2040

2040

 

Disait-il :

"Où l'univers s'accomplit, en son règne de justice, déployant ses oriflammes par toutes faces de son chant, se tient le lien indéfectible de la renaissance. Splendeur des temps qui furent exondant les scories des siècles, ces limons infertiles charriés par les laves du venin, hier encore paradant sur les décombres des civilisations, ce jour poussière devant le solstice éveillant la majesté des mondes, des floralies épousées, des identités retrouvées balayant les feuilles mortes de leurs plages azurées,  hybrides enseignes dénaturées hurlant leur sauvagerie dans l'immobilisme du néant, vagues en reflux migrant leurs contes renouvelés par le courage des enfants de leur terre labourant un devenir, n'ayant d'autre volonté, non pas celle de l'espérance, mais de la conquête de leur chant!

Conquête trépanant la bestialité de leurs roitelets d'antan les consumant la veille dans la misère et la famine, ainsi alors que l'écume se déploie voyant la fin de race de la non-race, cette lèpre aux pustules exacerbées envenimant tout sur son passage, glauque bubon, ivre de mensonge, de duperie, d'hypocrisie, aux miasmes délétères s'imaginant dominant alors qu'il n'était esclave que de sa propre perversion, perversion qu'il croyait synthèse alors qu'elle était antithèse, basse fosse de l'oubli de la vie, de la beauté, beauté des cœurs, des Êtres, des Ethnies, des Peuples, des Races, de l'Humanité, spoliés par son joug de terreur inspiré par sa propre terreur de lui-même, si tant l'atrophie son exaltant sevrage.

Atrophie des sens, atrophie du cœur, atrophie se pavanant comme un drapeau sur toutes faces, atrophie s'enchantant de la mort, sa seule source ignoble de jouissance, et à sa ressemblance face de la mort elle-même, cristallisation de bubons gémellaires s'agglomérant dans un désir de destruction commun, celui de la Vie! Pauvres hères cherchant à mutiler l'esprit de la Vie, sans comprendre un seul instant que la Vie n'appartient à personne, que sa liberté ne s'ordonne pas, que sa beauté ne s'épuise pas, ne s'encadre pas, pauvres hères  se lamentant, dans leur œuvre de mort, de la réponse déjà ordonnée de la Vie qui tel un tsunami d'une ampleur inconnue les engloutit à jamais, laissant de ruines leurs constructions de mort, leurs idoles perverses, leurs prières amères, leurs désirs bestiaux.

Tsunami fertile, tsunami fantastique voyant en ce monde se réveiller la lumière cristalline de chaque Être, de chaque Ethnie, de chaque Peuple, de chaque Race, de l'Humanité, broyant à jamais la folie des hères de ces temps s'imaginant des sages alors qu'ils n'étaient que des pleutres, toute tentative de mise en esclavage n'étant que le reflet de la folie dimensionnelle qui habite l'être qui l'enfante!  Être atrophié ce jour relégué dans ses chaînes qu'il voulait mettre aux pieds des enfants multiples de la Terre, ces Enfants ce jour resplendissant leur Identité, magnifiés en leur Race, révélés en leur Peuple, désignant le destin de l'harmonie en leur fierté d'Être retrouvée, cette fierté respectueuse d'autrui, leur montrant le chemin parcouru, leur émancipation du carcan qu'on voulait leur imposer, par la destitution systématique des potentats, des roitelets, des présidents de pacotille s'engraissant sur le dos des peuples, ivres d'un pouvoir masqué sous les leurres de la démocratie.

Nef de toutes les dictatures, ce jour broyée par les Peuples conquérants leur Liberté, assainissant les écuries d'Augias de chacun de leur pays pour en éradiquer les miasmes et les parasites, au niveau international en détruisant les tours de Babel construites par les prébendiers de la dictature, ce jour réfugiés dans leurs cabinets noirs où la mort parade, pauvres êtres ignorants de la Vie, chiendent de l'Humanité dont la rébellion magistrale destitue la puanteur chronique, celle de l'asservissement allié au pillage, pillage des cultures, pillage de l'intelligence, pillage ancré dans le mensonge, ce jour visible aux pleins feux de la résurrection internationale des Peuples enfin libérés de l'enfer organisé, de ce camp de concentration ignoble où la sauvagerie avait remplacé l'humanité!

Sauvagerie déguisée sous les hospices d'un humanisme de parade, dont les fondements sont l'inhumanité la plus globale : destruction de la vie, euthanasie, résorption de l'être humain dans le creuset de l'ignorance ouvrant la voie de l'esclavage total ! Civilisation de mort détruite par la Vie ! Et le sage jette un regard en arrière, sur ce milliard de morts, vivants ayant donné leur Vie pour que vive la Vie, et dans la question qui se pose sur le charnier Humain organisé par la dictature, honore ces héros qui ont su combattre les hordes des chiens de guerre et les détruire, cette panoplie militaire, caricature des armées nationales qui désormais se dressent en chaque pays, de concert, afin de défendre l'unité Nationale, l'existant biogéographique inhérent, tous ces Peuples, toutes ces Ethnies, et dans la beauté de la Terre, ces Races vouées hier à l'agonie dans le creuset d'un esclavage universel!

Enfin libérés pour enchanter l’Humanité ! Ainsi alors que l'horreur génocidaire se montre, l'horreur qu'a pu naître le nazicommunisme, maître à penser du mondialisme concentrationnaire, cette pestilence brune rouge qui voulait asseoir son règne sur des larves ! Que l'Histoire contera en ces années 2000, sursaut de l'Humanité faisant face à son destin, celui d'être ou de se retrouver esclave ! C'était hier, et convient-il désormais d'éradiquer de notre Terre cette hérésie qui voulait sa destruction, à son image, impitoyablement afin de disparaître le non-être, la non-humanité dévouée à Thanatos ! Ainsi et dans les siècles et les siècles afin de naître l'Universalité qui se répandra en tous les azurs habités et habitables, n'ayant pour vocation que le couronnement de l'Harmonie, et non la destruction de la Vie ! 

Disait-il, en 2040.

© Vincent Thierry