Crise, holocauste, Courage.

Crise, holocauste, Courage.

 

État de fait, état de droit, état curieux où l’empreinte dictatoriale se dresse de plus en plus, dictature des médias, dictature politique en tout genre, de l’infantilisme écologique aux enchantements d’une Europe vouée à la destruction, simagrées des genres, des effluves et des parfums sentant la réponse intransigeante, le répons des animalités les plus stipendiées, le respire des extrémismes religieux qui naviguent la mouvance de la mort et de ses florilèges dont les ondes bruissent d’atermoiements, prébendes de communautarismes sans limites voulant imposer leur pensée tracée au cordeau à l’humanité.

Qui lentement s’enlise dans l’apparat, la grandiloquence, l’éternuement mystique de la terreur accouplée à la peur, peur de perdre, terreur d’être, peur de la Vie, terreur de la mort, troubles de nos civilisations en ruines qui s’annoncent, tendant le cou au couteau qui viendra les égorger sans qu’un répons ne vienne contrarier les monstruosités qui s’alignent et qui paradent, atroces dénatures confondant la vie avec le crime, anarchie confondante contre laquelle nos « démocraties » sont incapables de mettre un frein, triste considération, en l’augure d’un été qui s’annonce, verbe morose des litanies des prétendants politiques qui se flagellent, se répugnent et se sondent à ne plus savoir qu’en faire.

Sans voir un seul instant ce monde s’engluer dans la pire tentative de conquête qui soit, celle du fanatisme, un fanatisme belliqueux, sanglant, éprouvant, contre lequel s’élève la voix mais non la Voie ! La guerre, faudra-t-il le faire comprendre à nouveau s’est installée, putride, répugnante à souhait, et que voyons-nous, qu’entendons-nous, des remugles de transaction, des aberrations sans nombres et sans noms qui fustigent toutes les histoires, quelles qu’elles soient, afin de complaire à la force qui se dresse, cette force qu’il convient de combattre par tous les moyens, quels qu’ils soient, cette force dominatrice, voulant voir couronner sur tous les fronts de la terre son empire.

Empire qu’il faudra contrer par un autre Empire, celui de notre Voie, celui de l’Occident, ce jour usurpé, maltraité, annihilé, dévoyé, cet Empire qui sera en mesure de vaincre la systématisation de la lâcheté associée à l’appauvrissement culturel de peuples en déroutes, défaillants, sans devenir s’ils continuent à se noyer dans la dérision, dans la flagellation, dans la dénégation, peuples d’une Europe molle, sans avenir, à l’image de leur image, parodie de ce qui fut, parodie de l’honneur, de la clarté, de la beauté, de l’harmonie, du respect, parodie des routes conquises et restant à conquérir au nom d’un conformisme de masse né du communisme le plus archaïque.

Parodie de leur histoire qu’ils conspuent, parodie des valeurs qui les ont dressées et dont la disparition les voit s’anéantir dans une féerie virtuelle que seule l’imagination semble vouloir créer, petits chiens de Pavlov revus et corrigés à la sauce de Tchakhotine, engraissés et engraissant, suant la morale de petits-bourgeois immoraux, pauvres litanies ne visitant plus que des ruines alors que tant de choses restent à construire, tant de faces à élever, tant de règnes à bâtir, que l’incapacité à naître destitue pour le plus grand plaisir des prédateurs qui survolent nos cités et lentement les engluent dans leurs ailes de vautours afin de les acclimater à leur pensée nocturne et chtonienne !

Ouranos sera-t-il capable de s’éveiller dans ces affleurements mortels de fleuves tourmentés qui s’évoquent jusqu’aux profonds abîmes, gloutonnerie des bêtes de la mer dont la panse repue s’abandonne avec joie à la déjection de ce qui n’est pas de leur monde de feu et de fer ! Le réveil brutal du onze septembre ne semble pas avoir suffi pour que la réflexion et l’action s’imposent ! Peut-on croire un seul instant que cette Europe du néant, particularisme de peuples en voie larvaire, puisse un jour faire face à l’holocauste que nous préparent les prédateurs de ce monde ?

Devrons-nous sans réplique laissé crucifier, décapiter, martyriser nos frères et nos sœurs sans que dans un seul élan leur Peuple ne se dresse et fasse front à l’ignominie ! Il ne faut pas y croire. Le courage n’existe plus dans cette partie du monde, il est conjugué avec l’avilissement, cet avilissement qui devient front commun d’une instruction civique communautaire délaissant à autrui ce que l’on peut faire soi-même, dénature de l’histoire Européenne dont la grandeur ne peut complaire aux biens pensants préparant avant l’holocauste charnel l’holocauste intellectuel avec tant de viviparité !

Qu’ils ne croient un seul instant que la pensée soit dupe de leurs petits jeux infects qui les confondent ! Qu’ils en profitent à souhait tant qu’ils le veulent et tant qu’ils le peuvent, car la décadence n’a qu’un temps et ses jours ont toujours été comptés, la nature qu’ils révèrent en fonction de l’aspect monétaire qui peut leur rapporter, reprend toujours ses droits, et l’aliénation ne peut perdurer très longtemps, le communisme est tombé en soixante-seize ans, le mondialisme tombera en beaucoup moins de temps, quant au fanatisme il ne pourra survivre très longtemps, car ce que ne peuvent tuer leurs mentors, c’est cette flamme qui toujours a porté l’Humanité, le sens de la Liberté, contre lequel ils ne peuvent rien, et ne pourront rien, quel que soit le degré de destruction auquel ils se complaisent.

Tuez en cent, il en reviendra mille, tuez en mille il en reviendra dix mille, tuez en dix mille il en reviendra cent mille, le souffle puissant de cet étendard ne peut être stoppé ni par la contrainte, ni par la mort, car ce souffle est né de la Vie et partout où la Vie est, partout il flamboie !

Que chacun prenne conscience de cet état de crise en lequel sombrent nos Peuples, nos Valeurs, nos Pays respectifs, et que vigilant, il agisse en circonstance, gardien de ce qui est impérissable, cet Empire de la Liberté contre lequel il est vain de vouloir lutter car il est en nous comme en chacun de nous. Espérons que nos Peuples ne soient pas trop lobotomisés pour comprendre le sens de cette vigilance, mais peut-être est-il trop tard pour des générations entachées par le grégarisme, la discorde, le repliement, l’abnégation, l’affaiblissement mental organisé et légalisé, la gangrène chimique et médiatique qui polluent de concert et les corps et les esprits et les âmes.

Toute cette pourriture institutionnalisée en dépendance de primitives errances considérées comme attitude du beau, toutes vagues qui ne refluent mais tels des tsunamis explosent et laissent en loques la Culture Occidentale, en lambeaux et en charpie, ses antiennes foulées aux pieds par des multitudes qui s’imaginent avoir enfin trépané ses accents et sa vitalité !

Ils se trompent, mais ne nous trompons pas non plus, le courage n’existant que comme un grain de sable sur une plage immense dans ces terres européennes, il convient de ne pas trop attendre de l’immédiat qui se fertilise dans la boulimie et l’anorexie, le paraître et l’avanie !

© Vincent Thierry