Les humanicides.

Les Humanicides 

Insigne par les Chants, de l’avenir les origines du réel et non du virtuel acclamé comme un dieu, lorsqu’il n’est qu’un avatar de circonstance, faudra-t-il en parler sans cesse pour qu’il disparaisse enfin des latitudes de la raison, de l’épanouissement de l’imagination, de la splendeur de l’unité, dans le souffle et par le souffle, dans la promesse diurne de l’horizon ne se couvrant de ses lamentables perceptions, de ses augures velléitaires conjuguées à l’atrophie qui se dessine.

Ici, partout où les regards se tournent, en chaque lieu des sens, en chaque saison des temples, en chaque bastion délabré où ne se dresse plus une seule oriflamme, sinon celle du néant qui s’achève, tourmente des Peuples, des Races, de l’espèce Humaine qui lentement faillit à son devoir de progrès, qui lentement mais sûrement s’enlise dans les oripeaux de la splendeur néfaste de l’adulation, de la compromission, de l’exaction, morbides situations où la parousie se tait, où l’union sacrée se défait, où l’avenir ne semble plus que glauque incertitude.

Poubelle dimensionnelle achevant un cycle pour correspondre à la Renaissance d’un autre cycle qui sera de firmament, né de la confluence des régénérations qui ne se contemplent mais agissent dans la soudaineté d’une vitalité insoupçonnée par les tenants de la litanie et de ses obscures et maladives déterminations, tous ces êtres inachevés ne parlant que de leur souffrance à vivre, qui  se révèlent dans le mensonge, dans l’agonie,  dans cette diaspora de la perversion humaine qui telle une flamme éteinte, intransigeante, dicte la pensée de l’humanité afin de l’effacer de la terre dans des contraintes affligeantes nées de son incapacité à surmonter le virtuel.

Nées de sa mémoire agitée par la stupidité mentale, l’agitation, verbale, la constellation de l’impuissance et de ses actions de ténèbres qu’il nous faudrait voir lumière de raison alors qu’elles ne sont que déliquescences putrides d’esprits avilis par la torpeur des jérémiades, pauvres hères malfamés discourant de la capacité alors que nubiles dans leurs essences, ils confluent leur atrophie comme le besoin de vivre de chacun, source délirante qui s’accomplit là sous nos yeux et que personne, semble-t-il ne voit, alors que la visibilité de ses inconséquences tragiques est notre demeure.

Regardez-les s’affolant du devenir en agitant l’inconscience, se légitimant de la beauté alors qu’ils ne sont que le firmament de thanatos, leur idole vouée à la nuisance de chacun, devons-nous en rire ou en pleurer ? Nullement, avançons au-delà de leurs hybrides déperditions, de leurs ruptures avec le réel, de leurs sommets de décrépitudes, l’Humanité n’a besoin de leurs soucis, de leurs équivoques langueurs, de leurs congratulations, l’Humanité qu’ils haïssent dans toute leur terminologie millénariste n’a que faire de leur impuissance, car l’Humanité est la Nature contrairement à tout le panache qu’ils font surgir du néant, l’Humanité n’est pas en dehors de l’écosystème, mais bien partie intégrante de cet éco système qu’il convient certes de réguler mais en aucun cas de décimer comme ils le voudraient, comme ils le souhaiteraient, tant ils sont incapables de comprendre l’humain qu’ils placent la nature minérale avant l’Humain.

Humain qui n’est pas destiné à rester sur une planète quelconque, mais bien à se propager dans l’ensemble de ce système solaire, de cette galaxie qui est sa demeure, et dont ils font tout pour qu’il ne prospère pas, renvoyant sa technologie aux enfers de leur incapacité à créer, la volonté humaine aux remparts de leur néant ! Qu’ils se rassurent l’Humain ne les écoutera pas, car engendré par la Vie il ira vers la Vie, par-delà leurs mythes et leurs rites d’esclaves dimorphes, par-delà leurs enseignements morbides sans lendemain, par-delà leurs prêches ridicules qui ne voient dans l’univers qu’un univers statique où ils peuvent se recueillir.

Car l’Humain est vivant et accompagne la Vie partout où elle demeure, et dans le mouvement, et dans l’énergie, et non pas dans ce vide putride en lequel ils enlisent la pensée, la volonté, le devenir, l’Humain qu’ils le veuillent ou non est un conquérant, qu’il faut bien entendu juguler par des lois, mais des lois de Vie et non des lois de mort.

Si cela n’était pas il y a très longtemps qu’il aurait disparu de la surface de cette terre, et ils ne seraient pas là, ces témoins du néant, atrophiés par leur langage de demeuré, à hurler comme des fauves contre la création, la création Humaine, la création de la Vie qui va vers la Vie et non vers la mort ! Ont-ils seulement conscience que toute vie se transforme ? Que notre planète demain ne sera plus rien lorsque le soleil deviendra une géante rouge ?

Je ne le crois pas, ils ne croient même pas à la dérive des continents, ils s’imaginent sur des sols qui ne changent pas, alors que l’Humain est sur une couche terrestre pratiquement invisible au regard de son rayon, qu’il a su organiser d’inexpérience en expérience sa survie dans ce chemin d’embrasement continu de souches volcaniques qui sont loin d’être apaisées et dont les effluves constituent des millions de fois ce que peuvent constituer depuis la naissance de l’industrialisation les émissions de Carbone et de Méthane !

Rendons à César ce qui appartient à César ! Que cesse ce mensonge culpabilisant l’Humain ! La Nature dans son intrinsèque dimension est plus « polluante » que toute activité Humaine, et je rappelle que l’Humain est partie intégrante et intégrée à cette Nature que défendent si bien ces théoriciens de l’embaumement, ces chirurgiens de l’apocalypse et du néant, ces contempteurs de la virtualité, ces raisonneurs affligeants qui condamnent l’Humanité à sa disparition, dictateurs en puissance qui constituent le plus grand fléau que l’Humanité, qui s’accomplit, ait connu à ce jour, gardiens et défenseurs de la mort en puissance !

Ils seront vite oubliés lorsque la conquête spatiale deviendra apogée de nos civilisations, et dès lors nous les laisserons consulter les étoiles près de leurs feux de camp dans ces forêts qu’ils auront emplies d’animaux sauvages, qui n’ont pas été détruits pour le plaisir, auxquels ils serviront de repas, car trop enclins à considérer le rousseauisme comme la panacée de toute philosophie, ils n’auront même pas un seul instant l’idée de se défendre contre l’agression qu’ils auront motivée par leur délire incessant !

Qu’ils se rassurent pour l’Humanité, je le répète intentionnellement, elle avance imperturbablement, au-delà de leurs errances, et ils ne pourront rien faire de nuisible qui puisse entraver sa marche vers sa condition souveraine, le mensonge ne durant qu’un temps, ce mensonge qui ce jour leur profite comme les parasites profitent des systèmes léthargiques, disparaîtra lorsque se révélera le vrai jeu qu’ils mènent, celui de la destruction de l’Humanité !

© Vincent Thierry