L'esclave réjoui

L'esclave réjoui

 

La vérité dérange les menstrues qui s'auto congratulent ce jour, équipe barbare à la vocation douteuse et imperméable à tout humanisme. Il suffit de voir avec quel mépris sont traitées les primaires socialistes pour se rendre compte que notre "droite", qui n'est certainement pas la représentante de la droite traditionnelle mais un no mad land où se précipitent tous les ambitieux, les prédateurs, pour se délecter de la curée du Peuple, se manifeste à cet égard. La soupe est bonne, il n'est pas question de voir pour une partie de ces hobereaux et parvenus, le Peuple manifester son choix d'une ou d'un éligible. Et comment pourrait-il en être autrement dans ce régime de la restauration où s'émerveille la canaille associée à tous les Messieurs Jourdain, tenus les uns les autres, comme d'ailleurs dans la pseudo-gauche, par le damier des loges, et plus avant par les courroies de transmissions de la dictature représentées par des sociétés de pensées introverties toutes au service de la city et des couronnes.

Ne nous y trompons pas, la démocratie n'est qu'un leurre pour ces personnages sans mystères si on s'intéresse à leurs appartenances, à leurs clubs, leurs loges désacralisées qui ne sont plus que récipiendaires de courants d'affaires, de clins d'œil domestiques, de tous ces fatras qui enrayent la marche de la République pour l’admettre dans les basses-fosses de l'illusion, de la permissivité, de la forfaiture. N'oublions pas 2007 et son cortège de trahison, un minitraité signé en dehors de la volonté du Peuple, une Armée désormais prétorienne suite au livre blanc, un Peuple réduit à la famine et au paupérisme par viol institutionnalisé de son identité, ( la crise à bon dos, cette crise qui a été déclenché intentionnellement afin de parfaire l'achèvement de l'asservissement des Peuples: parfois il faut laisser agir et ne pas agir pour parvenir à ses fins), une démocratie en haillon soumise au diktat d'une "europe" qui n'est plus qu'une tour de Babel où se régalent les vautours.

Et des banques en souffrance au motif de leurs incongruités que le bon Peuple doit sauver, une économie en faillite au motif de délocalisations putrides, accentuant le chômage renforcé par une immigration sauvage non régulée, une école sans lendemain dont les enfants sortent illettrés, n'ayant pour tout vocabulaire que cinq cents mots, une sécurité à deux voix où on empêche les policiers de faire leur travail de peur de l'explosion de zones de non droits où le trafic de drogue est une pandémie.

Ô la belle France de ce jour, disloquée, vendue aux officines de notation, poubelle aux ingrédients divers où on encense la réussite de tous les histrions, on répudie la réalité pour cette virtualité qui confine à la désintégration. Désintégration de la famille, de l'identité, de l'Histoire, de la beauté, des valeurs, au profit des corsaires et pirates naufrageurs d'une finance apatride manipulée et manipulatrice, déviante et anomique par excellence. Nous l'avons dit et le répétons, les écuries d’Augias sont pleines, et il convient de les nettoyer de toute la laideur et la puanteur qu'elles accumulent.

Cette action est à mener par le Peuple dans sa globalité, qui doit demander des comptes à ces hobereaux et parvenus qui mystifient son devenir, bien entendu en ne votant plus pour ces métastases de la Nation, mais surtout en reprenant démocratiquement le pouvoir partout où il est laissé en berne par auto suffisance. Cette auto suffisance de l'illusionnisme qui fait agape de son honneur pour s'avilir dans le pourrissement de tout ce qui est, qui porte aux nues et sur des piédestaux tout ce qui confère à la destruction de l'innocence, de la vie, de la vie des corps, des esprits et des âmes, par avilissement, acculturation, desséchement, illuminés par les chantres de l'euthanasie, de l'avortement, de la pédophilie, toutes ces errances n'ayant d'autres buts que de voir les Peuples s'autodétruire au profit de l'informe, de l'abject, de l'irrationnel, de l'irrespect, toutes exactions trouvant leurs portées dans l'unité même du Peuple, réduite à une cacophonie labiale, exsangue, dithyrambe de sa propre perversité induite par tous les chantres médiatiques de la génuflexion, de l'errance, de cette barbarie anodine qui renvoie l'être humain en dessous de la morale des primates, dans une sous-bestialité panurgique et boulimique instituée en "valeur".

Nous en sommes là de ce constat et bien entendu au nom de ce qui vient d'être exprimé par la primaire socialiste, on comprendra mieux que cette pseudo-droite ne manifeste aucune intention pour que le Peuple, ce Peuple esclave des conditions qu'elle lui impose, ne donne son avis lors d'une quelconque primaire à son endroit. Nous ne le dirons jamais assez, cette droite ne représente qu'un des doigts de la main qui agite de même la pseudo-gauche, la pseudo-écologie, tous ces leurres qui ne sont là que pour tromper et tromper encore les uns les autres. La vérité dérange et celle-ci plus que jamais les aficionados de toute dérive.

Car elle met en exergue le fait qu'il n'existe aucun parti qui ne soit soumis à la pieuvre mondialiste, et que par-delà les apparences, un même combat est mené pour détruire tant les Peuples que les Nations, tant par la pseudo-droite que par la pseudo-gauche, dont la dernière vient de porter aux nues le digne représentant de la city, via Bilderberg interposé (l'esclave en vient à aimer les représentants de la tyrannie qu'il subit, voici un exemple du syndrome de Stockholm mis en valeur, l'individu réagissant comme le chien de Pavlov, aveugle et ignorant qu'il est de la réalité masquée par les chancres qui phagocytent les Peuples).

Vérité qui apparaît de plus en plus au grand jour et que chacun doit appréhender afin de se faire une opinion réaliste du devenir, celui de l'esclavagisme consenti et accepté, si aucune réponse sérieuse n'est envisagée pour réduire ce cancer de nos sociétés. La seule manière de l'éviter est bien entendu de voter uniquement pour les partis défendant la Nation au sein de notre État, conjointement pour les partis défendant l'Europe des Nations, où États-Unis d'Europe et en aucun cas pour celles et ceux qui défendent le fédéralisme, actuellement aux mains d'une mafia s'arrogeant le droit de puiser dans les caisses des États, dans l'impunité la plus totale, pour défendre leur utopie babélienne. Voleurs de grands chemins qui dans d'autres temps et d'autres lieux auraient été pendus sans jugement, criminels de petite envergure qui seront un jour jugés pour leur malversation au profit de l'errance et ses outrances.

Enfin dans le cadre de notre petit monde ne voter que pour celles et ceux qui défendent un monde multipolaire, riche de sa diversité, et non pour celles et ceux qui défendent la "mondialisation", vaste goulag où l'on retrouve les mêmes kapos que dans les camps de concentration soviétiques. À vous de choisir : l'esclavage où la Liberté. Nous verrons en 2012 ce qu'il en sera, sans trop se faire d'illusion devant la capacité intellectuelle des Peuples de se libérer des illusions qui les enveloppent pour mieux les détruire.

© Vincent Thierry