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Le but :

Semer la terreur dans toutes les Nations afin d’imposer le « nouvel ordre mondial », qui n’est autre que la nouvelle dictature mondiale.

« EI = Armée mercenaire de l’Organisation Terroriste de l’Atlantique Nord, elle-même le bras armé de la City de Londres et de Wall Street…

Créé, armé, entraîné et financé par l’occident et les roitelets du Golfe l’EIIL ou l’EI se purge de ses cadres maghrébens et libyens pour passer sous commandement géorgien, tchétchènes et ouïghour. Le chaos total est planifié s’étendre aux monarchies du Golfe, puis à la Russie et à la Chine. L’Iran vient de proposer son aide pour combattre l’EI aux états occidentaux impliqués, instigateurs de toute la terreur mondiale de ces trente dernières années, ceux-ci ont bien sûr refusé tant il est clair que si les Pasdarans iraniens et le Hezbollah libanais entraient dans la danse, l’affaire EI serait réglée une bonne fois pour toute en 15 jours…

Les soi-disant attaques aériennes des "coalisés contre l’EI" en Irak ne sont qu’un écran de fumée, qui donne le signal de la transformation plus avant de l’organisation mercenaire islamiste de l’OTAN. A ce titre, il est possible de qualifier "l’opération EI" comme étant une opération Gladio 2.0

Question: Étant les prochaines sur la liste de la propagation du chaos créateur du Nouvel Ordre Mondial, comment vont réagir la Russie et la Chine ?

– Résistance 71 –

http://resistance71.wordpress.com/2014/09/23/ei-armee-mercenaire-de-lorganisation-terroriste-de-latlantique-nord-elle-meme-le-bras-arme-de-la-city-de-londres-et-de-wall-street/

Qui compose "l’Émirat Islamique" ?

Thierry Meyssan

22 Septembre 2014

url de l’article :

http://www.voltairenet.org/article185337.html

Alors que l’opinion publique occidentale est abreuvée d’informations sur la constitution d’une prétendue coalition internationale pour lutter contre l’« Émirat islamique », celui-ci change discrètement de forme. Ses principaux officiers ne sont déjà plus des arabes, mais des Géorgiens et des Chinois. Pour Thierry Meyssan, cette mutation montre qu’à terme l’Otan entend utiliser l’«Émirat islamique » en Russie et en Chine. Dès lors, ces deux pays doivent intervenir maintenant contre les djihadistes, avant qu’ils ne retournent semer le chaos dans leur pays d’origine.

L’« Émirat islamique » a d’abord affiché son origine arabe. Cette organisation est issue d’« Al-Qaïda en Irak » qui combattait non pas les envahisseurs états-uniens, mais les chiites irakiens. Elle est devenue « Émirat islamique en Irak », puis « Émirat islamique en Irak et au Levant ». En octobre 2007, l’armée de terre US saisit à Sinjar près 606 fiches des membres étrangers de cette organisation. Elles furent dépouillées et étudiées par des experts de l’Académie militaire de West Point.

Pourtant, quelques jours après cette saisie, l’émir al-Baghdadi déclara que son organisation ne comprenait que 200 combattants et qu’ils étaient tous Irakiens. Ce mensonge est comparable à celui des autres organisations terroristes en Syrie qui déclarent ne compter qu’incidemment des étrangers, alors que l’Armée arabe syrienne estime à au moins 250 000 le nombre de djihadistes étrangers ayant combattu en Syrie au cours des trois dernières années. Au demeurant, le calife Ibrahim (nouveau nom de l’émir al-Baghdadi) prétend désormais que son organisation est composée largement d’étrangers, que le territoire syrien n’est plus pour les Syriens et le territoire irakien n’est plus pour les Irakiens, mais ils sont pour ses djihadistes.

Selon les fiches saisies à Sinjar, 41 % des terroristes étrangers membres de l’« Émirat islamique en Irak » étaient de nationalité saoudienne, 18,8 % étaient Libyens, et 8,2 % seulement étaient Syriens. Si l’on rapporte ces chiffres à la population de chacun des pays concernés, la population libyenne a fourni proportionnellement 2 fois plus de combattants que celle d’Arabie saoudite et 5 fois plus que celle de Syrie.

Concernant les djihadistes syriens, leur origine était dispersée dans le pays, mais 34, 3 % venaient de la ville de Deir ez-Zor qui, depuis le retrait de l’« Émirat islamique » de Raqqa, est devenue la capitale du Califat.

En Syrie, Deir ez-Zor a la particularité d’être peuplée majoritairement d’arabes sunnites organisés en tribus, et de minorités kurde et arménienne. Or, jusqu’à présent, les États-Unis n’ont été capables de détruire les États qu’en Afghanistan, en Irak, et en Libye, c’est-à-dire des pays où la population est organisée en tribus. Ils ont par contre échoué partout ailleurs. De ce point de vue, Deir ez-Zor en particulier et le Nord-Est de la Syrie en général peuvent donc être potentiellement conquis, mais pas le reste du pays, comme on le voit depuis trois ans.

Depuis deux semaines, une purge affecte les officiers maghrébins. Ainsi, les Tunisiens qui ont pris l’aéroport militaire de Raqqa, le 25 août, ont-ils été arrêtés pour désobéissance, jugés et exécutés par leurs supérieurs. L’« Émirat islamique » entend remettre à leur place ses combattants arabes et promouvoir des officiers tchétchènes aimablement fournis par les services secrets géorgiens.

Une autre catégorie de djihadiste fait son apparition : les Chinois. Depuis juin, les États-Unis et la Turquie ont transporté des centaines de combattants chinois et leurs familles au Nord-Est de la Syrie. Certains d’entre eux deviennent immédiatement des officiers. Ce sont principalement des Ouïghours, des Chinois de Chine populaire, mais musulmans sunnites et turcophones.

Dès lors, il est évident que, à terme, l’« Émirat islamique » étendra ses activités en Russie et en Chine, que ces deux pays sont ses cibles finales.

Nous allons certainement assister à une nouvelle opération de communication de l’Otan : son aviation repoussera les djihadistes hors d’Irak et les laissera s’installer à Deir ez-Zor. La CIA fournira de l’argent, des armes, des munitions et des renseignements aux « révolutionnaires syriens modérés» (sic) de l’ASL, qui changeront alors de casquette et les utiliseront sous le drapeau de l’«Émirat islamique », comme c’est le cas depuis mai 2013.

