Parallèle

Parallèle

 

La théorie qui consiste à ne pas regarder la réalité en face, à masquer la réalité par des processus pavloviens téléguidés par les médias aux ordres de celles et ceux qui les financent est obérée. Si nous considérons les deux événements qui viennent de se dérouler, la révolution du jasmin en Tunisie et l'élection de la représentante du nouveau front en France, qui ont pour point commun la résurgence des Nations, nous pouvons voir à quel point les médias sont d'une nullité dans l'information dépassant les limites de l’acceptable : pour le premier événement le non dit et l'affabulation, pour le second la haine et ses développements hystériques.

Pour le premier événement on comprendra que les entreprises qui financent ces médias, installés dans le pays où se déroule une révolution, et non une revendication sociale, protègent leurs petits intérêts après avoir fermé les yeux sur l'implacable diktat du gouvernement en fuite, avec quelques tonnes d'or, si tant apprécié par des collusions mondialistes et leurs féaux, un FMI prêteur, une "europe" subventionnant, un ensemble disparate s'associant à la dictature qui les protégeait d'un "terrorisme" inventé de toutes pièces pour les besoins de la cause: le pillage des ressources de cette Nation.

Remarquez comme la presse déguise la révolution en marche comme œuvre de pillage, alors que celles et ceux qui pillent les ressources de ce pays sont bien mis à l'écart. Toute chose égale par ailleurs, il convient que ce Pays désormais s'exonère des prétendants qui rôdent dans ses coulisses, acquiert une liberté qui lui permette de s'épanouir sans être contraint par tous les marchands de tapis qui l'emprisonnent et surtout évacue toutes prébendes culturelles, économiques, de sa Nation qui doit être délivrée à jamais de la morbide errance en laquelle ses dictateurs l'avaient installé.

Revenons au second phénomène, l'élection frontiste, ce cordon sanitaire de la Nation Française face à toutes les dérives du mondialisme et ses féaux. Si le silence est la marge de la presse pour la Tunisie qui s'émancipe, ici la haine surgit à chaque page, dans chaque interview, car le patronat vindicatif se doit de protéger son marché d'esclaves, ces travailleurs à bas coût, tels ceux utilisés en Tunisie par leurs délocalisations. La boucle est bouclée et il ne faut pas sortir de Saint Cyr pour comprendre ce que la presse en prétention dans sa féodalité primitive défend au nom de ses commanditaires : l'esclavage le plus purulent !

Lorsqu'elle gémit sur les dizaines de milliers de résidents Français en Tunisie, hors quelques personnes de bonne foi, il serait intéressant par une presse libre de voir qui fait quoi de ces résidents qui se sont si bien accommodés de cette dictature complaisant au nouveau "désordre mondial", qui n'a pas hésité à tuer par l'intermédiaire de ses milices dans les conditions d'une barbarie inouïe les membres de son Peuple. Nulle pitié dans le regard de celles et ceux venus se réfugier dans notre Nation, comme s'il était normal d'agir ainsi pour la défense de leurs petits privilèges.

Et dans le regard et les polémiques sur la nouvelle administration frontiste la même haine qui surgit, une haine de l'identité, une haine du Peuple, une haine de la Nation qui devient révulsion.

Ce parallèle est adéquation de l'inacceptable, un racisme envers les Peuples qui est outrageant, mais ce racisme bien entendu ne fait l'objet d'aucune sanction, les sectateurs étant là pour autoprotéger leur outrance, ce vandalisme de l'esprit qui rôde, cette barbarie à fleur de peau qui témoigne ce que vient de vivre le Peuple Tunisien, voyant ses citoyens remplir les morgues des hôpitaux, le crâne fracassé, éviscérés, images ignobles que bien entendu on ne diffuse pas dans les médias aux ordres des directeurs de conscience de ce mondialisme qui s'apprêtait dans certains États à donner main-forte aux tueurs institutionnalisés.

Comme je le disais dans un précédent le service d'ordre des représentants du nouveau cordon sanitaire devront être particulièrement vigilant. Lorsqu'on est capable de tirer à balles réelles sur le Peuple, quel qu'il soit, l'assassinat politique n'est qu'une demi-mesure, et cette haine palpable, sans discernement, manipulée par tous les véhicules de la pensée unique et de ses féaux, de "droite" comme de "gauche" ouvragés dans le mondialisme le plus sordide, doit être un élément d'appréciation de la défense rapprochée des Êtres Humains qui donnent courageusement leur Vie au service de la Nation.

En résumé, et que chacun ici prenne mesure, la démesure, non dans son apparat mais dans sa servitude, peut être motrice de tous les maux possible imaginable, et lorsque cette démesure devient l'instrument de la terreur, il convient non seulement de se garder mais progresser avec attention, sans faillir ni défaillir, mais en sachant pertinemment que la Liberté n'existe plus que dans l'illusion d'optique du mensonge associé à la connivence.

La morale de cette histoire : la liberté morale tant de penser que de faire respecter le droit des Peuples à disposer d'eux-mêmes n'existe pratiquement plus, laissant place à une dictature qu'aucun moyen n'arrête, fut-il de mettre à mort une population, ou bien dans le mensonge singulariser et discréditer les voix des partis politiques, qui si gênant, peuvent être écartées physiquement comme on l'a vu bien des fois se manifester ces dernières décennies. Il serait temps que chacun se rende compte de la pente que les États ont pris, prisonniers qu'ils sont de toutes les dérives qui les lient. Souhaitons que les Peuples se réveillent de ces ornières dans le calme de la Démocratie qui s'imposera quoi qu'il en soit face à l'ignominie dont on veut la couronner.

© Vincent Thierry