Indécence, voilà le terme
qu’il faut employer au regard de l’actualité, indécence majeure vis à vis des
Etres Humains, de leur avenir et de leur épanouissement, indécence formelle que
l’on ne se trompe, ou l’on voit la parodie, de ce qui aurait pu être, devenir
un labyrinthe d’une inconscience folle dont la mesure est signifiée par toutes
voix en toutes voies, ici et là dans les oniriques perversions des journalistes
qui commentent la mort comme ils commenteraient un match de football, sans
retenue, agressifs en leurs propos, ne tenant nullement compte du réel pour
efforcer l’auditoire à suivre leurs pensées avortées, soumises aux pouvoirs,
non pas des médias, mais des financiers sans lesquels ils ne sont rien, pensées
de lâches pour la plupart en reptation devant la force, commentant à souhait
les prouesses technologiques des armes employées sans un seul mot sur les morts
et les blessés immolés au saint nom de leur outrance.
Reptation et outrance,
deux termes majeurs pour comprendre à quel stade en est rendu le propos de nos
contemporains sur l’Etre, cet Etre oublié pour la parodie, cet Etre sans vie
puisque la finalité de la guerre, n’est ce pas la mort ?
Tant la mort des coalisés
que la mort des Iraquiens, mais cela est d’un tel commun, puisque ces dames et
ces messieurs tiennent leur compte comme des boutiquiers de la paresse, cette
paresse intellectuelle qui les tiens debout et sans laquelle ils ne sont rien,
rien que des ventres haineux qui cherchent une pâture pour menstrues, tristesse
incarnée des pouvoirs qui les nantissent, tristesse sans équivoque qui les voit
se réjouir de la disparition des vivants, si tant oublieux des Etres qu’êtres
ils ne sont pas, la gamelle de l’auditoire étant le règne de leur bassesse, et
ils mènent leur barque comme il se doit, dans une emphase sans commune mesure,
perroquets de ces faucons, qui ne sont eux mêmes que des outils, qui les
narguent et leur demande encore plus pour convaincre les opinions
contraires !
Mais qu’ils ne se
trompent pas, personne n’est dupe de leur bêtise et leurs propos sont sans le
moindre intérêt, les manifestations de la Vie leur prouvant que leur délire
n’est pas plus écouté que le vent, bien plus intelligent, qui passe sur une
plaine, ainsi, car la Vie demande la Vie et chacun en sa conscience sait que la
mort se veut triomphante sur ce champ de bataille qui n’a rien de propre, rien
de léger, rien de technologique, l’utilisation des bombes à fragmentation pour
témoin, et d’autres armes ne nous leurrons pas !
Voici le démon qu’il faut
vaincre pour surnager à la défaite de la pensée, et pour l’Etre la mesure qu’il
se doit de nommer et défaire sans la moindre allégeance, car s’il se laisse
embarquer dans cette cérémonie des journaux télévisés il n’est pas sinon que le
reflet de lui-même, car manipulé sans condition, manipulation des images,
manipulation des dires, des intonations, des sourires, des mines attristées ou
bien réjouies, manipulation standardisée qui ne peut tromper, répétitive
jusqu’à la lassitude, insistante et prenante, née de la critique de
« spécialistes » totalement inconnus qui viennent surenchérir sur la
nécessité de la guerre, sur la beauté des armements, sur la splendeur des
bombardements, sur la beauté d’une ville fracassée par les bombes, plénitude de
mots dans des regards de sadiques énamourés !
Regardons d’un peu plus
près ces spécialistes de renom totalement inconnus du public, qui viennent
parader avec un seul mot d’ordre à la bouche la destruction du pays en voie
d’occupation, venus des milieux les plus hostiles, généraux en retraites,
d’autres en fonction dans on ne sait quelle officine de l’état, jeunes ou vieux
toujours d’accord sur la disparition de la Vie en Irak, les uns les autres se
congratulant dans leur détermination, les uns les autres hurlant comme la
plupart des journalistes pour dire, je répète, hurlant comme s’ils voulaient
convaincre alors que leurs propos à l’analyse ne tiennent pas un instant, mais
bien entendu sont pris à la lettre par les êtres ignorants et maintenus dans
cette ignorance qui fait la faction des peureux, des sans voix, de ce ventre
mou que la Démocratie a malheureusement créé.