À l’époque, le sénateur John McCain était venu illégalement en Syrie rencontrer l’état-major de l’ASL. Selon la photographie diffusée alors pour attester de la rencontre, cet état-major comprenait un certain Abou Youssef, officiellement recherché par le département d’État US sous le nom d’Abou Du’a, en réalité l’actuel calife Ibrahim. Ainsi, le même homme était —à la fois et en même temps— un chef modéré au sein de l’ASL et un chef extrémiste au sein de l’« Émirat islamique ».

Muni de cette information, on appréciera à sa juste valeur le document présenté au Conseil de sécurité, le 14 juillet, par l’ambassadeur syrien Bachar al-Jaafari. Il s’agit d’une lettre du commandant-en-chef de l’ASL, Salim Idriss, datée du 17 janvier 2014. On y lit : « Je vous informe par la présente que les munitions envoyées par l’état-major aux dirigeants des conseils militaires révolutionnaires de la région Est doivent être distribuées, conformément à ce qui a été convenu, pour deux tiers aux chefs de guerre du Front el-Nosra, le tiers restant devant être réparti entre les militaires et les éléments révolutionnaires pour la lutte contre les bandes de l’ÉIIL. Nous vous remercions de nous envoyer les justificatifs de livraison de l’ensemble des munitions, en précisant les quantités et qualités, dûment signés par les dirigeants et chefs de guerre en personne, afin que nous puissions les transmettre aux partenaires turcs et français ». En d’autres termes, deux puissances de l’Otan (la Turquie et la France) ont acheminé des munitions pour deux tiers au Front Al-Nosra (classé comme membre d’Al-Qaïda par le Conseil de sécurité) et pour un tiers à ASL afin qu’il lutte contre l’«Émirat islamique », dont le chef est un de ses officiers supérieurs. En réalité, l’ASL a disparue sur le terrain et les munitions étaient donc destinées pour deux tiers à Al-Qaïda et pour un tiers à l’« Émirat islamique ».

Grâce à ce dispositif à double casquette, l’Otan pourra continuer à lancer ses hordes de djihadistes contre la Syrie tout en prétendant les combattre.

Cependant, lorsque l’Otan aura installé le chaos partout dans le monde arabe, y compris chez son allié saoudien, il retournera l’« Émirat islamique » contre les deux grandes puissances en développement, la Russie et la Chine. C’est pourquoi ces deux puissances devraient intervenir dès à présent et tuer dans l’œuf l’armée privée que l’Otan est en train de constituer et d’entraîner dans le monde arabe. Faute de quoi, Moscou et Pékin devront l’affronter bientôt sur leur propre sol. »

 

Le prétexte :

« Par Ramzy Baroud (revue de presse : Info-Palestine.eu – 22/9/14)*

http://www.france-irak-actualite.com/2014/09/irak-une-nouvelle-guerre-vouee-a-l-echec.html

Si les guerres américaines en Irak et en Afghanistan ont échoué à imposer des objectifs politiques sur le long terme, alors les chances de succès d’Obama sont désormais proches de zéro.

Il y a quelques mois, peu d’Américains et guère plus d’Européens ne connaissaient l’existence d’une secte Yazidi au nord-ouest de l’Irak. Au Moyen-Orient même, les Yazidis et leur mode de vie restaient une énigme, enveloppée de mystère et surtout considérée à travers quelques stéréotypes et affirmations dénuées de fondements. Pourtant, en peu de temps, le sort des Yazidis est devenu un cri de ralliement pour une autre campagne militaire en Irak, sous la houlette des États-Unis.

Ce n’était pas une surprise que la petite minorité irakienne soit devenu une cible pour les fanatiques de l’État islamique (EI), accusés d’avoir commis des crimes innommables contre les Yazidis, les poussant à fuir vers Dohouk, Erbil et d’autres régions du nord irakien. Selon les Nations Unies et d’autres groupes, 40 000 Yazidis étaient restés bloqués sur le Mont Sinjar, dans l’attente d’un « génocide » imminent si les États-Unis et d’autres puissances ne prenaient aucune mesure pour les sauver.

La suite de l’histoire a été élaborée à partir de ce moment, quand les Yézidis - dont l’existence même était rarement connue dans la plupart des médias internationaux - sont devenus un cri de ralliement pour une intervention américaine en Irak. La logique d’intervention qui a précédé la dernière campagne de bombardements américains contre l’EI - qui a débuté à la mi-juin - est similaire à ce qui s’est passé en Libye il y a plus de trois ans. Début 2011, un imminent « génocide » allait avoir lieu à l’instigation de Mouammar Kadhafi, dans la ville de Benghazi à l’est de la Libye. Cette supposée menace était devenue le cri de ralliement qui a mobilisé les puissances occidentales dans une guerre qui n’a apporté que meurtres et destructions en Libye.

Depuis l’intervention de l’OTAN en Libye, qui a tué et blessé des dizaines de milliers de personnes, le pays est en proie à une guerre interne sans fin et sans pitié impliquant de nombreuses milices, armées, financièrement et politiquement soutenues par diverses puissances régionales et internationales. La Libye a maintenant deux gouvernements, deux parlements, et près d’un millier de milices.

Quand les forces spéciales américaines sont arrivées au sommet du Mont Sinjar, elles ont réalisé que les Yazidis avaient soit été sauvés par les milices kurdes, soit y vivaient déjà auparavant. Ils ont constaté que moins de 5000 Yazidis s’y trouvaient, la moitié d’entre eux étant des réfugiés. La montagne est vénérée dans la légende locale comme le lieu du dernier accostage de l’arche de Noé. C’était aussi le lieu d’une fin abrupte et définitive pour l’histoire du génocide des Yazidis... Le constat n’a guère eu de couverture dans les médias, lesquels avaient pourtant bien orchestré la campagne pour une intervention occidentale en Irak.

