République ?

République ?

 

La République, qu'est ce que c'est?

L'art de diriger la cité, un art souverain qui veut son porteur horizon d'un Peuple, dans une détermination sans failles, sans concessions, sans trahisons.

Sur quoi repose la République?

Sur une constitution inaliénable, définissant les règles de vie dans la société qu'elle fonde. La République existe t'elle et n'a t'elle seulement jamais existé en France?

Au regard de ce qui précède, on peut dire que la République, fondement de la démocratie, n'a jamais existé dans notre pays.

Sa Constitution est volatile, elle s'allie à l'humeur, la mode du moment, et reposant sur du vide, s’immerge dans le vide, permettant à tout un chacun d'en brandir le fanion, les extrémismes comme les parties dits antinomiques, chiffon de papier bien commode avenant les préambules d'une anarchie convaincue qui se congratule à outrance au plus grand mépris des citoyens qui n'ont le droit que de se taire pour complaire.

La France vagabonde n'est pas le pays des droits de l'homme, mais le pays du désordre de l'homme, homme instinctuel, sans racines, lové  dans le creuset stérile d'une dictature de fait, où l'outrance est mesure pour tout ce qui la constitue pas.

Cela ne peut étonner personne au regard de sa constitution mille fois modifiée, mille fois défigurée, permettant à chacun de n'en plus suivre les préceptes puisque ce qui est vrai aujourd'hui ne le sera plus demain, abîme sans fin de la déraison dans le pays qui découvrit la raison, terrible opacité laissant place à toute défiguration dont l'histoire immédiate porte témoignage.

Face à cette déréliction des valeurs, cette congratulation de l'insubordination, ce calvaire vampirique né de la fonction du service de cet état qui sait remercier ses serviteurs en leur octroyant des retraites décuplées dans des paradis de verdure, il ne reste plus grand chose à faire me direz vous, à tort me semble t'il, car le fond de notre pays n'est pas la forme qu'il expose, et ce fond s'il, et si seulement, il se réveille permettra de transfigurer la dénature qu’il développe.

Et premier devoir de cette renaissance, afin d'éviter le paroxysme et la débauche, la gabegie et le laxisme dans lesquels nous sommes submergés, il conviendra de revoir la constitution de notre pays.

© Vincent Thierry