L’enfance assassinée !

L’enfance assassinée !

 

La violence endémique des mouvements radicaux devient hystérique, la folie est dans notre monde. De quel droit prend-on en otage des enfants d’une classe primaire ? De quel droit ne leur donne-t-on pas à boire, les condamnant à vivre nus, à boire leur urine ? De quel droit les assassine-t-on ? De quel droit ? Ce droit existe-t-il ?

La violence appelle la violence et la Vie n’a plus lieu d’être, la Vie disparaît et la folie orgueilleuse de ceux et celles qui croient détenir la vérité assoit sa puissance en détruisant et détruisant encore. Plus de cent morts, plus de cent enfants qui n’ont demandé qu’à vivre, qui sont l’espoir du monde, de quelque race, de quelque nationalité, de quelque appartenance religieuse, qu’ils soient, ont disparu sous un déluge de feu au nom d’un principe religieux, au nom d’une détermination politique, au nom d’une folie qui se veut dirigeante et contre laquelle les paroles d’apaisement, de compréhension, ne suffisent plus.

La justification du crime d’où qu’il vienne ne peut être ! Face à ce déferlement, face à ces vagues hautaines, face à cette barbarie, il convient de se constituer un rempart, et non seulement une défense, mais un fer de lance international qui maîtrise dans l’œuf cette propension à la destruction, une force d’intervention rapide qui insinuera ces mouvements radicaux et en destituera à jamais les opérations morbides en leurs seins.

Il convient de ne pas tout confondre, il convient de cibler les réalités des réseaux qui entretiennent ces tueries organisées afin d’écarter définitivement leurs menaces belliqueuses et sans pitié, sans humanité, sans la moindre parcelle de Vie. Cessons de nous leurrer, la troisième guerre mondiale est là, née des prémisses reconnues lors des guerres qui se sont déroulées sur toutes les faces de ce monde, guerres silencieuses où le paysan devient soldat la nuit, où l’hypocrisie est la mère de tous les vices, où la confiance n’existe plus, où seul le pouvoir, qu’il soit religieux, économique ou politique, cautionne toute exaction.

Face à ce déferlement il convient de se battre dans le cadre des autorités légales, et par-delà dans le cadre même des armées silencieuses qui doivent se mettre en mouvement d’une manière plus opérationnelle qu’elles le sont actuellement, en insinuant tous mouvements terroristes quels qu’ils soient, où qu’ils soient, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur des territoires nationaux, en concertation avec l’ensemble des pays ciblés. 

Ce front uni permettra non seulement d’ériger un rempart mais comme précité d’agir directement au sein des cellules initiant le terrorisme religieux, intellectuel ou politique, ce qui à moyen terme écartera définitivement leurs tentatives de menaces et d’exactions.

© Vincent Thierry