprices de l’incapacité à penser, que l’on retrouve dans le néant des modes, ce bling bling de l’impudeur, du "moi" maître, en fait du nanisme qui devant sa carcasse vide se révèle totalitarisme, dictature d’une unicité réduite à la larve, sous animal qui se réjouit de sa propre domesticité, de sa propre lâcheté, de sa propre reptation.

Le nanisme est partout, brutal, comment pourrait-il en être autrement, et son vide se veut modèle, modèle culturel affligeant où l’on ne conçoit l’humain que comme une caricature grotesque, modèle politique qui se mord la queue dans la soupière où mijote le mondialisme apatride, répugnant et consommé dont les "phares" politiques sont les mini dominici, - et comment voudraient-ils que les Peuples s’intéressent à eux et encore plus à leurs programmes statuant sur la désintégration des Peuples, des Nations, des Identités qui sont les liens privilégiés et construits de l’Humanité qui avance ? Il n’y a ici que compromission, forfaiture et trahison, lesquelles semblent profiter à ces messagers qui trahissent leurs électrices et leurs électeurs en se présentant sous les auspices du terme écologie, leurs sources de financement relevant des mêmes qui financent les partis en désuétude qui s’imaginent pour les uns triomphants, pour les autres toujours en lice.

Le "politique" est devenu larbinage, copinage, cloaque de l’insanité et de la trivialité alliée à la pure hypocrisie, marque d’une lessive à vendre, mais une lessive sale, noirâtre, pestilentielle, une lessive qui est boue, boue qui enlise, boue qui aspire et déstructure, boue de tout et de tous, où les temples de la haine sont là pour narguer les Peuples, ces temples de l’or qui s’enrichissent sur et par la dette des particuliers, des entreprises, des États, qui sans rien faire comme tous les parasites, vivent sur les corps sociaux qu’ils anémient, angoissent à souhait, enivrent de fausses affirmations, dérivent vers ces non-lieux monumentaux de la bêtise alliée à l’ignorance, tout cela en se servant de leurs mentors, à droite, à gauche, dans tous les mouvements qu’ils peuvent contrôler en achetant la vanité, la lâcheté, la rouerie, la perfidie, la dénature même du non-humain qui dans son atrophie veut que chacun soit à son image.

Et ces monuments œuvrent pour s’engraisser de ce vide qu’ils exploitent, sans vergogne, créent des crises économiques, inventent des guerres, déciment des Peuples, en inondant d’une propagande malléable les êtres humains ignares, qui fort heureusement ne sont pas voix majoritaire, qui applaudissent lorsqu’on leur demande d’applaudir, se lèvent lorsqu’on leur demande de se lever, se couchent lorsqu’on leur demande de se coucher, pantins sans nombres livrés à la sodomie de toutes les dictatures et de la plus singulière, celle de ce mondialisme qui poursuit sa route inexorablement vers sa chute. Une chute inéluctable, car il fait fi des Peuples, et ses fabulations nées de la désincarnation intellectuelle d’esprits atrophiés, mystiques de Gaïa, de Thanatos, ne pourront très longtemps leurrer.

Les Peuples se réveillent de cet engourdissement nauséeux, de cette tromperie conditionnée, à l’image de ce pseudo-vaccin qui n’avait pour but que de décimer les populations - on ne dit rien des problèmes rencontrés par les vaccinés, les paralysies, les vomissements, les maladies induites, on attend toujours que soient donnés les résultats de cette tentative de génocide ! Les Peuples se réveillent du marasme de l’éblouissement et du conditionnement, tel ce Peuple Grec qui arbore ses couleurs face à la défiguration économique de son Pays par les spolieurs, les voleurs, les escrocs planétaires qui ne vivent que pour et par la destruction. Les Peuples ont enfin compris qu’ils n’avaient rien à attendre des circonvolutions de politiciens hybrides qui soi-disant voulaient assainir le monde financier, ils savent qu’il n’y a plus rien à attendre de leur état de perversité qui est là pour les flouer, les duper, les avilir, les détruire.

Car enfin, que sont les Nations devenues s’abritant derrière ces drapeaux de la virtualité que sont ceux de l'"europe" et de l'"onu"? Rien ce jour sous le joug et le diktat des inféodés à celles et ceux qui se veulent sans mystères les conforts d’un nouvel ordre mondial bâti sur la dictature de la médiocrité, déployant les nouvelles castes de son prestige, une humanité d’esclaves, et une "élite" de l’argent et non de l’intelligence ! Merveilleux programme pour toutes celles et ceux qui y participent et n’ont rien à créer puisqu’elles et ils sont là uniquement que pour détruire toutes les valeurs humaines. Les Peuples n’ont en effet rien à voir avec cette fumisterie idéologique qui se pavane sur ses millions de morts annuels, en servant monétairement que les pays qui approuvent son diktat, en desservant les pays qui ne suivent pas ses ordres, en instituant des guerres préventives contre ces pays qui ne pensent pas dans le cadre de leur devise, se servant du FMI comme d’une tirelire pour les enfants "sages".

