Le réveil viendra
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- Catégorie : Civilisations
Le réveil viendra
Dans la rareté des orbes de ce temps, alors que se lèvent les vents de la famine, alors que l'arrogance devient perpétuité du délire que tout un chacun devrait admirer, les Peuples, puisatiers, s'avancent, au-delà des scories et de l'abîme. Et nous voudrions, dans la mesure de l'infini, le croire, tant est dantesque la lèpre qui ronge le corps de l'Humanité, qu'il faut voir dans sa réalité, une lèpre bouffie d'orgueil dont le fanion est la vanité, enfiévrée par l'absence de la résistance des Peuples, en croyance de son invincibilité, se permettant tout, le crime comme l'ignominie, la traîtrise comme la forfaiture, alliances de l'atrophie qui parade.
Parjure de la Vie délibérant dans le cadre de réunions sans queue ni tête pour s'absoudre de sa lâcheté, car il faut être un lâche pour prendre les Peuples en otage, un couard se cachant derrière ses chiens de guerre, pour oser vouloir instituer une journée de l'usure, diminuer les retraites, affliger les innocents de la barbarie de ces banquiers ignobles dont les Peuples doivent assumer l'avanie. Et bien pire encore, un rouage de la dictature qui s'avance, un rouage de cette machinerie de l'enfer qui a créé cette crise mondiale, cette "europe" minable avec son "euro" ridicule, afin d'asseoir sa gouvernance mondiale. La gouvernance de l'errance, raffinée dans l'exaction, les tueries collectives, telles qu'on commence à les cerner en Libye et ailleurs, afin de préserver cet infini privilège de s'accroire au-dessus des Lois Humaines.
Ce "bétail" pour cette caste de vampire, usuriers en puissance, tenant dans leurs mains ces gouvernements de polichinelles, avançant leurs pions avec dextérité, l'un tombant pour viol, l'autre déjà se voyant couronné, tout en aidant le pilier de l'errance en ses difficultés. Et nous pourrions ainsi citer jusqu'à la fin des siècles cette horreur qui se veut conquérante, aux muses renommées, Staline et Hitler, leurs Dieux mille fois partagés par leurs statuaires de reptiles qui soumettent au joug les populations de ce monde. Et pour en connaître les noms et les nombres, qu'il suffise de taper sur n'importe quel ordinateur, banque, banquier, et reconnaître leur toile araigne par ce monde. Ribambelle de passe-droit, dont les mafias comme les États se servent, afin de blanchir dans de belles vitrines l'argent du crime, lessivage dantesque qui inscrit la réalité dans cette virtualité qui se prononce et dont la bouffonnerie n'échappe à personne.
Telle qu'on la voit dans notre France en dictature, lorsqu'un homme décide au nom d'idées claires de se présenter aux élections présidentielles en tant que socialiste, se voyant aussitôt porté aux bancs des accusés par tous les féaux des sociétés de "pensée", agenouillés devant le veau d'or, dont les pions sont portés en triomphe par l'opportunisme médiatique, dont les coachs, sordides personnages trempant dans le trafic d'armes, l'usure de la pauvreté, s'idolâtrent en leur perversion qu'ils appellent du saint nom le "nouvel ordre mondial", abîme consternant de tout ce que peut engendrer la décomposition de la Vie.
Abîme fauve où s'inscrivent la dégénération, l'aporie, et la négation du vivant au profit de la sainte usure qu'il faut applaudir, utilisant et manipulant, concaténant et ciblant avec toujours ce seul objectif : détruire et détruire encore. Belle force que celle-ci insinuée dans tous les pouvoirs, ruisselante de sang, ce sang des Humains, ce sang jamais confronté aux tribunaux internationaux qui ici pourraient trouver matière à plaider, tribunaux tenus en laisse, tribunaux stériles, obéissants et serviles.
Les écuries sont pleines, noyées par l'incapacité, la prébende, telle celle distribuée sans vergogne dans cette cour des miracles qu'on ose appeler le parlement européen où en pointant sans participer à quoi que ce soit on touche environ 73 euros journellement, tandis qu'officient les pointeurs dans des officines privées pour le compte des banques en faisant rémunérer leurs interventions jusqu'à 10000 euros, et cela n'est qu'un grain de sable dans cette tour de Babel qui s'engraisse sur la sueur et le sang des Peuples, tour de Babel qui se permet de donner des ordres aux Peuples sous le joug, par la menace, le meurtre n'en doutons pas, l'assassinat moral ou physique.
Poubelle de ce monde qui ne mérite qu'on s'y arrête, qui ne remet pas en cause les Institutions, mais bien, or quelques personnes intègres, leur contenu, toute cette bave de l'inféodation qui devra être asséchée par le soleil de la capacité. Ce jour viendra, n'en doutons absolument pas. Les Peuples se réveillent, et sauront renaître des cendres qu'on leur prépare.
La France doit donner l'exemple en 2012 de cette renaissance en évacuant cette morbidité bouffie d'orgueil, en déchirant ce traité de 1973, en reprenant son droit de battre monnaie, en sortant de cette tour de Babel, où elle est esclave de l'Allemagne, au nom d’un empire mort-né qui ne sera jamais celui de Charlemagne, mais bien celui de l’usure accouplée à la bestialité, une France qui de nouveau rayonnera de par le monde et créera la véritable Europe, celle des Patries, loin des sordides illuminations de la destruction qui jusqu’à ce jour poursuit son œuvre, mais qui ne pourra impunément la poursuivre lorsque les Peuples réveillés de la torpeur à laquelle ils sont soumis, se mettront en marche pour demander des comptes à cette singularité qui s’autoproclame règne de ce monde, de quel monde parlons-nous ?
Un monde de larves non pas embastillées, mais réduites au servage dans ces merveilleux camps de concentration enchantés par tous les pseudos philosophes qui s’auto couronnent dans leur orgueil démesuré, chantres et apologistes de la mort qu’il faudrait applaudir !
Allons courage, poursuivons implacablement notre devoir de Vivant qui n’est pas celui de rabaisser et de s’inféoder à la liturgie de l’usure, mais bien d’éveiller afin que l’Humanité en soit enfin libérée.
© Vincent Thierry