La famine
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- Catégorie : Civilisations
La famine
Voici donc le mensonge permanent dans tous ses états, la reptation infecte devant les ressources, l’exploit constant de la génuflexion au profit du profit, et corrélation de ces étranges prouesses inverses on assiste à ce qui relève du pur crime contre l’Humanité, l’instauration implacable de la famine en Europe. Au nom de quoi ? Au nom de qui ? Toujours de l’usure et de ses grands argentiers, toujours de cette lèpre qui gangrène chaque espace de notre petite terre afin d’accumuler dans le népotisme le plus inversé le pouvoir de ses oripeaux, de ses liturgies, de ses incantations, de ce marasme inconditionnel qui voit l’Humain un loup pour l’Humain, une bête devenue, car ne croyez un seul instant que l’Être Humain descend du singe, mais bien au contraire devient animal dans cette compétition de la férocité qui ne tient en aucun cas compte de la réalité du vivant pour glorifier le veau d’or en son assomption.
Et cette glorification se voit dans toute sa splendeur dans ce cénacle d’usurpateurs en notre Europe laminée par la théocratie de la médiocrité, nid de pantins désarticulés qui se pavanent comme des zombis pour complaire à leurs maîtres, les officines financières qui dirigent en sous-main cette planète livrée à leur démesure, leur complaisance, leur arrogance, leur indéniable nature non-humaine. Car comment pourrait-on seulement se désigner Humain lorsqu’on laisse se perpétrer ce crime contre l’intelligence qu’est celui d’affamer des populations entières au nom de l’orgasmique trois pour cent défendus par tout ce que peuvent compter de traîtres et de félons les Nations qui se vendent pour le profit de l’usure, sans seulement demander l’avis de leur Peuple ?
Le fédéralisme a bon dos, devant cette outrancière et panurgique démesure, cette litote de la perversion, cet outrage à la vie, voyant ce jour la Grèce plongée dans le néant par ceux-là mêmes qui l’ont hissé dans le néant, voyant l’Espagne comme le Portugal se meurtrir, impuissantes Nations inféodées au prisme relatif d’une grandeur déchue qui s’immole de jour en jour, voyant l’Italie se prosterner devant les représentants d’une finance apatride qui ne cherche qu’à tirer profit de l’ignominie, voyant la France elle-même saborder son Industrie pour les feux de la prévarication comme de l’orgiaque bestialité de l’accroire.
Il n’y a plus aucune dignité, plus aucun couronnement, ici se tient le règne de la lâcheté, coordonnée par toutes les milices qui se vautrent dans la fange, par toute la puanteur de ce monde qui se réfugie dans le ventre mou de notre Nation si tant dispendieuse pour ce qui ne représente en aucun cas son Peuple, au nom de cette léthargie qui veut que l’on provoque par la médiatique errance interposée, la larme qui permet toute infatuation, toute dérive, toute composition orchestrée qui ne se relâche mais bien au contraire prend une ampleur jamais connue sur notre terre où doivent se retourner dans leur tombe toutes celles et tous ceux qui ont fait la France, comme dans d’autres Nations celles et ceux qui ont fait leur Pays.
Devant ce fléau qui s’abat sur nos Nations, il n’est qu’une réplique Républicaine, celle de créer le contre-pouvoir naturel nécessaire à l’évacuation des scories qui pourrissent les Institutions, toutes Institutions, des plus humbles aux plus téméraires, par le vote salutaire qui renverra à leurs chères études les falsificateurs de notre Histoire, les négationnistes de notre Histoire, les menteurs associés dans l’irraisonné leur demeure, qu’ils s’imaginent Temple de la Raison. Car la Raison ce n’est pas ce sacrifice à la déité de l’ordure, mais bien le relèvement par le haut de la Nation, par la capacité et non par la malhonnêteté qui y règne. Car la Raison ce n’est ni la génuflexion, ni la reptation, devant quelque ordre que ce soit, devant quelque consortium autorisé ou non, devant quelque fonds financier ou autre. Car la Raison ce n’est pas de profiter de ce système totalement pourri dont les flux financiers stériles corrompent la moelle, mais bien de se hisser sur le pavois de la justice et demander, sans jeu de mots, raison à la plèbe qui enlise la réalité Humaine, la réalité historique, la réalité économique, la réalité spirituelle.