Voici les orbes qui se pressent, journalistes, spécialistes,
tous infatués dans leur perversion de plaire, tous enlisés dans la cataracte
des ordres donnés et qu’il faut suivre sous peine de se voir rejeté par les mentors
qui financent leur participation, allant les uns les autres vers des contre
vérité, des ignorances, des inepties, plus indignes les unes que les autres,
sachant qu’ils seront jugés sur leur pouvoir de persuasion, et sachant que plus
la ficelle sera grosse, plus ils seront crus, témoins et officiants de cette
publicité misérabiliste qui fait accroire tout ce que l’on veut à partir du
moment où l’écoute du public, dont l’intelligence diminue comme le carré de
l’échantillon, n’est plus adulte mais à peine digne des capacités d’un enfant
de deux ans, et encore …
Et ce démon est bien là,
Manipulation, des Etres et des Peuples, dans un torrent verbeux qui cherche à
canaliser les forces vives des Nations, qui cherche avant tout à rendre
docile les forces hostiles à cette guerre qui n’en est pas une, les moyens
déployés par les uns étant sans commune mesure avec ceux des autres, toutes
latitudes nées d’un laxisme des peuples devant la presse standardisée
d’opinion, marque du lavage de cerveau, du « bien pensant », de la
politique agréé, de cette politique mineure qui caresse les Etres en dessous de
la ceinture, dans un cocon de bienfaisance et de vertu permettant d’oublier les
racines amères des maux infligés à ces Peuples qui n’ont plus de nom, à ces
Peuples qui sont mortifiés sur cette planète, hâlant leur peine dans
l’affliction jusqu’au sacrifice suprême, mouroir de Nations pitoyables dont les
fanions sont tenus par des sans grades, des Etres pour la plupart aux paroles
larvaires qui se sont couchés comme tant d’autres devant la force !
Meule souveraine de la
pensée des bellâtres qui paradent sur toutes sphères des médias et qui n’ont
d’apparat que celle de leur atrophie mentale, soumise et sans issue, car en
laisse des moyens qu’on leur donne, laisse magique qui les rends semblables à
ces petits chiens dressés que l’on voit dans les cirques, si risibles si la Vie
n’était en jeu, cette Vie qu’ils ne savent seulement conter, cette Vie dont ils
sont comptables derrière leurs petits bureaux de formica, sous les caméras
achetées par leurs maîtres, et qu’ils regardent avec concupiscence en croyant
être charismatiques alors qu’ils font pitié.
Rassasiés jusqu’à
l’écoeurement, les esprits ne souhaitent qu’une seule chose, ne plus les voir,
et bien entendu ne plus suivre la guerre telle qu’elle est, se désintéresser de
cette horreur sans nom qui leur fait peur, qui les interroge, les interpelle
mais dont ils préfèrent nier l’existence devant tant d’informations
circonscrites qu’ils en finissent par croire qu’elle devient juste, juste,
voilà le danger et ce danger est acquis pour un certain nombre de nos
contemporains, qui ne veulent plus entendre, qui ne veulent plus voir, qui ne
veulent plus dire, la manipulation coordonnée des médias de part les pays
alliés ayant fait office, manipulation majeure qui se vit actuellement avec
intensité, qui se catalogue avec toute la diversité qui peut s’imaginer, tant
il faut convaincre les Etres, les Peuples, et l’Humanité du bienfait de
l’intervention des dirigeants américains et leurs alliés, bienfait, voilà de
quoi satisfaire, voilà de quoi rassurer, voilà de quoi oublier, oubli des Etres
qui meurent, oubli des Vivants, oubli majeur qui préfigure déjà la satiété
d’une société axée sur la dictature de la Pensée, non bien entendue de la pensée
personnelle, mais de la pensée générale qui se dilue à l’ombre des paroles
médiatiques, qui s’assignifie devant les « spécialistes » sortis d’on
ne sait où, venus d’on ne sait où, et dont les diatribes tendent à faire
accroire les masses, car nous en sommes toujours là, ce viol des foules qui est
une caractéristique des régimes totalitaires, faire donc accroire qu’elles sont
si sottes qu’elles ne peuvent mesurer le débat de cette guerre, et qu’elles
n’ont donc qu’à se taire et écouter, manière particulière, séditieuse, employée
par tous les régimes dictatoriaux, à commencer par le National Socialisme qui a
su trouver un écho retentissant dans ses thèses par ce moyen, par le
Communisme, maître chanteur par excellence, et maintenant par nos régimes, dits
« démocratiques », qui jouissent de cette opportunité sans failles,
et se réjouissent de son impact près des Peuples qu’ils soumettent afin de
mieux les déployer dans leur volonté de puissance, image même de cette Amérique
majoritairement inféodée à la tutelle de ses gouvernants qui
anticonstitutionnellement se sont arrogés le pouvoir de commettre une guerre
sans accord international, accord qu’ils ne peuvent qu’ignorer, tant ils ont
soumis l’opinion avant et pendant leur acte de guerre.