Nous savons tous comment la première intervention a tourné. Les tactiques brutales dans l’est, le nord et le centre de l’Irak sont intolérables, mais un véritable acte de génocide a déjà été commis en Irak depuis près de deux décennies, à commencer par la guerre des États-Unis en 1990-91, puis un cruel embargo de dix ans et une guerre encore plus destructrice et une occupation à partir de 2003. Pas une seule fois un éditorial d’un grand journal aux États-Unis n’a utilisé le terme de « génocide » pour parler du meurtre et de la mutilation de millions d’Irakiens. En fait, la campagne actuelle fait en réalité partie d’une plus large rébellion sunnite en Irak, en réponse à la guerre des États-Unis et à l’oppression menée par le gouvernement chiite au cours des années. Ce contexte n’est guère mentionné dans les déclarations biaisées sur la violence actuelle en Irak.

Il va sans dire que les décideurs américains se soucient peu des Yazidis, car ceux-ci ne servent en aucune façon les intérêts américains. Cependant, l’expérience a montré que ces groupes ne prennent de l’importance dans un récit spécialement adapté, qu’à un moment précis dans le temps et pour être exploités à des fins politiques et stratégiques. Ils cesseront d’exister le moment où l’objectif est atteint. Considérons, par exemple, le fait que l’EI a commis des crimes de guerre horribles en Syrie occidentale et septentrionale depuis des années, tout comme les forces loyales au président Bachar al-Assad et les militants appartenant aux divers groupes d’opposition. Des centaines de milliers de Syriens ont été tués et blessés. Divers groupes minoritaires, ont fait face et continuent de faire face à un génocide. Mais, curieusement, cette horrible effusion de sang a été non seulement tolérée, mais en plus encouragée.

Depuis plus de trois ans, peu d’efforts ont été déployés pour trouver ou imposer une juste solution politique à la guerre civile en Syrie. Les Syriens se sont entretués et des milliers d’étrangers, grâce à des frontières turques poreuses à dessein, ont été autorisés à s’engager dans le conflit, dans un perpétuel « Guernica » qui, avec le temps, s’est développé pour se transformer en un nouveau statu quo au Moyen-Orient. En fait, nous sommes tous coupables de laisser à ce jour le génocide syrien se perpétuer avec toute sa barbarie et sa macabre réalité. C’est comme si nous avions appris à coexister avec certains actes de génocide mais pas d’autres. Beaucoup se sont barricadés derrière des montagnes de preuves taillées sur mesure, affirmant qu’un camp commettait tous les crimes tandis que l’autre et ses partisans étaient, en fait, de bonne foi ou dans une situation de légitime défense.

Les massacres d’Alep ne sont-ils pas un génocide ? Le siège de Yarmouk ? L’anéantissement de villages entiers, la décapitation et la mutilation de gens pour la seule raison qu’ils appartiennent à la mauvaise secte ou religion ?

Et même s’ils étaient reconnus comme tels, ce n’était certainement pas le genre de génocide qui déclencherait une action, en particulier celle de l’Occident. Ces derniers jours, alors qu’il devenait évident que les États-Unis revenaient à leurs vieux jeux interventionnistes, des pays se sont alignés pour combattre l’EI. Le Secrétaire d’État américain John Kerry a fait la navette à travers le monde une fois de plus, partant des États-Unis pour se rendre en Europe, en Turquie, en Irak et Arabie saoudite, et ce n’est pas terminé. « Nous croyons que nous pouvons battre l’EI avec la coalition que nous avons maintenant », a-t-il dit. Mais pourquoi maintenant ?

Les Français sont aussi très excités à l’idée de combattre l’EI. Après tout, la France est l’un des deux principaux partis de l’accord de l’Asie Mineure (Sykes-Picot) en 1916, qui a divisé les provinces arabes auparavant sous domination de l’Empire ottoman, entre la France et la Grande-Bretagne. Aucune guerre et aucun bouleversement n’ont depuis autant modifié les anciennes frontières coloniales imposées aux Arabes, que l’a fait l’EI, dont le nombre a été habilement exagéré en passant de 10 000 à 31 000, selon la CIA. François Hollande s’est rendu à Bagdad pour une manifestation publique de soutien au nouveau gouvernement irakien. Une conférence sur l’Irak était ensuite organisée pour montrer un front occidental uni, attestant que l’administration Obama n’était pas seule dans cette guerre. La France, bien sûr, a ses propres calculs en Syrie et au Liban, et elle trouvera le bon moment pour interrompre son soutien à la guerre des États-Unis.

Dans son discours à la veille du 13e anniversaire des attentats du 11 septembre, Obama a déclaré la guerre à l’EI. L’ordre du jour déjà embrouillé de la politique étrangère d’Obama, est devenu encore plus confus dans son discours de 13 minutes depuis la Maison Blanche. Il a promis de « traquer » les combattants de l’EI « où qu’ils soient » jusqu’à ce que les États-Unis finissent par détruire le groupe, comme il l’a soit disant fait avec al-Qaïda. L’EI est bien sûr un avatar du groupe al-Qaïda, débutant comme une idée qui grâce à la « guerre contre le terrorisme » des États-Unis à l’échelle mondiale, s’est métamorphosée en une armée avec de nombreuses branches. Les États-Unis n’ont pas détruit al-Qaïda... Ils ont en fait provoqué la création de l’EI.

« Cela signifie que je ne vais pas hésiter à prendre des mesures contre l’EI en Syrie, ainsi qu’en Irak. C’est un principe de base de ma présidence : si vous menacez l’Amérique, vous ne trouverez aucun refuge sûr », a déclaré Obama. Bien sûr, il faut dire que ses rivaux républicains l’ont accusé de manquer d’esprit de décision et d’être un président faible. Son parti démocratique pourrait perdre le contrôle du Sénat lors des prochaines élections de novembre. Son combat contre l’EI est destiné à le faire apparaître comme un président résolu et décidé, et peut-être créer une distraction face aux difficultés économiques à domicile. Obama utilise le même langage que son prédécesseur George W. Bush, et il fait appel aux mêmes craintes et appréhensions sur une menace étrangère, encouragées et alimentées par les médias dans l’opinion publique américaine depuis de nombreuses années.

Les médias ont habilement sous-évalué ou amplifié les conflits et les actes de génocide de manière conforme aux objectifs de politique étrangère des États-Unis.

