Métapolitique définitions

Métapolitique définitions

 

La métapolitique n’est pas un leurre ni une expression, elle est modélisation et perception de cette modélisation dans la réalité signifiante de l’Univers qui nous conjoint et nous enjoint à une participation de son équilibre et de son unité.

Si la Politique est l’expression de l’Idée, la Métapolitique est l’Idée, et je dirais même mieux l’Idéal, non l’Idéal utopiste, mais l’Idéal tempéré par la raison qui rejoint la réalisation et cela même au-delà de l’expression par concaténation la maîtrise, cette maîtrise qui dans ces jours où se glorifie le mondialisme, s’avère peu opérante tant elle stagne dans des considérations ataviques, éperdues de contraintes insidieuses qui se complaisent au tumulte, là où la réalité ne se devise mais se commet et se prend avec volonté.

Si l’on considère les errements de l’ONU, on comprend mieux la marque de ce qui est précité. Qui dit Métapolitique, dit pouvoir, non le pouvoir de la fatuité, mais l’éloquence déterminée qui permet de gérer la nécessité, appréhender sa réalité et concevoir sa finalité qui n’est autre qu’une ouverture sur l’Univers et ses extensions. Y voir autre chose n’est déjà qu’aveugler son rythme et son essence, destituer la liberté de concevoir et finaliser une expression atrophiée dont le sens se régit si bien dans les arcanes d’un mondialisme appauvri dont la dimension ce jour est complainte légiférée.

Ainsi au-delà du galvaudage du mot faut-il revenir à une saine définition du terme Métapolitique, qui n’est pas simplement géostratégie, géopolitique, faisceaux de son rayonnement, mais conjonction formelle de ramifications qui tendent vers la réalité et sa signification, et en leurs écrins promontoire permettant d’affiner la viduité dans un équilibre harmonieux de la Vie en ses multiples facettes par le temps comme par l’espace.

De cette expression naît la modélisation qui doit se confronter à chaque seconde à la réalité et non s’avérer statique et indéterminée. Ainsi la Métapolitique n’est pas un dogme mais une appréciation dont les itérations permettent de signifier la préhension du Monde et par cette préhension initier la volition de l’Être au sein de son état vivant. On est très loin des arcanes de la stérilité issue de statismes qui considèrent accomplis le devenir dès l’agencement de structures comme d’organisations qui ne tiennent pas compte de cette réalité, la réalité du Vivant comme la réalité de ses Existants.

© Vincent Thierry