Toutes faces de ce Monde
en léthargie devant leur allégresse, les Existants en symbiose de leur temps
présent, matière malléable à souhait que la prosternation n’arrête afin de
complaire aux autorités souveraines de leurs chants et de leurs degrés, alors
qu’un instant on eut pu penser que se rebelleraient contre cette autorité de la
manipulation tant la Chine que la Russie, tant la Communauté européenne que la
France en particulier, mais le sentiment de cette révolte s’est émoussé à une
vitesse tellement particulière que l’on peut penser à une nouvelle manipulation
bien orchestrée où la complicité perce en chaque geste comme en chaque acte,
dessein d’une main mise globale sur les faits et leurs tensions, sur les actes
et leurs paraboles, sur les Etres non soumis qui ainsi dans le cadre de la
complicité des gouvernants sont récupérés, enseignement qu’il convient de
mettre à jour dans le destin du Pays attaqué qui se voit reconstruit dans une
symphonie de prébendes absolument sans fards qui dénotent le procédé de ce
signe.
Double manipulation donc
ou l’on voit s’essouffler les manifestations pour la paix sauf dans les pays
qui ont des rancoeurs certaines contre les gouvernants des Etats Unis, double
manipulation pensée et activée de main de maître et dont il convient de ne pas
douter au regard de la visite des régnants à cette communauté qui n’a de
communauté que le nom, et dont le visage s’est parfaitement découvert lors ce
cette visite, un visage manichéen que le commun ne peut percevoir tant les
signes sont imperceptibles en leurs états, un visage qui n’a de commune mesure
que celui du pays belligérant, enseigné et usité à souhait par ces
prévaricateurs qui se veulent les élites des Nations alors qu’ils ne sont que
des instruments d’Elites détournant la Voie à leur profit !
Instruments déguisés par
les hospices d’un sourire hypocrite qui n’a rien de bienfaisant, car naissant
le totalitarisme qui lentement s’insinue et contre lequel il faudra bien élever
la Voix en se servant des arcanes de cette Démocratie qui aujourd’hui elle
aussi ne porte plus que le nom, terrible constat qu’il convient de mesurer et
d’apprécier afin de voir à quelle lutte se destine nos enfants, une lutte
impartiale qui ne peut éclore que dans la viduité de la Démocratie, la réalité
de son âme comme de son corps, la force de son Esprit, en situant ses forces et
en statuant sans repos sur ses progrès, au-delà de l’usurpation à laquelle on
vient d’assister sans qu’aucun d’entre nous n’est eu un mot à dire, sans que le
citoyen ne puisse exprimer sa densité.
On le voit bien dans
l’Espagne de ce jour où le despotisme a fait place à la Démocratie, sous la
tutelle des gouvernements des Etats Unis et de l’Angleterre, on le voit pour
cette Pologne qui n’est rentrée dans la communauté européenne que pour la saper
au même titre que l’Angleterre, Pologne léthargique achetant ses armes aux
Etats Unis, envoyant un contingent de soldats dans cette guerre afin de se
préserver de la Russie, alors que l’Europe est là pour défendre ses frontières,
ce qui ne trompe personne, et déçoit profondément.
Double manipulation donc
et préservation d’identités particulières, voilà le fléau contre lequel la
Démocratie se doit dès maintenant de lutter, avec ses propres armes, celles de
l’Election, du suffrage universel, auxquels ne se sont pas encore attaqués les
pays belligérants, mais cela ne serait tarder, devant tant d’immobilisme de la
part des Peuples européens soporifiques à souhait, et je reprends encore
l’exemple de l’Espagne, le Peuple de ce Pays est contre la guerre, qu’a t’il fait
à ce jour, hors manifesté, ne laisse t’il ses despotes gouverner et prendre les
décisions à sa place ? Le Peuple italien, au moins a su faire reculer son
chef de Gouvernement !
