Le vrac
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- Catégorie : Civilisations
Le vrac
Le vrac des informations délirantes n'a pas fini de nous surprendre. Nous assistons actuellement à une hystérie médiatique sans commune mesure, qui, délaissant le droit, comme c'était à présumer, présente un droit commun comme un martyr, allant jusqu'à nous faire connaître ce dont il dîne ou bien déjeune, sans aucune parole pour sa victime. Prouesse d'un ridicule à toute épreuve qui fait rire le monde entier ! Cette débilité avancée et programmée laisse perplexe le commun devant l'inanité pavlovienne dont font état les journaux tant de presse que de télévision dans notre pays sous le joug de la barbarie intellectuelle mise en œuvre par la barbarie anachronique économique qui mène la danse. Car enfin, de qui se moque-t-on ici ? Devons nous applaudir et gémir en chœur pour ce droit commun qui s'est révélé dans une clarté que l'on voudrait masquer au commun ? Sa prétention à dominer tout ce qui n'est pas l'ombre du "pouvoir mondialiste" où Nouveau désordre mondial accompli.
Il serait temps aux journalistes d'investigations de faire leur travail en dehors des chaînes diligentées par l'économique. La sainteté n'appartient pas à ce milieu, bien au contraire, et faire accroire à l'illusion est particulièrement masquer cette réalité qui baigne le front commun des faits divers qui alimentent l'atrophie des prétendants au pouvoir mondial, violeurs en puissance de Peuples entiers, n'ayant pour principe de gouvernement que leur bon plaisir et surtout l'avortement comme l'euthanasie pour les esclaves que sont devenus les citoyennes et citoyens des Peuples. Fort heureusement la presse comme la télévision sont sur le déclin et plus personne ne prête intérêt à leurs offices de larbins enfantés par les sectes qui les imprègnent, l'actualité se fait au jour le jour, heure par heure, minute par minute, au-delà du mensonge renvoyant la pensée unique aux catacombes de l'Histoire pour faire place à la pensée hygiénique qui est faite de faits et non de trompe-l’œil.
Ainsi la réalité apparaît dans sa demeure et non dans cette virtualité diffusée par les forfaits de l'esprit et permet de découvrir sous les phasmes mensongers des eaux troubles qui se conjuguent, s'honorent et se congratulent: une Espagne en effervescence suite au viol du FMI, des Pays Africains et moyen orientaux qui voient leur recherche de liberté flouée par le même FMI, une europe exsangue n'ayant pour seul pouvoir que celui d'une barbarie apatride se protégeant sous les auspices des trônes encore debout, des États-Unis aux bords de la faillite, etc etc. La réalité n'est pas une illusion. Et ce qui prête franchement à rire, un ministre ayant facilité le racket organisé par un acheteur d'entreprise envers les contribuables Français, prédestiné à la direction de ce fameux FMI. Dans quel monde vivons-nous !
Et ce n'est pas tout, l'idiotie devient ici méthodique, d'une manière plus pratique le retrait des panneaux avertissant du positionnement des radars, pour faire diminuer le nombre de morts sur la route, alors que cela va inévitablement l’augmenter ! Ce monde marche sur la tête et il faudrait les uns les autres que nous applaudissions et gémissions en chœur lorsqu’il arrive un problème grave à un représentant de ce nouveau désordre mondial dont on voudrait faire un martyr, et il faudrait que nous pleurions en chœur sur son sort alors que sa victime devrait être considérée comme accessoire. Désolé, la personne Humaine, en l’occurrence cette jeune Femme a certainement plus d’importance que le personnage qu’on veut nous imposer comme une icône.
La Loi fera son office. Il n’existe pas aux États-Unis comme en France cette théurgie du respect non pas de la victime mais du bourreau, et c’est très bien ainsi, il serait temps de se débarrasser de cette sollicitude perverse voyant ledit bourreau présenté toujours comme une idole, alors que les victimes ne sont présentées que comme des accessoires. Lorsqu’on rétablira la peine de mort pour les bourreaux, pédophiles en puissance, assassins d’enfants et de femmes et de personnes sans défense, ce qui sera tout à fait louable compte tenu du récidivisme occasionné par la mise à l’encan de cette peine de mort, je reste convaincu que les victimes seront enfin honorées et non plus traitées comme les dits accessoires.
Plastronnent les tenanciers des partis officiants sur cette déroute d’un de leur membre, à qui mieux mieux larmoyants, hurlants, vociférant, s’installant dans le confort de la martyrologie qui franchement fait rire tout le monde, pendant qu’invariablement les sectes poussent leur pion renouvelé, ayant rendu hommage à leur bestiaire, et qui lentement mais sûrement se fait son chemin dans les méandres de cette torpeur que l’on ose appeler la gauche, qui n’est que la face d’un Janus agité par les mêmes ficelles. De tout cela il ressort une impression légitime de dégoût pour tous les inféodés de ce système qui se réclament et se consolent. Fort heureusement les élections approchent à grand pas, et permettront de délivrer la France de tous ces repus du nouveau désordre mondial, dont l’un des dignes représentants est ce jour commis au banc des accusés de droit commun.
Je ne jette ici aucunement la pierre à quiconque mais je constate que cette infatuation dithyrambe fait passer notre Peuple pour ce qu’il n’est pas, un Peuple dupé par les aficionados de la torpeur, les louangeurs de la bestialité, les philosophes de pacotille qui ne rêvent que d’une seule chose, se conduire comme des satrapes dignes de la Perse antique qui a disparu corps et âme comme disparaîtront corps et âme leurs bellâtres addictions à ce nouveau désordre mondial, lorsque seront restaurées les valeurs éternelles des Peuples qui sont la Sagesse, la Beauté, l’Équilibre. Nous n’en sommes pas encore là, et le chemin sera encore empreint de tragédies romaines, je parle de la Rome de la décadence la plus répugnante qui soit, qui verra enfin sur ses cendres, la naissance de l’Ordre Mondial Naturel, soyons en certains, la Nature ayant horreur du vide, donc de l’abstraction, et revenant toujours à l’équilibre.
© Vincent Thierry