Le traité de la honte

Le traité de la honte

 

Je vous le dis en toute sincérité, ce monde est aux mains des métastases politico financières qui se nourrissent du sang des Peuples. Le cas de la Grèce est des plus signifiants : que voyons-nous, sinon l’usure se précipiter dans l’escarcelle de ce Pays où dans le cadre de ses engagements « européens », il n’y a plus rien à recevoir, sinon le sang et les larmes de son Peuple. Le traité de Versailles en son temps n’a pas fait mieux, dirigé par les mêmes mains répugnantes, celles de l’asservissement. Quand donc les Peuples auront-ils le courage de se dresser contre cette peste rouge brune qui emprisonne la Liberté, la Liberté de prospérer, la Liberté de penser, de s’autogérer par-delà le cannibalisme ordurier dont font preuve tous ces rouages de ce désastre planétaire représenté par les basses-fosses de ce consortium menant à l’agonie le Vivant ?

La Grèce, sortant de cette infâme prostituée que l’on nomme l’europe peut retrouver le sens et la direction de sa place planétaire, étant l’une des places fortes du commerce maritime par cette mer Méditerranée que certains considèrent comme leur chasse gardée. En reprenant son droit de battre monnaie, elle évite immédiatement de payer des taux usuraires à tout le parasitisme consanguin de cette planète, et par là même retrouvera sa dignité, quelle que soit la valeur de sa monnaie, qu’elle dévaluera s’il le faut au stade de la roupie ce qui n’a aucune importance, bien au contraire, car facilitant les échanges commerciaux, les exportations, et l’afflux massif de capitaux.

Quelle valeur a donc la monnaie aujourd’hui : aucune, elle ne représente que l’intérêt de l’usure, un chancre sur l’Humanité qui veut conserver ses privilèges. Gageons que la mise à mort de la Grèce révèle ses caractéristiques, qui rappelons le furent à l’origine de la Démocratie et donnèrent à nos Esprits la parole des plus grands philosophes, que l’on veut ignorer aujourd’hui pour apprendre l’incongruité, la bêtise et surtout le mensonge, si bien régulé dans nos écoles, nos lycées et nos universités.

Que la Grèce reprenne son indépendance, balaie les girouettes qui accentuent sa décadence, représentant les banques qui l’ont conduite à cette désespérance. Comment une Nation qui est un phare et le restera de par son Histoire un phare pour l’Humanité, peut-elle se laisser domestiquer par tous les Byzantins de ce monde ! L’esprit de Sparte doit y revenir, sans hésitation, car à quel devenir les émirs de l’impuissance condamnent-ils ce Pays et son Peuple, sinon qu’à sa dislocation, son paupérisme le plus ignoble, touchant les plus faibles !

Les peuples ne sont pas des larves, les Peuples ne sont pas des esclaves de cette orientation qui signe là sa propre déshérence, les Peuples doivent venir à bout de cette dictature de l’argent imposé par des nains qui n’ont d’autre désir que de détruire pour mieux se nourrir. La Vie est sacrée, et celles et ceux qui se coalisent contre la Grèce ne méritent en aucun cas le nom d’humain, ce sont des non-humains qui entachent la réalité Humaine par leur perversité et leur délirante auto consécration. Le combat qui se mènera demain sera celui de l’Être Humain contre ces non-humains, qu’on se le dise, il n’y a pas d’autres combats plus nobles que celui pour la Vie et non pour l’asservissement de la Vie.

Demain les Peuples s’éveilleront et alors un vent de Carthage s’élèvera du Nord au Sud et de l’Est à l’Ouest, pour renverser tous les pouvoirs iniques de cette médiocrité qui se veut dirigeante, incapable de créer quoi que ce soit, sinon que de reproduire, ou de voler ce que d’aucuns construisent, tourbe de l’impuissance qui se veut génératrice de tous les bonheurs illusoires, qui confinent l’Humanité dans une échelle où le singe est à cent et l’humain à 1.

La contre-révolution doit s’avancer désormais dans chaque allée des pouvoirs, dans chaque secte, dans chaque société de pensée, marquer son engagement dans le délitement de ce parasitisme qui ronge les Institutions fussent-elles Nationales comme internationales. Le temps vient du nettoyage des écuries d’Augias, où le mensonge roi s’éternise dans la duperie, la traîtrise, la forfaiture. La Grèce doit amorcer cette contre-révolution, telle qu’elle s’initie dans chacun de nos Pays d’Europe livrés à la barbarie et à la médiocrité.

Face à ce qui s’apparente à un traité de Versailles, elle doit balayer les pouvoirs qui l’immobilisent et reprendre le pouvoir dans sa Nation, cette Nation née d’un Peuple qui saura rebâtir avec sa propre monnaie son destin historique qui n’est pas celui de se voir esclave du parasitisme le plus délirant que le monde ait connu, où l’on voit s’engraisser ses acteurs sans la moindre émotion, non humain par excellence se gargarisant et se vautrant dans la fange qui les conduit à ce précipice qui les verra devoir rendre compte aux Peuples de leurs actions de destruction. Cela viendra, soyons en assurés. Lorsqu’un chat a faim, il chasse et ne se repose pas, lorsqu’un chat a le ventre garni, il dort. Continuez donc Messieurs les non-humains à vampiriser le sang des Peuples, à le paupériser sans la moindre dignité, lorsque les Peuples n’auront plus rien à manger, vivront dans la famine, que Dieu vous garde, car le sang parle au sang, la nature à la nature, et la contre-révolution qui s’avancera à ce moment-là ressemblera au plus vaste carnage que l’Humanité n’ait vécu.

Comme Ponce Pilate, bien nombreux dont je fais partie s’en laveront les mains, et ce n’aura été de prévenir les pulsions naturelles des strates Humaines que l’Histoire avec un H majuscule démontre, et non l’histoire avec ce h minuscule ridicule voté par des incompétents, qui contredira cette action. Tout Peuple sous le joug se révolte, tout Peuple que l’on tente de détruire se révolte, tout Peuple que l’on contraint dans un goulag un jour ou l’autre fait exploser ses chaînes et libère une énergie telle que rien ni personne, quelles que soient les armes que l’on emploie, ne peut arrêter, ainsi en va-t-il de la loi naturelle de la Vie, qui ne peut se configurer dans des métastases n’ayant pour but que de détruire, mais bien dans la multiplicité constructive.

Que la Grèce donc, cesse de se ployer et se relève de l’infamie qui lui est faite, en renvoyant à leurs chères études tous ces « techniciens » de la destruction, pour enfin mettre en place un gouvernement sans état d’âme, qui reprendra le droit de battre monnaie,  et réinsérera dans le monde la place de la Grèce en tant que pôle commercial universel. Il suffit de peu de chose, s’extraire de ce pourrissoir que l’on nomme l’euro, brûler les traités iniques rattachant la Grèce à cette europe de larbins dévoués.

Cet exemple suffira pour que d’autres Nations embrayent et naturellement se rangent derrière la Grèce pour la protéger contre l’avanie, la flexibilité, l’hypocrisie, la bêtise, le mensonge de ces organismes internationaux chargés de mettre à mort les Nations.

© Vincent Thierry