Qu’est ce qui empêche le
Peuple de demander de nouvelles élections dans ce pays, qu’est ce qui s’y passe
pour qu’aucune voix ne s’élève à l’encontre de cette disposition du pouvoir par
un seul qui ne se gène pas pour le prendre ?
Et là se tient le lieu de
la troisième manipulation, l’encadrement politique, et non seulement l’élection
politique, cet encadrement qui s’épanouit dans les structures de l’Etat et
diffuse sa pensée, des polices aux renseignement généraux en passant par les
élus de la junte en place, qu’ils soient conseillers municipaux, maires, ou
bien conseillers régionaux, Préfets, Sous préfets, tous en accomplissement de
la pensée unique qui fédère le droit d’un seul à disposer du pouvoir !
Quelle différence entre
le régime de l’Irak et le régime de certains pays, à certains égards on
retrouve la même pernicieuse devise de l’absolutisme, de cet absolutisme dont
nos pentes ont étêtés le concept, Ancêtres qui aujourd’hui doivent regarder ce
monde avec un profond dégoût, tant l’utilitarisme individuel est la composante
de toutes pernicieuses volitions.
Tripartition de la
manipulation, la soldatesque représentée par les Médias, les généraux par les
Pouvoirs Politiques, les officiers traitants par les troupes de ces Pouvoirs,
les forces en présence se signifiant dans l’arène des détenteurs de ces
Pouvoirs, dans des sociétés discrètes parrainant le sursis d’un Peuple, sa
survie ou bien sa mort, toutes forces initiées dans le schéma le plus singulier
qu’il soit, n’ayant pour but que la mise en coupe réglée de l’Humanité sous les
hospices de leur parure déployée dans chaque regard porteur, insignes aux
rouages bien dressés dont les orientations discrètes délivrent les messages
suivies et à suivre avec une constance dont on ne saurait médire tant la
puissance de ses agents épanouie la duplicité du sort, tant leur sort est lié,
tant leur conjugaison efforce le temps afin d’en avenir la pulsion comme
l’intensité, marge du pouvoir visible.
Marge multipliée à
l’infini dans les strates qui composent les existants, ici et là dans un
silence acquis en accord avec ces certitudes que les Ordres magnifient dans une
unanimité touchante, bonheur des uns, malheur des autres, que veillent les
services secrets avec une jalousie barbare, domaine s’il en fut de la
quadripartition de cette manipulation gigantesque dont on ne peut que regarder les
conséquences, l’ONU exsangue, l’ensemble des pays, au-delà de quelques
contradictions bien encadrées, au garde à vous, silence sans mystère qui plane
comme une ombre sur la Démocratie, cette Démocratie qui ce jour n’est plus
qu’un voile dont se servent certains pouvoirs pour ajuster les conditions des
ordres auxquels ils se soumettent, tristesse d’une discrétion elle-même
soumise, fléau généralisé qui manifeste le mal dont souffre la Démocratie, ce
mal qui la ronge et la détruit petit à petit.
Ainsi le jeu des pouvoirs
et le leurre qu’il exprime, ce leurre dont chacun d’entre nous doit être
particulièrement conscient, dont chacun d’entre nous doit pénétrer les
conditions d’existences afin d’en réaliser le danger, danger qui est plus
vorace que toute dictature particulière car la Dictature par excellence, la
Dictature acceptée et acceptante, opérante et opérant, en toutes voies et par
toutes voix, dans le mensonge permanent qu’il distille et acidule afin de
complaire aux masses élémentaires des pays sous son panache.
Quatre arcanes donc qu’il
convient de mettre à nu pour sauver notre Démocratie, le pouvoir des médias, la
duplicité politique, les tentacules des parties, l’unité du verbe au sein des
sociétés discrètes, quatre arcanes manipulatrices à souhait qui ne laissent
aucune place aux désirs de viduités lorsque la mort a été décidé par les
tenants de ces pouvoirs la plupart inféodés les uns aux autres, quatre arcanes
particulièrement rugissantes en ces jours de guerre, se glorifiant les une les
autres, se déifiant les une les autres, toujours dans le sens de la menée de
l’offensive qui ne doit bien entendu qu’apparaître victorieuse, ce qui est
particulièrement inique lorsqu’on voit les combats farouches qui sont menés,
lorsqu’on voit le Peuple Iraquien particulièrement « satisfait » de
voir arriver une troupe d’occupation, lorsqu’on voit les Anglais malmener les
personnes de sexe mâle, lorsqu’on voit les morts civiles parsemer ce Pays déjà
exsangue !