Gouverner ce n’est pas trahir mais élever, et c’est en cela que ce jour baigne dans la terreur de l’idiotie, de la corruption, couverte des métastases de l’hypocrisie, de la subordination, de la parousie de l’inintelligible, la traîtrise à la Nation devant se développer dans l’ombre noire de ces Sarrois que la bestialité enfante. Non l’œil auxquels se réfèrent tant de soumis n’est pas celui qu’ils croient, il n’est ni celui de l’Éveil, ni celui de Dieu, mais bien celui du sommeil et celui de Caïn, la réalité le démontre dans toutes ses turpitudes, à l’image de cette «révolution» imaginaire de 1789 dirigée par l’ordre noir de Weishaupt, à l’image de cet épiphénomène inventé que fut celui du communisme qui sévit encore, et qui brille tant par ces cent cinquante millions de morts, dont 55 000 000 rien qu’en Chine en 1959, l’acier étant plus important que la Vie
Non, il n’y a aucune morale dans la corruption, l’abstraction, le mensonge, la bassesse, la traîtrise et la félonie lesquelles ce jour s’imposent avec une virulence sans nom, sinon celui sanctifié par les donneurs d’ordre, celles et ceux qui préparent la fosse commune de l’Europe, celles et ceux qui bâtissent des équations insipides sans tenir compte des réalités Humaines, celles et ceux qui acceptent de voir la famine s’instaurer aux fins non de réguler mais bien de s’empiffrer, de se garantir, de se vautrer dans la démence de la possession, ce gâtisme avancé qui a toujours détruit toute civilisation !
Et bien entendu il nous faut applaudir à cette mise en servage, bien entendu le respect des racines doit être honni, bien entendu nous devons toutes et tous nous prosterner devant l’usure, bien entendu tout un chacun doit devenir le genre, tout un chacun doit être mis au ban de la «société» s’il ne se soumet à la culture de l’acceptation, cette finalité inventée aussi de toutes pièces, au même titre que le racisme, et tous les ismes qui ont été portés, afin d’avilir la réalité et la soumettre à la virtualité.
Nous sommes dans la culture du néant et ce néant nous porte à l’acceptation, ne l’oublions jamais, et cette acceptation nous porte à nous contrefoutre de la famine qui s’instaure, il n’y a ici désormais par acculturation progressive que des zombis pour accepter ce sort, ces zombis qui portent si bien leur nom, greffés d’écouteurs toute la journée pour inhaler la pestilence et en faire leur lot quotidien, quand ils n’y participent pas directement.
Ce monde est à son tournant, et inéluctablement sombrera dans l’agonie, pour voir naître sur ces cendres le réveil des Peuples et des Nations qui saborderont inévitablement l’infantilisme des prédateurs, cette minuscule proportion qui s’imagine le pouvoir dans un inframonde dans lequel elle se cache et qui journellement se révèle aux yeux de publics effarés de se voir ainsi manipulés par toute la bassesse du monde.
Nous sommes loin, très loin de la notion d’Empire, de ces Empires construits qui sont les révélateurs de renaissance, nous sommes tout à fait dans l’inverse, le putride, le néant où les gnomes s’agitent pour se goinfrer encore et encore comme des cochons dans une porcherie, tandis qu’autour d’eux s’amoncellent des orages, des tsunamis qui n’épargneront personne.
Et ce ne seront les destructions de sites artistiques, philosophiques, politiques qui y changeront quelque chose, car la pensée est indestructible comme la Liberté qui est inscrite dans nos gènes, cette Liberté d’expression qui ce jour se trouve obérée par des lois iniques, à l’image des dictatures qu’elles relèvent, cette Liberté qui nous permet de ne pas accepter l’inacceptable, l’outrage permanent aux vivants, que subit l’Humanité dans sa globalité.
Et ce ne seront pas les destructions outrancières, les assassinats politiques, les atteintes physiques ou spirituelles ou intellectuelles, les atteintes à la vie privée par coups de téléphones anonymes, répliques formelles des agissements communistes dans les années 1950, qui y changeront quelque chose, il est déjà trop tard, le vent a semé, et le vent sème où il veut, et rien ni personne ne pourra faire taire les uns les autres, qui regardent le monde non pas à travers la lunette de la virtualité mais bien la lunette de la réalité. Pragmatisme, posons donc la question à cette chose que l’on nomme le Parlement Européen : que comptez vous faire pour que la famine cesse en Grèce et ne s’étende pas à l’ensemble des Pays Européens ? Nous attendrons une réponse dans cent mille ans et encore…
© Vincent Thierry