Une main tendue vers l’Europe

Une main tendue vers l’Europe

 

Le sens de l’histoire en ses royaumes toujours se dirige vers l’accomplissement de l’Humanité, et ce ne sont les quelques dérives auxquelles nous assistons qui viendront taire cette mesure qui est un message comme une réalité.

Faillite et démesure politiques sont des abstractions qui ne sont couronnées d’aucune perfection sinon celle du désir de perfection.

Les événements de ces dernières années sont symboliques de cet adage.

La vertu n’existe que si l’on peut comparer ses latitudes et son pouvoir.

Et l’on ne saurait blâmer éternellement l’incapacité à reconnaître sa vivante dénomination lorsqu’elle se veut commune mesure d’un langage qui se dévoile et se force au réel après avoir commis dans l’inexactitude des desseins trompeurs qui portent aujourd’hui leurs fardeaux et leurs malheurs communs au-delà du rempart d’un soupçon de maîtrise dans l’affinité même des alliances qui se conjuguent et se déterminent.

L’erreur reconnue ne peut être l’objet du mépris et encore moins latitude de déni.

Ce jour voit une main tendue vers l’Europe que l’Europe ne peut ignorer sous peine de s’ignorer soi-même ce qui serait grave. On peut pardonner des décisions hâtives, on ne doit pas pardonner aux tenants de l’insécurité la plus primitive comme la plus ignoble et ce serait faire le jeu de ces derniers tenants que d’ignorer la politique d’ouverture qui se commet de l’autre côté de l’Atlantique.

Face à l’incommensurable défi lancé par l’extrémisme, il convient de coordonner les efforts de chacun dans le cadre d’un concert qui ne soit pas une cacophonie mais symbole d’une unité élargie qui ne soit pas le produit d’une maîtrise unique mais partagée et respectueuse de ses partenaires.

La coordination des efforts de chaque pays Occidental face au défi extrémiste est une priorité absolue, ainsi et dans le cadre de la cohésion pré citée l’Europe ne doit pas ignorer la main tendue des États-Unis, afin de parfaire les conditions souveraines de la survie de nos valeurs communes.

Nous ne pouvons continuer à nous ignorer éternellement, notre devenir commun est à ce prix et nous ne pouvons nier que le Président des États-Unis en exercice depuis son nouveau mandat a fait ce pas de rapprochement, un premier pas que nous ne devons mépriser, afin que l’union des femmes et hommes de bonne volonté puisse permettre, c’est le souhait le plus profond que l’on peut émettre, d’éradiquer le fléau que représente l’extrémisme pour le devenir de l’Humanité.

© Vincent Thierry