L'inquisition

L’inquisition

 

Dans quel monde vivons-nous ? Le droit de s’exprimer devient l’objet de toutes les interdictions, le droit d’émettre une opinion devient tabou, le droit d’Être n’existe pratiquement plus, le droit de paraître le remplace comme cela ne s’est jamais vu. Et lorsqu’on ose se prononcer, tout de suite on se presse pour détruire les moindres allusions de votre pensée dans un précipice sans fin qui nourrit toute la lie de l’intelligence comme de la médiocrité qui s’autorise, s’autorise sans fin afin de confluer l’Humain vers le non-humain, un ver de terre qui doit obéir à toute la lâcheté du "politiquement correct", à cet opiacé qui laisse à penser que l’intelligence est devenue cette apparence cocaïnique qui se disperse au flux du vent de la bêtise et de ses auxiliaires, le mensonge et l’ignorance, deux faces du même problème que pose le sida qui se propulse à la vitesse de la lumière sur cette terre noyée par un nanisme qui conspire sa propre décrépitude.

Qu’un site sur Internet assène des vérités essentielles à la compréhension de ce monde en proie à une agonie stérile, tout de suite s’agitent tous les oripeaux de la virtualité. On perçoit ici et là l’étendue du désastre intellectuel qui ronge ce monde, un désastre pitoyable voyant la Liberté reniée au profit de quelques ego qui s’imaginent vertu catalytique alors qu’ils ne sont que rémanences perfides de quelques outrecuidances que la nature domptera, si tant la Vie ne prêtant nulle attention à des atrophies qui cherchent à l’engluer, la tétaniser, la dilapider. Ici on s’affole, on prose, on glose pour taire le manant, que l’on condamne à mort comme tant d’autres à travers le monde pour avoir osé défier le parangon de l’utopie perfide, ce mondialisme de misère qui sue la morbidité, dont les milliards de morts se lèvent pour entonner une accusation terrifiante, celle du déni de la Vie par les parjures de la vie.

Que l’on regarde un seul instant le désastre qui se préfigure, des terres ensanglantées au nom de la démonie de la possession, des centaines de milliers d’êtres Humains qui meurent chaque jour de faim, de misère, sous les opprobres d’une intelligentsia déconnectée des réalités fondamentales, jouant en bourse la contre-valeur des matières organiques nécessaires à la survie, sous le regard de ce FMI, fourrier de l’esclavagisme le plus ignoble qui puisse exister, celui de la virtualité sur la réalité. Que l’on observe et scrute l’ignominie qui se régale dans la jouissance de la mort, en chaque lieu, en chaque face, et qui s’initie dans ces bordures pyramidales dont elle n’atteindra jamais le sommet, sinon celui inversé qui est le commencement de toute destruction, cette destruction commise sciemment avec l’approbation d’illuminés en vestiaires, des contempteurs de petite envergure qui sanctifient le crime de voir les Êtres Humains devenir des non-humains, à leur service, ployés sous le joug de l’impéritie, ployés sous le joug de leur invention funèbre, l’usure et ses prévarications, l’usure dénommée qui s’enrichit du sang, de la sueur et des larmes de tous les Peuples qui doivent plier sous son joug.

L’usure enfantée par l’atrophie qui ruisselle des plus grands génocides que la terre ait portés, le génocide de la Vie au profit d’un système qui est l’antisystème par excellence, un système ancré sur l’utopie de l’infertilité, sur la grossesse de l’immolation, perfide demeure où se goinfrent tous les adeptes de croyances délétères qui ne sont rien que des contes pour enfants afin d’installer en leur mémoire la peur et la terreur, faces des pouvoirs qui aujourd’hui devant la réalité s’évaporent comme autant de flaques d’eaux oiseuses sur les frontières du vide qu’elles instaurent. Des frontières qui se tiennent les coudes et dont la tragédie ne surprend personne, des frontières nées d’initiatiques errances qui se parodient dans des bréviaires insoupçonnés, déployant leurs oriflammes par toutes les nations afin de gréer l’inutilité par la bassesse et ses turpitudes dégénérées. Regardez bien, et vous verrez à quel point l’indigence qu’ils ont commise règne en chaque lieu, en chaque ville, en chaque pays, en chaque internations, dans ce monde édulcoré où vous ne voyez plus pour avenir que des zombis attachés à des écouteurs qui écoutent, parabole, la vingt-cinquième image glissée dans les premiers sillons de dvd et cd distribués par les institutionnels de la pacotille qu’il faut bien entendu défendre par des lois afin que la jeunesse disparaisse dans un règne bâti sur non l’inimaginable, mais la prêtrise de la médiocrité absolue.