Alors que les Yazidis étaient prétendument bloqués sur la montagne de Sinjar, Israël commettait un génocide contre les Palestiniens à Gaza. Plus de 2150 personnes ont été tuées, en majorité des civils dont des centaines d’enfants, et plus de 11 000 personnes ont été blessées, la grande majorité toujours des civils. Pas de prétendus 40 000 mais de confirmés 520 000 mille étaient en fuite, et, avec le reste de la bande de Gaza et ses 1,8 million d’habitants, totalement piégés dans une prison à ciel ouvert, sans aucune issue. Mais ce n’était pas un acte de génocide, puisque les gouvernements des États-Unis et les médias occidentaux ne s’en inquiétaient pas. Pire encore, ils l’ont défendu activement. Et en particulier dans le cas des États-Unis, du Royaume-Uni, de la France et de l’Italie, ils ont armé et financé l’agression israélienne. Alors que l’armée israélienne était à court de munitions pour mener à bien ses crimes de guerre, les États-Unis n’a pas tardé à expédier encore plus d’armes vers Israël. Grâce à l’aide et au soutien des États-Unis, le génocide dans Gaza a été mis en œuvre à la perfection.

L’expérience nous a appris que tous les « actes de génocide » ne naissent pas égaux : certains sont fabriqués, et d’autres sont exagérés. Certains sont utiles pour déclencher des guerres et d’autres, peu importe leur niveau d’atrocité, ne sont pas dignes d’être mentionnés. Certains actes de génocide sont stigmatisés comme des guerres pour libérer, apporter liberté et démocratie. Dans ce cas, le nombre de morts n’est pas important. Et d’autres actes de génocide doivent être encouragés, défendus et financés.

Mais du point de vue de l’implication des États-Unis au Moyen-Orient, le seul génocide est celui qui sert les intérêts de l’Occident en offrant une possibilité d’intervention militaire suivie d’ingérence politique et stratégique dans le but de réorganiser la région. La première administration Bush a essayé mais a échoué, la seconde administration Bush a flirté avec l’idée du « Nouveau Moyen-Orient » et a également échoué, et maintenant, c’est le tour d’Obama.

L’expérience américaine en Irak nous a aussi appris que son intervention ne réussira qu’à exacerber une situation déjà difficile, générant encore plus de privations des droits, de désespoir politique et de violence. Si la guerre américaine en Irak et en Afghanistan a si lamentablement échoué à réaliser des objectifs politiques sur le long terme, malgré les milliards de dollars dépensés et il les centaines de milliers de vies sacrifiées, les chances de succès d’Obama sont proches de zéro. »

L’escalade :

L’empire bombarde la Syrie sous prétexte de son "épouvantail" de l’EI… La supercherie continue !

L’empire bombarde sa création… Vraiment ?

http://resistance71.wordpress.com/2014/09/23/lempire-bombarde-la-syrie-sous-pretexte-de-son-epouvantail-de-lei-la-supercherie-continue/

Résistance 71

23 Septembre 2014

 Nous y sommes ! L’empire et ses marionnettes arabes et européennes ont déclenché l’offensive aérienne en Syrie… Contre l’EIIL/EI ?… L’avenir le dira, mais nous en doutons, le but demeurant le renversement d’Assad et l’assujettissement de la Syrie dans le giron des états en échec (failed states).

Le laconique communiqué est tombé:

“L’armée américaine et des forces de nations partenaires ont entamé une action militaire contre les terroristes de l’EIIL/EI en Syrie au moyen d’attaques combinées de chasseurs-bombardiers, de bombardiers et de missiles de croisière Tomahawk, Du fait que ces opérations sont toujours en cours, nous ne pouvons pas divulguer de plus amples informations à ce stade” a déclaré l’attaché de presse du Pentagone le contre-amiral John Kirby à 21:40 Eastern Time.

Bien sûr qu’il faut agir contre cette ignomie de soi-disant “Émirat/État Islamique”, mais encore faut-il prendre le problème par le bon bout et bombarder l’Irak et la Syrie ne constitue certainement pas la “solution” à ce problème totalement créé de toute pièce par les services occidentaux.

Comme nous l’avons dit et relayé à maintes reprises d’informations établies et vérifiées depuis des années, AQ en Irak puis l’EIIL et maintenant l’EI est une création à 100% des services de l’occident et de l’OTAN. Financé par les royaumes médiévaux du Golfe, Arabie Saoudite en tête, armé et entraîné par la CIA, MI6, Mossad, DGSE et les forces spéciales de l’OTAN, hébergé dans des camps d’entraînement en Turquie (OTAN), Jordanie et Syrie, les militants islamistes sont l’armée mercenaire de l’OTAN pour la création du chaos générateur de la dictature mondiale planifiée par l’oligarchie financière et industrielle transnationale.

Bombarder l’Irak et la Syrie ne sert absolument à rien, éliminer l’EI est très simple: que l’occident arrête de le financer et de l’entraîner via les filières terroristes qu’il a créé à cet effet depuis le premier “épouvantail” de la terreur qu’était Al Qaïda, créé en Afghanistan par Zbigniew Brzezinski et Robert Gates en 1978 en préparation de l’après-invasion soviétique de l’Afghanistan.

La solution à l’EI n’est pas dans les bombes, missiles et autre bidasserie qui ne servent qu’à racketter un monde exsangue, mais dans le forçage des élites auto-proclamées, des politiciens (élus rappelons-le par tous ceux qui osent encore se déplacer pour commettre cette ineptie politique qu’est voter..) et des chancelleries occidentales à arrêter leurs opérations de terreur dans le monde, opérations qui ont atteint leur point culminant depuis le 11 Septembre 2001.

Notre prédiction est que ces bombardements n’auront non seulement aucun effet, puisque l’empire ne va pas détruire son outil de construction de son Nouvel Ordre Mondial, du moins pas encore, mais que cela va bientôt dégénérer en une opération totale de renversement d’Assad, la seconde vague après celle qui a échoué depuis 2011. Assad avait dit il y a quelque temps, que toute attaque dans le ciel syrien verrait l’armée syrienne abattre les envahisseurs du ciel. Si l’armée de l’air syrienne et la DCA sont inactives, c’est qu’il y a eu un accord secret récent entre le gouvernement syrien et l’occident.

