Ho ! belles roses d’automne,
Vous émerveillez mes yeux,
Mon nez se pose sur cette belle jaune,
Accompagnée de son bouton tout neuf,
Les rayons du couchant éclairent cette rose là.
Jaunissent les tiges qui s’élancent vers le
ciel,
Toi,
unique jaune orangée tu es toute parfumée.
Gracieuse blanche rosée, la plus belle tu es.
A ma gauche la jaune pastel est bientôt fanée.
Rosier étalé quelques roses roses et boutons,
Vers nous tu les dresses.
Tandis que le rouge Carmen là est un
émerveillement.
Vers le bout du chemin, un petit rosier garni de
petites roses tendres,
Me fait penser à la vierge bénie,
A ses pieds sa place sera choisie.
Soir d’automne et petites roses blanches,
Vous êtes si belles et empreintes de mystère,
Merci pour celui qui vous créa.
Et, comme pour le remercier,
Les plumeaux tout prés s’élancent vers le ciel,
Tandis qu’à ses pieds, ploient
Les dernières vendangeuses mauve clair.
Dans le massif, les derniers géraniums roses et
rouge
se laissent dominer par un beau Dahlia.
Sur le chemin j’aime me promener,
Le soleil est orange maintenant.
Avec le bruit des petits oiseaux
C'est un enchantement.
Je respire à pleins poumons,
Et pense à cet hiver,
Ces roses
merveilleuses
Je voudrai les garder,
Comme le
temps passe !
Puis, derrière les nuages, le soleil s’en est allé.
Mes petites roses, j’ai pris le temps ce soir de vous admirer.
Parmi les arbres fruitiers au bord du chemin,
dans
l’herbe verte et grasse le beau soleil rose orangé revient,
une
dernière fois vous admirer,
Avant de
derrière la forêt doucement s’en aller.
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