Pauvre monde qui à la ressemblance de la tour de Babel bientôt mordra la poussière devant l’exaspération des Peuples, et sinon des Peuples, de l’Humanité toute entière qui se retournera totalement contre le factice, l’érosion de la Vie, en émettant une sentence dont on ne peut que deviner la colère. Le site incriminé par les nostalgiques de la dictature en tout lieu se trouve aujourd’hui évacué, pour quelque temps que l’on se rassure, car la toile est encore à l’abri de la folie meurtrière de la virtualité qu’il dévoile, par contre son dirigeant est poursuivi pour nous dit-on des excès sexuels, qui ont poussé une personne à le diffamer, prétexte grotesque marginal et sans lendemain au regard d’une réalité qui file comme le vent sur Internet, un préservatif défectueux qui devrait tout simplement engager la responsabilité civile de son fabriquant. La farce est grotesque, là où elle l’est moins c’est lorsque l’on entend dire que la personne à la tête de ce site est menacée de mort, menacée de mort pourquoi ?

Pour avoir diffusé des informations sans intérêts qui ne sont que des reliefs de diplomatie qui n’intéressent personne, sinon que leurs auteurs qui à la lecture de ces quelques reliefs sont pris en flagrant délit de bêtise, de flagornerie, de duplicité, et que croyaient-ils, que le public ne le savait pas ? Le ridicule ne tue pas heureusement. Monter en épingle toute cette affaire pour des mièvreries sans consistance, c’est bien perdre beaucoup de temps, comme en perdent malheureusement bien des diplomates dans des discours stériles et sans lendemains. On est loin de la diplomatie qui a fait la France et ce monde sous le drapeau de la Liberté, Liberté ce jour conchiée par toute la médiocrité qui s’autorise, jusqu’en notre Pays où on décide en mépris total de la Constitution d’empêcher ledit site d’exprimer sa pensée, mais cela n’est pas nouveau et cela devient la tendance générale, à tels fins que le Ministère de l’Intérieur au lieu de se préoccuper des crimes dans les zones de non droits devenus, du trafic de drogue, du blanchiment d’argent, du trafic d’organes, de la prostitution, du meurtre rituel d’enfants, de la pédophilie et j’en passe, bientôt passera plus de temps à analyser les sites démocrates sur Internet que rechercher la terreur là où elle se cache, la terreur qui sévit en France dans tous les quartiers bouclés par la drogue et ses serviteurs, la drogue non seulement dans les quartiers mais aussi les villes opulentes, les banlieues aisées et riches, la drogue, première destructrice de notre Avenir, de notre Jeunesse qui si elle n’a pas déjà succombée à la folie des oreillettes pour écouter la bonne parole de la pensée unique, meure chaque jour de ses méfaits.

Mais autant parler au mur, le sujet d’importance ici est ce site épouvantable qui ose dire la réalité dans ce monde de virtualité qui devient comique à force de se leurrer dans son incapacité, ne voyant en aucun cas s’effondrer sous ses pieds le sol sablier qu’il a monté de toutes pièces et qui inévitablement l’emportera vers les abîmes, car sans viabilité, sans permanence, sans cet Esprit de la Liberté qui est le fondement rationnel de la Vie. Donc prenons mesure, ce jour on menace de mort la permanence de l’Esprit qui vogue sur la réalité et non la virtualité, ce jour on détruit la source de l’information pour que les larves en prémisses puisent dans la tonalité des médias, la fourberie de ce monde, le mensonge pactisant avec l’ignorance afin d’enfanter le néant. Regardez donc les actualités de ces derniers jours sur ces beaux écrans (heureusement que la technique ne suit pas le cours de la virtualité, autrement nous n’aurions depuis belle lurette plus aucune TV, aucune Radio,, aucun satellite, nous serions revenus à l’âge de Pierre, cet âge encouragé par toutes les psalmodies d’une "écologie" de la terreur qui ce jour avec effroi voit toute sa virtualité piégée par le réel, ce froid polaire qui continue et continuera à exister malgré leurs délires conditionnés par un capitalisme vert qui aimerait bien tout de même voir naître de belles taxes pour engraisser ses quatre-quatre, ses écuries, et ses plantations !

