Requiem
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- Catégorie : Civilisations
Requiem
De la Rome décadente, en voie de désintégration, notre civilisation en a les attributs, et notre siècle marquera sa chute. Une chute inévitable dont les fumerolles s'annoncent dans cette tartufferie du Pouvoir laissé entre les mains de la gabegie et du déshonneur. Si nous regardons attentivement, non comme contenu, mais absorbant le contenant et le contenu sans la moindre équivoque, nous voyons les failles de cette non-aventure Humaine marquée par le subterfuge, la violence d'état, le coup d'État permanent de toutes les fioritures d'une plèbe qui s'accroît dominance en fonction du caractère monétaire de ses possessions matérielles, exigence de toute perversion s'érigeant maîtresse alors que cette lie de l'Humanité n'est en vérité qu'esclave, condition qui se voudrait litière de tout un chacun de par ce vaste monde.
Ce règne de la médiocrité où l'on voit trôner des hystériques, s'agglutiner en prébendes des ignorants et des parasites, ne tient que par le miracle de la coordination du mensonge accouplé au viol systémique des corps, des esprits et des âmes, des corps en imposant un métissage forcé, des esprits en imposant une pensée unique de la débilité, des âmes en imposant une religiosité de la reptation, affligeantes dénatures qui ruissellent une eau saumâtre dans laquelle se baignent tous les pourrissoirs de la pensée, de pseudos philosophes, de pseudos artistes, de pseudos politologues, de pseudos journalistes, qui n'ont pour trait commun que leur soumission à l'avilissement, à la permissivité, à la logorrhée de l'inutilité.
Ces faces qui paradent sont trop facilement reconnaissables à leur morgue coutumière, blafarde, circonscrite dans cette bave immature de l'aporie des sens, marque d'une inculture remarquable qui étale son petit savoir comme on étale de la confiture sur une tartine de pain moisie. La faconde de ce mystère de l'inanité tient dans son aperception de la réalité, un tout dévoué à la virtualité dont il tire vanité, grossière démesure de l'affliction qui ronge cette morbidité, alliance d'une supériorité, qui n'est que le reflet éloquent d'une infériorité génétique, qui masque l'inintelligence avec cette secrète ardeur de l'incapacité, qui en découle naturellement.
Car la Nature est là pour faire tomber cet édifice lamentable qui s'autocouronne en son abjection, annonce qui bientôt sera consumée par déshérence, déshérence de la Vie à ces institutions, emplies de reptiles, dans lesquelles se battent encore quelques Humains, déshérence de cette boue glauque, en laquelle, apatrides, les liturgies de la bêtise s'accouplent avec les liturgies de la bassesse, car ainsi va l'Histoire qu'elle ne s'arrête dans l'immondice, le contourne et va son chemin annonçant le triomphe de l'Humain par les valeurs éternelles qui sont la densité de sa réalité.
Lorsque la vêture est usée jusqu'à la corde, il convient d'en changer, et ce changement ici se manifeste par le délaissement. Ce délaissement se concrétise par l'abandon du système politique, vote, contre Vote, vaste leurre auquel plus personne ne croit, voyant un gouffre séparer le vivant de cette atrophie, devenue colossale, sanctionnée par des statistiques éloquentes : les taux de participation aux élections n'ont jamais été aussi faibles et le seront encore plus dans les années à venir.
Un vent de Carthage se lève inexorablement pour renverser cet abîme qui se veut gouvernance alors qu'il ne représente en tout et pour tout qu'à peine quinze pour cent du Peuple en France, et encore moins dans le cadre de l'europe dictatoriale qui se façonne. La crise économique, inventée de toutes pièces par les négus omnipotents qui se voudraient gouvernance mondiale avec droit de pillage, de cuissage, et tutti quanti, immerge les Nations dans une fétidité sans nom qui accélère la propriété de ce rejet des larbins politiques de tous bords enchâssés dans cette colonne infernale dont la morgue, le mépris, l'outrance n'ont jamais connu un tel paroxysme.
Cette accélération est parfaite pour une prise de conscience globale qui inévitablement fera tomber les piliers de cet échiquier bâti sur du sable, un sable rouge de sang et de sueur, une cacophonie byzantine qui trouve son expression dans cet exemple que vit notre France livrée à la barbarie, une France où au lieu de stigmatiser la pourriture de l'usure, on stigmatise les malades des classes qui travaillent, au mépris de la réalité qui veut qu'il existât une couverture maladie universelle qui est la source unique du déficit de la sécurité sociale: j'invite tout un chacun à visiter nos hôpitaux, les salles d'attente des médecins pour voir que le monde entier se fait soigner aux frais des travailleurs qui cotisent à la sécurité sociale.
