Les « sous chiens »

Les « sous chiens »

 

La définition de notre Identité par Charles De Gaulle, je cite : « Nous sommes quand même avant tout un Peuple Européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne », semble ce jour tombée aux oubliettes d’une flagellation discriminatoire qui permet à certains aujourd’hui de nous traiter de « sous chiens », sans que ne se lève envers les auteurs de cette ignominie la moindre protestation des ligues antisémites et antiracistes, sans que la Loi ne s’applique !

Deux poids, deux mesures dans les arcanes qui tendent à la destruction de notre Identité que nous devrions regarder comme inéluctable au profit de l’inénarrable écueil de notre civilisation : la barbarie ! Car ne nous y trompons pas, la barbarie est le commencement du déclin de toute Identité, de tout respect, de toute latitude à l’observation, à la critique, à la mesure, au déploiement.

La barbarie est le témoignage de la destruction, destruction non seulement de l’Identité, mais de la Culture sous toutes ses formes, de la Musique, de la Littérature, de la Peinture, de la Sculpture, et par-dessus tout de l’Art, l’Art Royal, l’Art de gouverner !

Dans cette gabegie farouche de l’intolérance œuvrant pour la destruction de toutes valeurs, se tient le lieu de toutes les fourberies : l’éducation, une éducation larvaire reconstruite sur les hauts faits de la destruction, la destruction du langage, la destruction de l’Histoire, la destruction du sens civilisateur, la destruction des Identités, au profit d’un magma de savoir hétéroclite et bancal adulant l’informe, la fatuité de l’informe, l’invariance et l’imposture de l’informe !

Menstrues de la détermination de la destruction et de ses panaches : l’ignorance légiférée, la bêtise harmonisée ! Nous y sommes et dans la lâcheté la plus démentielle, œuvrée, travaillée, circonstanciée, l’avilissement le plus éprouvé, ciselé, magnifié, jusqu’à accepter sans rien dire d’être traité de « sous chiens » !

Ce que l’on peut citer pour la France vaut pour tous les pays Européens, et maintenant pour les pays de l’Est, tous ces pays qui n’ont maintenant pour bonne fortune que de se plier à la coutume de la vassalité à cette utopie insensée que l’on nomme le mondialisme, un mondialisme délibérant l’outrage jusqu’à la démesure sans qu’aucun individu ne se porte en faux et s’inscrive dans une règle de contre-pouvoir qui permettrait d’en assainir les souches !

L’Occident est malade mais guérissable, il faut le souhaiter ardemment et sans compromission, car sans cela il disparaîtra corps et biens sous les coups multipliés de cette barbarie qui l’afflige et qu’il s’inflige. L’Occident dans le monde multipolaire qui sera couronné quoi qu’en pensent les tenants d’un mondialisme sans visage, témoigne d’un redressement dans le cadre de la nécessité qu’il a de s’autoprotéger et faire respecter son Identité, par le jeu des alliances au sein de son organisation militaire, dernier rempart de nos valeurs actuellement, le politique étant conditionné invariablement par l’étroitesse de vue dispensée par l’économique qui le dirige.

Si l’on peut être dubitatif quant à la fiabilité de ce système, comme je l’ai été, il n’en demeure pas moins qu’en ses arcanes il est promesse de ce creuset multipolaire que nombreux sont ceux qui l’appellent de leurs vœux. Ici l’Occident est représenté dans son Identité : États-Unis, Canada, États d’europe (que l’on ne peut malheureusement appeler États-Unis d’Europe actuellement), États de Russie (que l’on peut de même appeler actuellement États-Unis de Russie). La trame est présente, il ne tient qu’à la mettre en œuvre et la parfaire dans une adéquation globale ce qui permettra à l’Occident de surgir de ce néant auquel le voue le mondialisme sans visage.

Ainsi faut-il suivre avec beaucoup d’attention le développement de l’OTAN, creuset de cette capacité à faire renaître la stature de nos racines, ce qui permettra, il faut le souhaiter, au Politique de se redresser lui-même et de ne plus être dépendant de vassalités douteuses et permissives, et développer le cadre d’une renaissance culturelle permettant à tout un chacun de se redresser lui-même face à la barbarie induite dont il est à la fois témoin et acteur, et voir enfin, entre autres, juger ces criminels de la pensée qui traitent de « sous chiens » les Occidentaux !

© Vincent Thierry