Questions:

  • Comment croire un occident qui crée les problèmes lui-même ?
  • Comment penser que bombarder l’Irak et la Syrie puisse débarrasser le plancher de l’armée mercenaire islamiste de l’OTAN ?
  • Assad a t’il succombé à un accord qui se retournera contre lui ?
  • La Syrie va t’elle rejoindre la liste des états en échec
  • Quelle va être l’attitude de la Russie (base navale de Tartous) et de la Chine tant il est devenu évident que l’EI sera retourné par l’OTAN contre ces deux pays ?

A suivre avec grand intérêt dans les jours, semaines et mois à venir… »

Le bras armé du N.O.M

Ingérence occidentale en Irak: L’ÉIIL financé et commandé par les Saoudiens, entraîné et armé par l’occident, remplit son rôle de mercenaire du N.O.M

L’ÉIIL ("Daesh") est commandé par le frère du ministre des affaires étrangères saoudien, armé par la CIA, financé par l’Arabie et encadré par des officiers de terrain américains, britanniques et français… Le tout aux ordres de l’oligarchie mondiale pour disséminer toujours plus de chaos destructeur, que ces ordures voient comme constructeur du gouvernement mondial. Les pièces du puzzle se rassemblent pas à pas.

Article connexe de Manlio Dinucci

– Résistance 71 –

 Washington relance son projet de partition de l’Irak

 Thierry Meyssan

 16 Juin 2014

 http://www.voltairenet.org/article184270.html

 Le brusque écroulement de l’État irakien est présenté par la presse internationale comme la conséquence de l’attaque du groupe terroriste ÉIIL. Mais qui peut croire qu’un État puissant, armé et organisé par Washington, pourrait s’écrouler en moins d’une semaine devant un groupe djihadiste officiellement indépendant de tout État ? En outre, qui peut croire que ceux qui soutiennent l’ÉIIL en Syrie condamnent sincèrement son action en Irak ? Thierry Meyssan révèle le dessous des cartes.

Depuis 2001, l’état-major des États-Unis tente de fracturer le « Proche-Orient élargi » en une multitude de petits États ethniquement homogènes. La carte de la région remodelée a été publiée en juillet 2006 [1]. Elle prévoit de diviser l’Irak en trois, un État sunnite, un chiite et un kurde.

L’échec d’Israël face au Hezbollah, à l’été 2006 [2], et celui de la France et du Royaume-Uni face à la Syrie, en 2011-14, laissaient penser que ce plan avait été abandonné. Il n’en est rien : l’état-major US tente de le reprendre par l’intermédiaire de ces condottières modernes que sont les djihadistes.

Les événements survenus en Irak la semaine dernière doivent être vus sous cet angle. La presse internationale insiste sur l’offensive de l’Émirat islamique en Irak et au Levant (ÉIIL ou « Daesh » en arabe), mais celle-ci n’est qu’une partie de la vaste action en cours.

L’offensive coordonnée de l’ÉIIL et des Kurdes

En une semaine, l’ÉIIL a conquis ce qui devrait devenir un Émirat sunnite tandis que les peshmergas ont conquis ce qui devrait être l’État kurde indépendant.

L’armée irakienne, formée par Washington, a donné Ninive aux premiers et Kirkouk aux seconds. Sa structure même de commandement a facilité sa désagrégation : les officiers supérieurs devant en référer au cabinet du Premier ministre avant de déplacer leurs troupes étaient à la fois privés d’initiative d’ensemble et installés comme des roitelets sur leurs zones d’action. Dès lors, il était facile au Pentagone de corrompre certains officiers pour qu’ils incitent leurs soldats à faire défection.

Les parlementaires, convoqués par le Premier ministre Nouri-al-Maliki, ont également fait défection et n’ont pas voté l’état d’urgence faute de quorum, laissant le gouvernement sans possibilité de riposte.

Sans autre choix pour sauver l’unité de son pays, M. al-Maliki a fait appel à tous les alliés imaginables. Il a d’abord sollicité son propre peuple en général et la milice chiite de son rival Moqtada el-Sadr en particulier (l’Armée du Mahdi), puis les Gardiens de la Révolution iraniens (le général Qassem Suleimani, commandant la Force Jérusalem est actuellement à Bagdad), enfin les États-Unis auxquels il a demandé de revenir et de bombarder les assaillants.

La presse occidentale souligne, non sans raison, que la manière de gouverner du Premier ministre a souvent heurté à la fois la minorité sunnite arabe et les laïques du Baas, tant elle est apparue principalement favorable aux chiites. Cependant, ce constat est relatif : les Irakiens ont reconduit, lors des élections législatives du 30 avril, la coalition de Nouri al-Maliki. Celle-ci a obtenu un quart des voix, soit trois fois plus que le mouvement de Moqtada el-Sadr, le reste des voix étant éparpillé entre une multitude de petits partis.

La préparation de l’offensive contre l’autorité de Bagdad

L’offensive de l’EIIL d’un côté et des Pehmergas de l’autre a été préparée de longue date.

Le Kurdistan irakien a commencé à voir le jour, sous la protection des États-Unis et du Royaume-Uni, avec la zone d’exclusion aérienne décrétée entre les deux invasions occidentales (1991-2003). Depuis le renversement du président Saddam Hussein, il a acquis une très forte autonomie et est entré dans la zone d’influence israélienne. De ce point de vue, il est impensable que Tel-Aviv ait été absent de la prise de Kirkouk. Toujours est-il que l’actuel gouvernement régional d’Erbil a étendu sa juridiction sur l’ensemble de la zone irakienne prévue par l’état-major états-unien pour former le Kurdistan indépendant.

L’ÉIIL est une milice tribale sunnite ayant intégré les combattants d’Al-Qaïda en Irak, après le départ de Paul Bremer III et la remise du pouvoir politique aux Irakiens. Le 16 mai 2010, un responsable d’Al-Qaïda en Irak qui avait été libéré dans des circonstances inconnues, Abou Bakr el-Baghdadi, a été nommé émir et s’est efforcé, par la suite, de placer l’organisation sous l’autorité d’Al-Qaïda.

Au début 2012, des combattants de l’ÉIIL créent en Syrie le Jabhat al-Nosra (c’est à dire le Front de soutien au peuple du Levant), comme branche syrienne d’Al-Qaïda. Ce groupe se développe avec la relance de l’attaque franco-britannique contre la Syrie en juillet 2012. Il est finalement classé « organisation terroriste » par Washington à la fin de l’année, malgré les protestations du ministre français des Affaires étrangères qui salue en eux « des gens qui font du bon boulot sur le terrain » (sic) [3].