Non les Peuples n’ont strictement rien à voir avec ce délire qui se prononce jusqu’en leur propre Pays, tel le nôtre inféodé aujourd’hui à ce nouvel ordre mondial qui ne lui correspond en rien. Non le Peuple de France ne peut que renvoyer à leurs illuminations tous les porteurs de ces notions qui ne sont que contraintes, et bien entendu leurs partis voués à la déstructuration de toutes les valeurs nationales. Réveil douloureux pour les apprentis dictateurs qui pour certains jouent l’autisme, pour d’autres se réclament porteurs de nouvelles élections, alors qu’ils ne représentent pas vingt pour cent de la population, leurres dérisoires qui prêteraient à rire si la situation que nous vivons n’était dramatique sur tous les fronts et notamment ce front de l’endettement qui nous place au degré du Portugal, dans ce bouquet comprenant la Grèce, l’Italie, l’Espagne, la Belgique ! Cette situation misérable peut être éradiquée du jour au lendemain en rebattant monnaie dans nos banques d’État !

Mais pas un mot, pas un acte ! Que nenni on ne touche pas au parasitisme, au servage et aux intérêts, à la Dette qui permet cette couardise des États et de leurs représentants, à la Dette qui invente afin de procurer ce jardin des supplices qu’est devenue la Terre pour le plaisir de ces quelques personnes qui n’ont de puissance que celle que l’on donne à la virtualité, car ici tout est virtuel, scriptural, formule théurgique mathématique qui fait accroire à l’existence d’une quelconque valeur au papier-monnaie, qui en vérité ne vaut rien, strictement rien au regard de la Dette incommensurable créée afin de faire vivre la moisissure qui se nourrit du sang, de la sueur, de la mort, Humaine. Le système monétaire est basé sur ce vent, cette escroquerie intellectuelle, ce placébo de l’irrationalité regardant la réalité du haut de sa médiocrité.

Voyons les choses en face : l’État doit-il payer des intérêts sur une virtualité consommée, compressée, additionnée, mille fois relavée, sur ce qui n’existe pas. Au regard d’un bien on peut considérer un existant, au regard des élucubrations fumeuses de spéculateurs anti humains, il n’y a rien. Ainsi il serait bon de mettre à plat ce salmigondis pernicieux, cette infection qui pourrit toutes les strates du vivant et clairement que chaque Nation reprenne son droit de battre monnaie, afin de recouvrer sa liberté d’action qui ne peut être laissée entre les mains de l’atrophie et de ses prêtres couronnés. Conjointement il convient de mettre à plat les dettes existantes et refuser de payer un quelconque intérêt à des banques privées et apatrides sur des intérêts en cours, et ce au niveau de l’ensemble des Nations. Ce n’est qu’à ce prix que s’assainira l’économie, ce n’est qu’à ce prix que le système monétaire s’épurera des scories en lesquelles il plonge inexorablement. Ce n’est qu’à ce prix que le Politique retrouvera sa densité et son efficacité. Ce n’est qu’à ce prix que les Peuples retrouveront confiance en la destinée de leur Nation.

Face à la récession sans précédent qui s’annonce, il convient de prendre la mesure de la survie des Peuples qui ne doivent en aucun cas se laisser submerger par cette déroute dont aucun d’eux ne porte la responsabilité, dont aucune Nation ne doit porter le fardeau. Le placébo du nouvel ordre mondial qui s’autosatisfait de cette dérive ne doit leurrer ni les uns ni les autres, le destin n’appartient pas à cette carence dont les actions poursuivies, la désintégration des Nations, des Peuples et des Identités, ne doivent jamais être oubliées.

Les Peuples comme les Nations ont le pouvoir de se redresser de cette dérive, si et si seulement le Politique ne s’inféode plus à cette compromission, si et si seulement ils reprennent leur droit naturel à créer leur propre monnaie, si et si seulement ils cessent, par aveuglement, séduction mensongère, hypocrisie pernicieuse, de continuer à voter pour des marques de lessives interchangeables, et votent pour des femmes et des hommes politiques qui ont le souci unique du bien-être de chaque citoyenne et chaque citoyen du lieu de leur élection, en défendant sous le drapeau de la Liberté, chaque citoyenne comme chaque citoyen de leur lieu d’élection contre l’infatuation, la permissivité, le mensonge, la vanité, les élucubrations, le viol organisé de la pensée comme des corps, par les féaux de ce nouvel ordre mondial qui n’a que pour but final la mise en place d’une dictature rouge où ne subsisteront plus qu’une race de maîtres, des non-être, et une race d’esclaves, une non-humanité au service des premiers !

Faudra-t-il que l’Histoire Humaine en passe par là pour que les Êtres Humains se réveillent ?

© Vincent Thierry