Bruitage de l'avanie

Bruitage de l'avanie 

Écoutez ces hurlements de loups, cette curée envers le Droit, le Droit des Peuples à disposer d'eux-mêmes ! Voyez la course aux déclarations, de droite, de gauche, du centre, de cette écologie politique, une seule voix de mépris pour le Peuple Grec ! Et vous doutiez encore qu'existe un seul démocrate dans ces meutes assoiffées de prébendes, difformes et bouffies d'orgueil que cela en est à vomir.

Regardez-les se réunir à huis clos, décrétant la mise à mort du Peuple Grec après l'avoir soumis pour des générations à l'usure criminelle fixant ses taux de vingt à vingt-cinq pour cent sur des emprunts, sur lequel l'aréopage des banques a bien voulu concéder quelques remises, car enfin ces petits milliards concédés ne concernent qu'une partie des intérêts. Outrance de la perversion, mépris global des Êtres Humains et des Peuples, voici l' "europe" dans sa gloire, et vous ne le saviez pas ! Et enchantant cette cohorte de l'injure, voyez toute cette presse aux ordres relayant la mort du Peuple Grec, la charogne parlant de la carotte et du bâton joué par ce tandem qui ne représente ni le Peuple de France, ni le Peuple Allemand, comme si la vie d'un Peuple se jouait sur les planches du théâtre de guignol !

La mélodie se répercute dans cette fresque dantesque qui s'appelle g20 qui ne représente que lui-même, sacre de l'esclavage des Peuples, où l'on voit en coulisse un Président attendre plus de dix minutes un autre Président, suprême humiliation pour le premier, humiliation de sa Nation en son nom, humiliation de notre Peuple à genoux devant le dragon rouge ! Et l'on accorde de l'importance à cette comédie qui en fait n'est que larbinage à l'usure, et on devrait s'intéresser à cette mascarade qui empuantit notre sol, tant son respire rouge brun reflète bien là la dictature de l'usure sur ce monde, avilissant les Peuples, se cachant dans les haillons d'une démocratie qui n'existe plus que comme propagande persuasive.

Qui peut en douter aujourd’hui ? Personne, même pas les aveugles. Alors que faire face à ce diktat, entrer dans cette résistance des idées, qui peuvent encore être émises, et surtout agir, par insinuation et infiltration de toutes les strates humaines défendant cette reptilité afin de leur substituer le pouvoir de la Capacité, qui saura rendre aux Peuples leur légitimité inaliénable. Ce travail sera long, car nettoyer des écuries où se pavanent tous les ismes, issus de ce socialisme de l'errance né des illuminations ténébreuses de ces illuminés de Bavière, financés par la mafia de l'usure, qui depuis des siècles ravage nos Pays d'Europe, ne se fera pas en un seul jour.

La crise Grecque aura à tout le moins permis aux Peuples de s'apercevoir par qui ils étaient dirigés, que leur indépendance souveraine n'existait pas, qu'une oligarchie usuraire dans l'errance et par l'errance gouvernait leur Nation par pion interposé, vendu comme des marques de lessive par une presse aux ordres tel ce fameux socialiste investi par le Bilderberg et consorts. Les Peuples auront compris, s’ils veulent demeurer libres, qu'ils ne pouvaient continuer à voter dans l'aveuglement, pour ces marques de lessive masquant leur vassalité à l'usure. Voici venu le temps de la maturité pour les Peuples s'ils veulent survivre à cette barbarie.

Et la Grèce, dans tout cela, mais la Grèce ne s'en portera que mieux de sortir de cette zone blafarde de barbelés où les kapos font la Loi, une Grèce libre de battre sa monnaie représentant son économie réelle et non cette économie virtuelle et pantagruélique ne servant que les intérêts de l'usure. Le Peuple Grec retrouvera sa fierté et sa noblesse face à cette abracadabrantesque construction issue de l'esprit malade de l'errance, ne reconnaissant rien sinon son simple profit, bubon qui explosera inévitablement et dont on voit ce jour l'arrogance et la vanité décuplée comme jamais. La Grèce ne sera perdue dans ce vide sidéral, retrouvera ses appuis naturels en ses alliances indéfectibles et son Peuple libéré de l'errance comme de l'outrance pourra enfin regarder vers l'avenir, au-delà de cet horizon dans lequel on voulait le voir en ses générations se perdre pour répondre aux besoins abyssaux des barbares de ce monde.

Et par-delà la Grèce s'annoncent d'autres Pays dans ce cycle de renversement des dictatures qui s'autorisent, Espagne, Portugal, Italie, France, dont les arrières petits-enfants n'ont pas à être esclaves du pourrissoir universel en lequel se conjuguent l'incapacité et le mensonge, la ruine des Nations, pour l'hypertrophie de quelques Êtres souffrant de cette atrophie multimillénaire née d'une incapacité fondamentale à toute création.

L'utopie ne dure qu'un temps lorsqu'elle est bâtie dans et par la virtualité, est éternelle lorsqu'elle est bâtie dans et par la réalité, cette réalité qui ne souffre d'aucune fatuité, voyant l'Être Humain en ses racines profondes, émergeant vers le monde, puis au-delà de ce monde par une reconnaissance naturelle, structurelle et organisationnelle de son Identité souveraine, respect et respecté par la multiplicité des Identités naturelles.

Ainsi ce jour nous devons-nous d'être tous Grecs et non esclaves consentants de cette difformité enfantée par la difformité, et en conscience nous élever contre sa rapacité qui cherche à détruire le sang des Peuples pour prospérer sur leur décomposition.

http://www.internationalnews.fr/article-dossier-crise-de-l-euro-bankers-87900756.html

© Vincent Thierry