Au lieu de légiférer pour éliminer cette source insondable de gabegie, la barbarie culpabilise les travailleurs honnêtes et non seulement ne lutte pas contre la fraude mais encourage la fraude en n'éliminant pas cette CMU lamentable. La barbarie est là, dans ces ectoplasmes de gouvernement qui font rire n'importe quelle personne éveillée. Voici ce que la majorité des Peuples voit : des nains politiques agités par les mains de l'usure dont le parterre de prébendiers, immondices de nos Pays, se love pour fortifier l'empire du néant, l'empire du métissage, de la pensée unique, de cette bestialité que l'on nomme le "nouvel ordre mondial" en voie inverse de la Voie. Et c'est pour cela que les Peuples devraient aller voter ? Pour cette défiguration de la Vie, pour cette dictature de la bestialité ? Non, les Peuples le comprennent, il est temps de renvoyer tous les tenants et les aboutissants de cette façade, de ce paraître, de cette vanité, aux poubelles de l'Histoire, car la Vie des Peuples, des Nations, des Races, de l'Humanité est en jeu aujourd'hui, du fait de ce cancer qui ronge comme un parasite le corps naturel du Vivant.
Il fut un temps où cette outrecuidance eut été balayée par les armes, - et dans le cadre de la restauration de la réalité du pouvoir il conviendra de définir que chaque citoyen soit armé, seule garantie légale permettant de faire respecter la Démocratie - mais ce jour baigne dans les nuées de la virtualité, engraissées par des médias aux ordres, commettants de l'indispensable propagande n'ayant pas pour but d'élever les Peuples mais de les rabaisser en dessous de l'échelle du singe, de manière à ce que ces troupeaux, casques hi-fi sur ou dans les oreilles, téléphones portables en mains ( accélérant les processus de tumeurs au cerveau dont la recrudescence trouve son terrain favori dans notre jeunesse), paressent dans l'ignorance mais surtout la culpabilité et bien entendu perdent tous repères sociaux, famille, Nation, Honneur, pour ce faux-semblant avide d'imbécillité chronique que l'on ose appeler culture, encensant la pédanterie de pseudos philosophes, de pseudos politiciens comme de pseudos économistes dévoués à la cause de la destruction de la Vie.
L'incarnat de ce sida intellectuel brille sur toute la planète, écumant son ridicule, ses prosternations, et ses utopies, masquant le but méprisable constitué, la mise en place d'une dictature de niais dominant la niaiserie. Cependant dans ce cloaque de cloportes subsiste l'anima, cette rémanence formelle issue de la légitimité tant des familles, tant des Peuples, tant des Races, tant de l'Humanité, invincible, car forgé dans les chromosomes de l'Être Humain, ainsi tout espoir n'est pas perdu, que l'on se rassure, la preuve en est de ce désintérêt de cette foutaise que l'on ose appeler "politique", qui se révèle décérébration de toute valeur Humaine.
Face à cette immondice la majorité des Êtres Humains se dresse contre la félonie, la traîtrise, l'hilarante pugnacité du parasitisme, la duplicité et ses féaux. Les réseaux sociaux se tressent, la contre-révolution est en marche, et l'on peut remercier ici tous les tyrans, toute cette litanie de la reptation et de la prosternation, tous ces sodomites "intellectuels" qui proclament la débilité comme devenir. A contrario de leurs desseins, elles et ils ont permis de voir lever dans les Peuples les anticorps nécessaires pour destituer à jamais ce règne de l'acculturation, de la domestication, de la dépravation, du déshonneur.
Carthage brûle et ce ne sera que sur ses cendres que le triomphe de l'Être Humain labourera son sillon vertueux qui mènera à la réalité l'illusion et sa précarité afin de les ordonner dans la capacité qui n'est pas celle de l'atrophie, mais bien celle de l'harmonie, mot incompréhensible tant par les vautours, les cafards, les serpents, qui s'imaginent déjà règne alors qu'ils ne règnent que sur leur atrophie, et en aucun cas sur le monde, l'Humanité, ses Races, ses Peuples, ses Ethnies, ses Régions, ses Nations !
Le temps, allié précieux et invincible, a commencé son compte à rebours de cette décomposition, et lentement préfigure dans le creuset des anticorps les arcanes de ce que sera le monde de demain. Un monde libéré de la dictature du néant, de l'exaction, de l'usure et de l'atrophie.
© Vincent Thierry