Les succès des djihadistes en Syrie, jusqu’au premier semestre 2013, ont modifié l’attractivité de leurs groupes. Le projet officiel d’Al-Qaïda d’une révolution islamiste globale est apparu utopique, tandis que la création d’un État islamique sur un territoire donné semblait à portée de main. D’où l’idée de lui confier le remodelage de l’Irak que les armées US n’étaient pas parvenues à réaliser.

Le relifting de l’ÉIIL a été réalisé au printemps 2014 avec la libération de prisonniers occidentaux qu’il détenait, Allemands, Britanniques, Danois, États-uniens, Français et Italiens. Leurs premières déclarations confirmaient en tous points les informations des services de renseignement syriens : ÉIIL est encadré par des officiers états-uniens, français et saoudiens. Cependant, rapidement les prisonniers libérés faisaient machine arrière et infirmaient leurs propos sur l’identité de leurs geôliers.

C’est dans ce contexte que l’ÉIIL a rompu avec à Al-Qaïda en mai 2014, se posant en rival, tandis qu’Al-Nosra restait la branche officielle d’Al-Qaïda en Syrie. Bien sûr tout cela n’est qu’affichage puisqu’en réalité ces groupes sont, depuis leur création, soutenus par la CIA contre des intérêts russes (Afghanistan, Bosnie-Herzégovine, Tchétchénie, Irak, Syrie).

Redevenu en mai une organisation régionale (et non plus l’antenne régionale d’une organisation mondiale), l’ÉIIL se préparait à remplir le rôle que ses commanditaires lui avaient assigné il y a plusieurs mois.

L’organisation est certes commandée sur le terrain par Abou Bakr al-Baghdadi, mais elle est placée sous l’autorité du prince Abdul Rahman al-Faiçal, frère du prince Saoud al-Faiçal (ministre saoudien des Affaires étrangères depuis 39 ans) et du prince Turki al-Faisal (ancien directeur des services secrets et actuel ambassadeur à Washington et Londres).

En mai, les al-Faiçal ont acheté une usine d’armement en Ukraine. Des stocks d’armes lourdes ont été transportés par avion vers un aéroport militaire turc, d’où le MIT (services secrets turcs) les a acheminés par trains spéciaux à l’ÉIIL. Il paraît peu probable que cette chaîne logistique ait pu être mise en place sans l’Otan.

L’offensive de l’ÉIIL

La panique qui a saisi la population irakienne est à l’image des crimes commis par l’ÉIIL en Syrie : égorgements en public des « musulmans renégats » et crucifixion des chrétiens. Selon William Lacy Swing (ancien ambassadeur US en Afrique du Sud, puis aux Nations unies, et actuel directeur de l’Office des migrations internationales), au moins 550 000 Irakiens auraient fui devant les jihadistes.

Ces chiffres montrent l’ineptie des estimations occidentales de l’ÉIIL selon lesquelles il ne dispose que de 20 000 combattants au total en Syrie et en Irak. La vérité est probablement 3 fois supérieure, de l’ordre de 60 000 combattants ; la différence étant composée exclusivement d’étrangers, recrutés dans l’ensemble du monde musulman et souvent pas arabes. Cette organisation est devenue la principale armée privée dans le monde, jouant le rôle moderne des condottières de la Renaissance européenne.

Elle devrait encore se développer compte tenu de ses prises de guerre. Ainsi, à Mossoul, elle a saisi le Trésor du district de Ninive, soit 429 millions de dollars en liquide (de quoi payer leurs combattants durant une année complète). En outre, elle s’est emparée de nombreux Humvees et de 2 hélicoptères de combat qu’elle a immédiatement intégrés à son dispositif. Les djihadistes n’ayant pas les moyens de former des pilotes, la presse internationale laisse entendre que ce sont d’anciens officiers baasistes du président Saddam Hussein. C’est hautement improbable, d’une part compte tenu de la guerre opposant les baasistes laïques aux djihadistes qui constitue la toile de fond de la guerre en Syrie, et surtout parce que des pilotes ayant interrompu leur entraînement durant plusieurs années ne sont plus aptes au combat.

Réactions internationales

L’offensive des Peshmergas et de l’ÉIIL était attendue par les partisans de l’Arabie saoudite dans la région. Ainsi, le président libanais Michel Suleiman (qui avait conclu une allocution en janvier par un retentissant « Vive l’Arabie saoudite ! » à la place d’un « Vive le Liban ! ») a tenté par tous les moyens d’obtenir une prolongation de son mandat (expirant le 25 mai) pour les six mois à venir, de manière à être aux manettes durant la crise actuelle.

Quoi qu’il en soit, les réactions internationales à la crise irakienne sont incohérentes : tous les États, sans exception condamnent l’ÉIIL en Irak et dénoncent le terrorisme, alors que certains d’entre eux —les États-Unis et leurs alliés— considèrent au même moment l’ÉIIL comme un allié objectif contre l’État syrien, et que quelques-uns commanditent cette offensive —les États-Unis, l’Arabie saoudite, la France, Israël et la Turquie—.

Aux États-Unis, le débat politique public oppose les Républicains, qui demandent un redéploiement militaire en Irak, aux Démocrates, qui dénoncent l’instabilité suscitée par l’intervention de George W. Bush contre Saddam Hussein. Ce petit jeu oratoire permet de masquer que les événements en cours servent les intérêts stratégiques de l’état-major et qu’il y est directement impliqué.

Il se pourrait cependant que Washington ait piégé Ankara. L’ÉIIL aurait tenté au même moment de prendre le contrôle du tombeau de Süleyman Şah, en Syrie dans le district de Raqqa. Ce tombeau est propriété de la Turquie qui dispose sur place d’une petite garnison en vertu de la clause d’exterritorialité du Traité d’Ankara (imposé par le colonisateur français en 1921). Mais cette action peut très bien avoir été commanditée par la Turquie elle-même qui avait envisagé de trouver ainsi un prétexte d’intervention ouverte en Syrie.

