Contre-révolution

Contre-révolution

 

Ce petit monde est actuellement aux mains de tous les "ismes" qui marchent vers le même horizon, l'esclavagisme au service du parasitisme où de la barbarie, ce qui équivaut à la même chose. La propagande y bat son plein, dévoilant les ressources de la prébende de cette infatuation dont la complaisance est sans égale pour ses pairs, loques intellectuelles qui brillent du carcan de la pacotille pour institutionnaliser leur "révolution" inverse, leur petit "ordre mondial" qui n'est qu'une diarrhée collective des pustules qui se veulent dirigeantes du parasitisme le plus aigu et le plus trivial, sans aucun avenir sinon celui d'une autodestruction programmée qu'il convient d'accélérer par toutes les énergies disponibles afin de s'en délivrer à jamais. 

L'avenir, intuitivement, se rend compte qu'il y a quelque chose de pourri au royaume de l'illusion, et s'en vient à manifester et protester d'une colère naturelle par ces Pays d'Europe soumis à la bestialité de ce parasitisme le plus ordurier qui détruit ce monde au profit d'une caste renégate à l'humanité, celui de la dette. Les "pouvoirs politiques" envoient leurs chiens de guerre, bien dressés pour détruire toute contestation, des fauves prêts à tuer père et mère pour défendre les maîtres de leur pitance. Cela est-il étonnant dans une dictature qui n'a rien à envier au nazisme et encore moins au communisme ? Puisqu'elle en est la synthèse. Le goulag comme le camp de concentration est désormais le panache de chaque Nation sous le joug de la prosternation à ce parasitisme, où l'on voit le droit de tuer la vie le dessein de toutes les scories qui s'éplorent sur l'inconduite de l'un des leurs.

Avortement, euthanasie, relaxe des assassins et notamment des pédophiles, vaccinations forcées et obligatoires avec les poisons inventés par des multinationales pharmaceutiques, sont les principes des nouveaux commissaires politiques de la nomenklatura qui se dresse face à l'avenir qu'elle veut misérable, à tondre à souhait, avant que de l'annihiler lorsqu'elle sera pressurée au service des parasites. Dès lors les dés sont pipés des manifestations de l'avenir, récupérées par toutes les branches pourries de gauche comme de droite bêtifiantes et lénifiantes dirigées par le système et ses renseignements généraux afin d'inscrire dans l'émotion le vide total de la protestation. Manipulation, trahison, sont les mamelles psychologiques de ce viol des idées manifestées.

Ainsi, si l'avenir devait retenir quelque chose de ce vécu à la lanterne de la dictature des médiocres, c'est qu'il convient qu'il se batte à l'intérieur du système, phagocyte tout mouvement, toute institution, discrète ou non, afin de porter le fer là où il doit être porté, dans ces nids de faucons, scorpions, vautours associés aux nids de larves, de cafards et de vers qui pullulent alentour de leur voie inverse, dont la boulimie n'a d'égale que celle des sauterelles, plaie d'Égypte moderne qui se rassasie de la mort d'autrui, semant la famine, et qu'il conviendra pour l'avenir d'écarter de tout pouvoir de nuire. Cela viendra par une action systémique et non une action passionnelle, individuelle et non collective au sens anachronique qui se présente actuellement, toute action collective encadrée par les nervis de ce système en voie de disparition étant voué à l'échec.

L'action collective de ce jour désormais, si elle veut percer l'abcès du pourrissement qui l'englue, se joue sur la rapidité et l'efficience de l'information, et de la désinformation, elle ne nécessite ni réunion, ni manifestation, elle est action pure que seul l'individu est en mesure de déployer loin des nids et des lits de la propagande purulente des pouvoirs enchaînés à la barbarie. Cette lutte individuelle dans le consensus métapolitique qui ne peut s'ignorer aujourd'hui, se révèle la seule lutte potentielle permettant de rétablir les équilibres, les dépasser et réduire à néant les prétentions de la barbarie à laquelle sont alliés les doigts de sa main, gauche, droite, écologie, extrême droite comme extrême gauche, doigts manipulés par les puissances des carcans financiers qui entre eux déjà se battent farouchement pour s'établir pouvoir.

Ici, pas de lieu, pas de nom, pas de partis, sinon celui du Vivant, une fluidité totale, une souplesse sans limite, voici le choix que doit faire l'avenir s’il ne veut pas être récupéré par tous les combats d'arrières gardes ourdis par le système par l'intermédiaire de ses services spécialisés. À celles et ceux qui penseraient qu'elles et ils sont seuls, qu'elles et ils se souviennent du Printemps Arabe, et de la réalité objective du pouvoir du Peuple sur tous les mouvements quels qu'ils soient. Cet exemple doit devenir principe de la légalité comme du droit Humain le plus absolu, permettant ainsi de mettre en avant les manipulations grossières des pouvoirs encore en place, telle celle qui s'est déroulée dans les pays nordiques, permettant ainsi de faire face à toutes aberrations des pouvoirs systémiques et de convenance qui relèvent de l'idiotie congénitale lorsqu'ils prétendent défendre les Peuples alors qu'ils ne défendent que les intérêts privilégiés de castes  sans lendemain.

Le pouvoir aujourd'hui n'est pas au bout du fusil, mais au bout de l'égrégore formalisé par la rencontre diversifiée de populations concernées par un sujet sociétal, avec où sans l'intermédiaire des réseaux sociaux, la prise du pouvoir pouvant revêtir deux typologies, celle de l'action par le sommet ou bien celle de l'action par la base. L'une l'autre s'unissant en dernier ressort pour établir les nouvelles bases d'un pouvoir conjoint. Pour concrétiser cette dimension l'avenir doit donc s'orienter au-delà de toutes les tribus associées au parasitisme, partis politiques, de gauche, de droite, "écologique", syndicats, etc, tout en les infiltrant afin de les autodétruire, et initier cette densité populaire de laquelle émergeront les capacités nécessaires à la reprise en main des États, par les Peuples, pour les Peuples, avec les Peuples. Il n'y a ici singularité mais bien la seule réalité existante, le pouvoir n'appartient à personne, il appartient dans le cadre de nos démocraties aux Peuples, ici se tient donc le lieu du juste retour des choses par-delà la vacuité de l'innommable, de l'errance, du parasitisme, ces fléaux que traîne le monde comme les prés le chiendent, et dont l'avenir doit à tout le moins immobiliser le facteur de destruction de nos sociétés humaines.

© Vincent Thierry