Donc on condamne au silence la réalité, et de plus on condamne à mort le diffuseur de cette réalité dans le plus grand mépris de la charte des Nations Unies qui pourrait pour une fois servir à quelque chose, mais à quoi sert-elle aujourd’hui, enchaînée qu’elle est à la duplicité qui sous le masque de la Démocratie enfante la mort partout où elle passe, rappelez-vous avec constance de l’épidémie factice de h1n1, rappelez-vous le génocide des enfants irakiens avant guerre, rappelez-vous toutes les servitudes servies et resservies qui aujourd’hui n’ont d’autres buts par l’intermédiaire du harpon que l’on nomme le FMI de rendre esclave toutes les Nations à une économie désaxée et sans lendemain. Ainsi pour le droit de s’exprimer, la mort, la destruction, l’autodafé, au même titre que l’inquisition brûlant les infidèles, au même titre que les nationaux socialistes brûlant les livres, au même titre que les communistes emprisonnant dans leurs goulags qui ont occasionné tout de même plus de cent cinquante millions de morts et qui continue encore à tuer, ainsi pour le droit de faire-valoir ce qui est la réalité sur la virtualité la peine de mort pour la pensée !

Voici ce qu’est devenu ce monde, un monde virtuel dont les grands prêtres sont prêts à tout pour se débarrasser de la réalité, justifiant le crime contre la Liberté de penser au nom de certitudes qui dans le concert de la mondialisation, leur animal domestique, font rires tous les Êtres Humains soumis à la dictature qui se cache sous les haillons de la Démocratie, haillons sublimés par toute cette faune adulatrice, de gauche comme de droite qui se prosterne sans fin afin d’en obtenir quelques miettes pour préserver leur petite vie qui devient par cette prosternation sans envergure, car factice, engluée dans la reptation la plus prégnante, celle de la soumission la plus délirante qui soit, au paraître. Pauvre petit monde voyant les grands inquisiteurs se lever pour cacher leurs défauts, leur atavisme, leur perfidie, mais ne voyez-vous pas Êtres que vous êtes malgré tout, que le monde marche désormais sans vous, sans vos agglutinations stériles, sans vos croyances perfidies?

Vous qui aimez tant l’usure, sachez que votre crédit est désormais sans lendemain, des Pays neufs se dressent par ce monde, des Pays qui n’ont pas peur des mots, qui ne se cachent pas dans des loges obscurcies par l’illuminisme, des Pays qui demain redonneront ce qui manque de courage à nos Peuples pour enfanter enfin leur réveil. Il n’y a plus que de pauvres errants pour croire encore aux illusions perverties, cette "europe" ridicule dont aucun Peuple embrigadé de force ne veut, ce mondialisme de la terreur dont plus aucun Peuple ne veut, ne le voyez-vous pas ? L’aveuglement est le principe de la stérilité. Combien de temps encore la Démocratie restera-t-elle sous son joug ? À l’image de l’Âge de l’Univers, cet épiphénomène qui le tient sous les chaînes s’écroulera de lui-même avec la rapidité d’un souffle, un centième de seconde et encore. Alors en substance, ne serait-il pas temps d’ouvrir les yeux ? Mais cela est bien sûr trop demander à la virtualité qui, frappée d’opacité, suit son chemin vers le gouffre total dans lequel elle cherche à entraîner tous les Êtres Humains.

Le dicton dit si bien que c’est sur le fumier que naissent les plus belles roses. Ces roses sont en train d’éclore par le monde et leur parfum signera l’embaumement de ce déclin, rassurez-vous, l’Histoire est cyclique, et ce cycle s’achève, et rien de cet épiphénomène n’en restera sinon que pour démonter aux Espèces Humaines qu’il est des tragédies qu’il vaut mieux éviter si l’on veut conserver à l’Épopée Humaine son devenir. En attendant sachons tous que l’inquisition est revenue sous les hospices anachroniques de la barbarie, une inquisition qui voudrait que la terre soit plate, pour mieux assurer sa servitude, et qu’elle n’hésite pas à fabriquer le mensonge, brûler les sites, menacer de mort leurs élites ! Qu’elle poursuive ! La pensée fulgure à travers la toile, et si internet disparaît, elle continuera sur internet 2,3,4 etc à fulgurer, pour défendre la Liberté inviolable de l’Être Humain, son droit inaliénable de penser, annonçant le redressement de la pyramide dans la Voie, son élément, sa destinée.

© Vincent Thierry