Plus grave, lors de la prise de Mossoul, l’ÉIIL a fait prisonniers 15 diplomates turcs et leurs familles ainsi que de 20 membres des forces spéciales turques à leur consulat, provoquant la colère d’Ankara. L’ÉIIL avait également arrêté des chauffeurs de poids lourds qui ont été relâchés ultérieurement. La Turquie, qui a assuré la logistique de l’attaque de l’ÉIIL, se sent trahie sans que l’on sache pour le moment si elle l’a été par Washington, Riyad, Paris ou Tel-Aviv. Cette affaire n’est pas sans rappeler l’arrestation, le 4 juillet 2003, de 11 membres des forces spéciales turques par l’armée états-unienne à Souleimanieh (Irak) popularisée par le film La vallée des loups Irak [5]. Cet épisode avait provoqué la plus importante crise des soixante dernières années entre les deux pays.

L’hypothèse la plus probable est qu’Ankara ne prévoyait pas de participer à une offensive aussi large et a découvert en cours de route que Washington programmait de réaliser la création du Kurdistan qu’il avait échouée en 2003. Or, toujours selon la carte publiée en 2006, celui-ci doit inclure une partie de la Turquie, les États-Unis ayant prévu de disséquer non seulement leurs ennemis, mais aussi leurs alliés. L’arrestation des diplomates et forces spéciales turcs serait un moyen d’empêcher Ankara de saboter l’opération.

Arrivant jeudi à Ankara en provenance d’Amman, la représentante spéciale des États-Unis au Conseil de sécurité, l’ambassadrice Samantha Power, a hypocritement condamné les actions de l’ÉIIL. La présence au Proche-Orient de la thuriféraire de l’interventionnisme moral de Washington laisse à penser qu’une réaction états-unienne a été prévue dans le scénario.

De son côté, l’Iran s’est dit prêt à aider à sauver le gouvernement du chiite al-Maliki en envoyant des armes et des conseillers militaires, mais pas de combattants. L’actuel renversement de l’État irakien profite à l’Arabie saoudite, grand rival régional de Téhéran, alors que le ministre des Affaires étrangères, le prince Saoud al-Faiçal (le frère du patron de l’ÉIIL), l’a invité à négocier. »

