Constat

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Voici que s’annoncent dans une planification précise les arcanes maîtres de la naissance de l’Europe, dans le cadre du mondialisme qui se réalise sous nos yeux, sans que n’y participent ni les Peuples, ni les Êtres Humains, ce qui peut apparaître des plus sidérants pour les défenseurs de la Démocratie. Encore une fois répéterons-nous, mais quel mondialisme ?

Celui de l’Universalité, ou bien celui du communisme déguisé sous les fards d’un capitalisme sauvage et agréé ? On est bien loin de l’universalité ce jour où l’égoïsme parade sur tous les axes de la vie, un égoïsme forcené qui fait ressembler l’être Humain, non pas à l’Humain mais à un animal sauvage à peine dompté par une couche de civilisation, une pellicule sans propos devant l’ardeur du commun à se comporter comme seul et indivisiblement seul face aux autres qu’il ignore spontanément, ne mobilisant son attention que sur sa réussite et son « pouvoir », pouvoir concédé naturellement qui ne le mène qu’à la satisfaction de ses petites ambitions, qui pour les uns démesurées, qui pour les autres amenuisées, toutes faces d’une même dissension voyant les uns comme les autres s’ignorer avec un mépris souverain et atavique.

Nous sommes loin effectivement de l’Universalité, de ses fondements basés sur la solidarité et la complémentarité dans une voie symbiotique. Qu’en penser ? Sinon qu’il ne suffit de dire mais de perdurer notre volition pour qu’un jour s’agence sans mépris de l’Humain, de son Identité et de ses Existants, la vitale perception de l’Être Humanité au-delà des carcans nés de la cupidité et de la violence qui façonnent les lieux de notre Terre en ce jour.

Et si les nombres s’inscrivent non dans la contemplation, mais dans l’action et précisément cette action, alors les fondements de la civilisation de l’Universalité verront le jour, maintenant à distance enfin ce mondialisme édulcoré qui lentement s’enfonce dans une auto satisfaction qui ne peut mener qu’à la ruine de l’Être comme de l’Humanité.

© Vincent Thierry