L'Histoire
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- Catégorie : Civilisations
L’Histoire
L’Histoire, ah ! Vous me parlez d’Histoire, mais savez-vous ce que recoupe ce terme exactement : l’aventure Humaine depuis La Bible, l’aventure Humaine depuis Jésus-Christ, l’aventure Humaine depuis Mahomet ? L’aventure Humaine depuis 1789 ? Pâles horizons que tout cela, histoires à dormir debout, ankylosées dans la réécriture chaotique de tous les benêts en mal de pouvoir, nés de cette stupidité du non-esprit qui veut que tout commence avec lui, que tout s’ordonne autour de lui, que tout se fasse à partir de lui ! Non ! L’Histoire Humaine ne ressort pas de ces histoires réécrites qui pullulent et dont on veut nous faire accroire qu’elles sont la réalité de notre Monde.
Notre Monde n’est pas né il y a six mille ans, encore moins il y a deux cents ans, mais porte en lui l’âge souverain de quatre milliards cinq cents millions d’années, et on ne peut que rire en voyant ces grains de sable, historiettes nées pour soumettre, se valoir l’Histoire Humaine. Ce monde, notre Terre, a connu de multiples civilisations avant de connaître la nôtre en totale déshérence, de laquelle naîtra, j’en suis certain le renouveau et l’approche des civilisations précitées.
La Terre, minuscule grain de sable dans la Galaxie, elle-même minuscule atome dans les milliards de galaxies qui nous entourent, elle-même minuscules électrons parmi les milliards d’univers qui nous observent, serait donc née il y a, allez soyons gentils avec ces pauvres Historiens qui nient le réel, 12000 ans, avec la civilisation de l’Indus. Et là que l’on s’amuse sérieusement. Le Sanskrit, langue d’origine de l’Humanité, nous conte une autre Histoire, notre Histoire, une Histoire pleine de fureur et de sang, de beauté et de Chant, une Histoire Humaine dont nous ne sommes sous le joug de la profanation des Idées que de pauvres vermisseaux en voie de son esclavage. Une Histoire majestueuse qui ne doit rien à l’illusion, la pantomime, les historiettes réécrites, la bêtise, dulcinée de l’immoralité et surtout de la duplicité.
À l’heure où les archéologues commencent à trouver des monuments dépassant la fiction, notamment au Japon, et dans ces Pays d’Asie hier encore sous le joug du communisme, il est temps de regarder avec réalisme cette Histoire Humaine dont le creuset bâtisseur se trouve dans ce que l’on appelle l’Inde aujourd’hui. Les textes qui n’ont pas été réécrits à la sauvette pour préserver l’inféodation d’un pouvoir usurpateur, toujours usurpateur, démontrent, notamment avec le Mahabarata, qui est entre autres la description d’une guerre menée pendant quatre mille ans, l’existence de civilisations antédiluviennes, qui maîtrisaient les cieux comme la terre, les eaux comme l’air, qui connaissaient la fission nucléaire et entretenaient une voie de vivre sans commune mesure avec celle que nous vivons actuellement, basée sur le respect de la Vie, la connaissance, le savoir et la culture.
Non, l’Humanité n’est pas née de fossiles simiesques en Afrique, qui dans la dérive des Continents n’était en aucun cas ce continent que l’on connaît actuellement, l’Humanité est née de la rencontre de civilisations bâtisseuses, venues de ces poussières d’étoiles que nous appelons des planètes, comme demain viendront les Humains bâtir sur d’autres planètes par d’autres Galaxies.
Civilisations en harmonie ou en conflits, dont nous sommes issues, et que d’une manière ou l’autre nous rejoindrons, après avoir dissipé ce mensonge total duquel nous sommes les détenteurs, un mensonge si grotesque touchant tous les sujets vitaux de la Vie, de ses origines, comme de ses types d’organisations comme de structures, qu’il prête vraiment à rire si ce n’était à pleurer de sa bêtise et de ses arguments qui ne résistent en aucun cas devant la réalité.
Nous vivons dans la virtualité façonnée par les pouvoirs qu’ils soient politiques, religieux, tous axés sur la systémique du mensonge et de ses arguties. À telles fins que devant les dernières découvertes des villes englouties au Japon, les Historiens confondus doivent penser rapidement à réécrire ce tissu de mensonges qu’est l’histoire réécrite. Le temps viendra de cette réalité renvoyant aux basses-fosses de l’ignominie les pléiades de ces mensonges, principalement historiques, qui permettent d’asseoir des pouvoirs sans noms, criminels par essence, car ne souffrant aucune contestation sur leur socle reposant sur le fruit sablier du temps qui en viendra à bout, naturellement.
Les Sciences doivent ici s’interroger et renvoyer à leurs chères études tous les anthropologues de pacotille, les archéologues de la bêtise, les darwinistes impénitents, les psychologues d’urinoirs, les relativistes introvertis, les historiens de la paresse, tous ces palefreniers de pouvoirs, qui religieux, qui politiques, les honorent afin de conserver leurs prébendes et surtout faire en sorte que les Êtres Humains ne sachent en aucun cas d’où ils viennent.
Cela viendra, lorsqu’on aura débarrassé les centres de recherches de tous les caciques de l’impuissance, les béni-oui-oui oui de la diarrhée verbeuse des politiciens qui ne veulent voir dans l’Humain qu’une source de profit, une seule tête. Cela viendra lorsque l’Être Humain se dressera sur ses deux pieds et recherchera ses véritables origines, au lieu de se courber immodestement en attendant qu’on lui offre le joug qu’il implore pour surtout ne rien faire, ne rien dire.
Ce n’est qu’une question de temps, et ce temps viendra très vite devant la désintégration de cette civilisation que nous vivons qui est à l’agonie, agonie économique, agonie intellectuelle, agonie spirituelle, qui subit de plein fouet cette contraction temporelle de laquelle elle ne se relèvera en aucun cas. Car il ne suffit de cacher, il ne suffit de réécrire, il ne suffit de diffuser l’ignorance, il ne suffit de faire accroire le mensonge, la vérité toujours triomphe.
© Vincent Thierry