Revenons au problème créé de toute pièce dans notre Nation la France où le fait d’être blanc, hétérosexuel, catholique, est le comble de l’horreur pour les minorités dominantes. L’Etat Islamique ayant déclaré la mise à mort des Français où qu’ils soient, on comprendra qu’il convient de prendre les mesures qui s’imposent, ce que ne fait en aucun cas la gouvernance liée à la connivence et la duperie cauchemardesque mise en place au Moyen Orient aux fins de liquider les Nations Arabes et mieux liquider les Nations Européennes investies par une immigration sauvage en provenance des Pays du Maghreb principalement. Ce terrorisme d’Etat qui vient de se révéler dans sa cruauté la plus ignoble, celle de la dépendance, par Fondation Franco Américaine et Grand Orient interposés, au plan de faucons qui ont anéantis l’Irak, la Libye, et voudraient mettre en pièce la Syrie comme l’Iran et porter la guerre en Russie comme en Chine, doit être parfaitement compris. Le terrorisme est une invention en isme qui sert les usuriers qui tirent les ficelles de ce monopoly gigantesque, qui font fi de la Vie humaine, et encore plus des pratiquants catholiques que son armée de mercenaires crucifie, égorge, découpe en morceaux. Cette armée est présente dans notre propre Nation comme dans toutes les Nations Européennes, ne l’oublions pas, vivier des zones de non droits mises en place non par laxisme, mais par nécessité afin de détruire les civilisations européennes non malléables aux mots d’ordre de l’usure et de ses féaux. Ce jour donc, nous sommes confrontés non plus à un choc de civilisation, mais à un choc des idéologies, un choc total et frontal où le terrorisme n’est qu’un moyen qui veut asseoir le but de l’usure, l’asservissement de nos Peuples, qu’ils soient au Moyen Orient comme dans nos Nations Européennes. Ce choc idéologique, est composite de deux faces qui depuis des millénaires s’affrontent, la conception Indo Européenne du Vivant dans une vision symbiotique, et la conception moyen orientale du vivant dans une vision osmotique. On verra ici que l’osmose ne mène qu’à la dictature, ce qui explique la folie en cours qui s’imagine règne alors qu’il n’est que sous-règne, délire en croyance d’élection d’une médiocrité qui depuis des millénaires imprègne de sa peste le monde Humain. Cette peste a sa soldatesque et elle se voit parfaitement bien ce jour, dans cette création de l’armée de l’Etat Islamique, mercenaire des terroristes en col blanc qui s’agitent dans les gouvernances de nos Nations. La duperie est ici à son comble. Si nous avions en France un gouvernement qui ne soit pas ambigüe, la soldatesque armée jusqu’aux dents dans nos banlieues et ailleurs serait déjà sous les verrous, ce qui n’est pas le cas et ne le sera pas, car cette soldatesque va le servir pour attiser la terreur dans nos villes et nos campagnes afin qu’il puisse conserver le pouvoir, qui aujourd’hui lui échappe de plus en plus. N’oublions pas non plus que l’intervention de notre Nation n’a pas pour but la destruction de l’armée islamique en Irak mais bien une intervention globale en Syrie afin de s’approprier un éventuel protectorat comme en son temps cela fut avec cette Nation, y compris d’ailleurs le Liban. N’attendez pas la moindre réaction du parti jumeau d’opposition qui est dans la droite ligne de l’instauration de la dictature mondiale, et notamment par ce personnage trouble d’Aquitaine, qui a fait ses classes au Canada afin d’être investit dans son petit rôle de présidentiable, féal du capitalisme vert, traînant derrière lui un ensemble d’affaires pour lesquelles il a été condamné. La terreur s’instaure donc dans nos Nations, comme elle s’instaure dans les pays du Moyen Orient, comme elle risque de s’étendre en Russie et en Chine s’ils n’y prennent garde. Cette terreur qui est le motif souverain de la subversion est en action, et n’attendez pas des gouvernances inféodées la mise en œuvre des priorités relatives à la défense de nos Peuples. Bien au contraire, l’inertie attendra la réaction afin d’imposer des lois martiales qui restreindront, comme cela a été fait aux Etats-Unis, avec les Lois du patriot act, les libertés fondamentales des Etres Humains. Le choix du communautarisme par cette gouvernance n’est pas un hasard, ne vous y trompez pas, il est parfaitement réfléchi et subordonné à ce plan d’ampleur dont nous voyons se profiler les prémisses, qui déboucheront vers l’affrontement avec la Russie et la Chine, qui ne se plient au « nouvel ordre mondial ». Ce « nouvel ordre mondial » est une aberration, en ce sens qu’il ne peut déboucher, compte tenu des moyens employés par les tenants et aboutissants de cette horreur, qu’à une dictature totale sur l’Humanité, qui sera asservie à des médiocres qui gouverneront en fonction de leur appartenance et de leur dépendance à leurs maîtres, ni plus ni moins que les usuriers de nos temps modernes. Se mêlent à cette utopie destructrice toutes les sociétés discrètes et dites secrètes qui, noyautées, ne sont plus que les viviers de cette approche qui n’a rien de l’honneur et de la grandeur, mais tout de la laideur et de la vanité stérile. Je ne saurais jamais redire qu’il convient avant d’élire qui que ce soit de savoir s’il est indépendant de toutes les sectes qui sévissent de par ce monde et qui sont unies dans le but final de cette déshérence à laquelle nous assistons. Face à ce déni d’existence des uns et des autres, des Nations, comme des Peuples, il convient d’agir avec diligence dans le cadre de la Démocratie et demander compte pour le cas où le moindre attentat frapperait notre sol : qui en sont les commanditaires notamment ? Lorsqu’on sait que l’armée islamique est une création, le golem de l’Occident qui n’est pas le nôtre et ne le sera jamais, un Occident floué et destitué par la puissance de la prévarication, de la prébende, de la souillure, du meurtre, on ne pourra en déduire qui sera le bras armé, ce bras armé qui sévit si bien dans nos banlieues et dont l’une des factions s’apprêtait à mettre à mort le représentant du bloc Identitaire. Ne faites confiance à personne dans ce voile composite où l’on voit l’armée islamique fretter des navires pour vendre le pétrole des territoires qu’il a envahi aux pays Occidentaux, le comble par excellence qui prouve la liaison discrète existant entre cette armée actuelle et les prévaricateurs des pouvoirs dans nos Nations Européennes, une oligarchie monstrueuse qui n’a pas pour objectif d’élever l’humain mais de le rabaisser dans la fange, et s’il ne le veut, actionner sa création, le terrorisme, afin de faire plier les uns les autres dans sa boue saumâtre. Nous avons actuellement un otage en Algérie, gageons qu’il sera malheureusement mis à mort, pour faire un exemple de cette terreur qui va s’abattre sur nos Nations Européennes, ce qui aura pour effet de voir se réfugier les lâches et les peureux dans le giron de l’Etat providence, autant tomber dans les griffes de la bête hirsute et barbare qui mène ce bal de mort. Face à cette barbarie en col blanc et sa création, la barbarie aux mains sanglantes, il convient de ne pas tout mélanger et surtout ne pas tomber dans le panneau de la division entre les confessions qui existent dans notre Nation. Je le répète, cela serait le prétexte à la mise en place de la Loi martiale et plus encore la restriction des libertés publiques. Veiller autour de soi est la première des règles, et si nous avions un gouvernement qui ne soit dépendant, armer les citoyennes et les citoyens dans le cadre de l’élection d’une garde Nationale serait l’urgence. Car comment lutter contre le djihadisme en France en voyant la majorité de sa population désarmée, alors que les djihadistes sont armés jusqu’aux dents, et notamment, le comble, par la gouvernance de notre propre Nation ? La dissuasion passe par la force de frappe, face à la barbarie, une barbarie manipulée par la barbarie sectaire qui veut imposer son utopie qui, quoi qu’il en soit s’effondrera sur elle-même car totalement virtuelle en ses fondements, savoir ne tenant pas compte des réalités sociales, humaines de notre petite Terre. Personne ne doit être dupe de cette ignominie. Gageons que rien ne serait fait sur ce chef de chapitre, les gouvernances préférant voir des citoyennes et des citoyens vulnérables à leur création, aux fins de poursuivre la mise en place de leur idéologie dégénérée. Encore une fois l’histoire nous prouve que le socialisme est le fer de lance de la subversion qui est le levier de la terreur nécessaire à la pérennisation de son pouvoir. Cette plaie de l’Humanité, conjointe de tous les errements mondialistes qui s’allieraient avec le diable pour faire régner leur monstruosité dictatoriale osmotique, aujourd’hui révèle son vrai visage, un visage allié du mensonge et saillant la duplicité et la forfaiture, domestique parfait de l’usure qui ne cherche que l’asservissement de l’Humanité afin de se prétendre règne. Ce règne n’aura pas lieu, que l’on ne s’inquiète. Toutes les gouvernances fussent-elles publiques ou discrètes qui ont fait le choix de la dictature pour gouverner les Etres Humains ne durent que le temps que durent les roses, et ce n’est ce mondial socialisme synthèse du national-socialisme et du communisme, qui parviendra à détruire et asservir l’Humanité, car cette idéologie perverse ne concerne que celles et ceux qui la défendent, où qui en sont les esclaves, et ne concernent donc que quelques millions d’individus sur cette Terre contre lesquels se dresseront un jour ou l’autre sept milliards d’Etres-Humains. L’Etre Humain n’est pas né pour être esclave de qui que ce soit et encore moins de cette idéologie répugnante qui créé les problèmes et vient en sauveur, jouant sur toutes les empathies, les croyances, les confessions, les opinions philosophiques, pour attraire les uns les autres dans son labyrinthe anachronique et bestial, barbare et délirant. En attendant veillons et conjointement agissons en chaque élection afin d’évacuer les bubons à la solde de cette horreur qui implante la terreur pour préserver ses acquis et dévorer les acquis d’autrui, car si incapable à toute créativité, impuissante à la création, qu’elle se réfugie dans son atrophie qui est la modélisation même de la destruction.

http://resistance71.wordpress.com/2014/09/23/resistance-politique-la-soi-disant-coalition-contre-lei-est-un-gros-pipeau/

© Vincent Thierry