Mais la manipulation
n’est pas terminée, nous verrons bien d’autres événements dans le cadre de
cette guerre, y compris la manipulation du Peuple Iraquien, n’en doutons pas, à
telle point que le gouvernement des Etats Unis a rameuté la plupart des exilés
afin non seulement de leur faire endosser l’uniforme américain, mais bien
entendu afin qu’ils se mêlent aux masses et préparent des faits
particulièrement éloquents, tels que ceux que l’on a connu lors de la chute du
mur de Berlin, permettant bien entendu à tous les Peuples de s’autosatisfaire
en voyant que les dirigeants de l’Amérique et l’Angleterre ont libérés
l’Irak !
Manipulation totale où
l’on verra les exilés prendre la maîtrise de ce Peuple qui de nouveau sera sous
le joug, de nouveau s’agitera dans ses propres contradictions et de nouveau
souffrira.
Au moment ou j’écris ces
lignes j’assiste sur NBC à la chute d’une statue de Sadam, présentée comme
« la statue ». Nous sommes en plein dans ce qui est précité, voilà le
rôle bien tenu des exilés, mais curieusement devant ce défilé d’image sans
aucun renouvellement, on perçoit que la « foule » immense, ne
représente sur la population de Bagdad qu’à peine mille personnes ce qui prête
particulièrement à sourire à l’analyse, mille personnes particulièrement
encadrée par les GI qui surveillent étroitement l’activité hurlante présentée
comme les éclats du Peuple de « Bagdad » par des journalistes riant
de plaisir, manipulation donc, manipulation pernicieuse qui malheureusement va
prendre dans les esprits, les caméras étant toujours placées de manière à ce
que les Peuples croient que l’ensemble de la population s’est déplacé pour
assister à la chute de « la » statue de Sadam, manipulation des
images, manipulation des opinions, nous voilà dans ce dilemme annoncée dont il
conviendra de bien prendre la mesure pour en corriger les ténébreuses
conditions.
Le Danger exprimé est là,
présent, sans bornes et sans limites, il hurle à chaque carrefour de la pensée
qu’il convient de maîtriser afin de garder son propre jugement, il hurle pour
convaincre, sans faiblir, il oriente, déploie, décime, étête, délibère dans sa
propre folie le jugement que doit prendre en conviction chaque individu de
cette planète, tout cela est affligeant, d’une stupidité délirante qui n’a de
naissance que dans le cerveau malade de certains gouvernants qui devraient être
démis de leur fonction dans le cadre d’une Démocratie digne de ce nom.
Mais si cela était la
seule chose contre laquelle il convient de se prémunir, si les manipulations
facilement contrôlables étaient les seuls phénomènes contre lesquels nous
aurons ainsi que nos enfants à lutter, cela ne serait pas si grave, cela
pourrait aboutir, mais dans le cadre de ces manipulations que l’on voit à
l’œuvre dans une ascension absolument sans failles, tout peuple en reptation
devant leurs scories, tout être sans voix devant leurs facettes sans nombre,
tout individu interpellé pour accepter leur volition, se dressent d’autres
faces particulièrement dangereuses issues d’une planification particulièrement
menaçante pour la Paix Universelle, né d’un Ordre Universel dont la voie,
aujourd’hui pervertie, ( naturellement, ou du fait des faucons ? ) croit
détenir toute autorité pour mettre en coupe réglée les pays, les peuples, les
êtres, totalement semblable en cela à l’Union soviétique d’hier, Dictature épouvantable
car portant le masque de la Démocratie, qu’il convient maintenant de situer
afin de comprendre la manifestation de cette guerre qui n’est que la première
dans notre Univers qui ne doit en aucun cas devenir le champ de bataille des
intérêts personnels des instruments de cet Ordre dont font partis les
Dirigeants des Etats Unis et de l’Angleterre, et plus particulièrement leurs
faucons.
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