La haine deuxième acte

La haine deuxième acte

 

La haine est là, insidieuse jusqu’à présent, elle circule maintenant librement, de banlieue en banlieue, on brûle les bibliothèques, on brûle les écoles, on brûle les voitures, on brûle pour le plaisir de brûler, on sort des armes et on tire sur les forces de l’ordre, à coups de fusils, à coups de revolvers ! Sans même essayer de comprendre ce qui s’est passé, sans prendre la mesure d’un accident qui, s’il se révèle terrible, la mort de deux adolescents n’est pas prétexte à la liesse, ne peut trouver sa solution que dans l’éclairage incorruptible de la justice.

Non on n’attend pas, on se sert de cet accident pour mettre à feu et à sang les banlieues, tout cela sous le regard de populations écœurées, de force de police qui n’ont d’autres ripostes que celles de gaz ou de grenade sans effet, alors que le meurtre se lit dans les regards de ces hordes qui se précipitent, détruisent tout sur leur passage, des magasins, les magasins surtout et les symboles de la culture Française.

La haine est là, et cela vous étonne à force de vouloir faire vivre ensemble des cultures totalement différentes, des cultures aux antipodes l’une de l’autre, à force d’accepter une immigration massive qui ne laisse que la pauvreté derrière elle. L’intégration me direz-vous, la préférence ethnique ! Tout cela ne sert à rien, strictement à rien, devant la haine ! Elle ne s’arrêtera pas là, elle couve, permanente, et face à cette permanence, il ne reste pas de solutions motrices, il faut répondre à la force par la force, éradiquer le chaos, détruire la nuisibilité de l’instant, détruire les aliments de cette défiguration qui ressemble à une insurrection !

Les renforcements de services de polices ne serviront à rien, si la police n’a pas les moyens de faire son travail, si un commissaire se rendant sur les lieux de l’accident se fait défigurer par un coup de barre de fer. Nous n’en sommes plus là ! Il convient d’employer des moyens beaucoup plus lourds, des moyens radicaux qui ne laisseront pas le Peuple succomber sous le poids de la destruction, l’Armée, plus simplement la Légion, des soldats d’élite de toute nationalité qui savent respecter l’État Français et ce drapeau que l’on conchie dans nos banlieues.

Lorsqu’il y aura un bastion de la légion tous les dix kilomètres, dans cette ceinture de la mort où on se fait poignarder, dans ses moyens de transport, agresser, violer, voler, défigurer, molester, sans que nul ne trouve à redire tant la peur est la prosternation de ce jour, le droit redeviendra et la Loi pourra s’appliquer, la Police pourra circuler, les Sapeurs Pompiers faire leur travail sans recevoir des seaux de merde sur la figure, de vieilles télés, des congélateurs usés, balancés du haut d’immeubles avec « hardiesse » par une couche de la population qui ne veut en aucun cas connaître l’intégration encore moins reconnaître les Lois de la République, car régie par des valeurs qui n’ont rien de communes avec celles de la République, viviers de l’Etat du crime le plus meurtrier, notamment celui de la drogue qui tue chaque année des milliers de personnes humaines.

L’État doit prendre ses responsabilités et arrêter de gémir, on ne désarmera pas une population en cinq minutes où sous le couvert de lois laxistes, il convient de décréter l’état d’urgence dans ces banlieues qui ne sont que haine vis-à-vis des populations, du gouvernement, de l’État, du Drapeau français. Le laxisme ne peut ainsi perdurer !

Mais on semble vouloir le faire perdurer en considération de croyances délirantes sur le misérabilisme et sa condition. Ne croyons un seul instant que l’Autorité reviendra, si cela continu et ne se prennent que d’invraisemblables mesurettes qui ne prennent pas en compte la réalité du tissu social qui s’est fomenté depuis des décennies sous le regard goguenard de tous les assoiffés de la destruction de l’État Français qui viennent aujourd’hui donner des leçons de morales !

La barbarie est là, présente, il convient d’en prendre mesure, et dans l’atrocité se commet, atrocité de l’assassinat, je pense à cette jeune femme qui s’est fait larder de quarante coups de couteau dans un RER et pour qui aucune manifestation n’est bien entendu faite, car elle a le malheur d’être Française, cette atrocité des prétextes, et notamment celui de la mort de ces deux jeunes gens qui n’avaient rien demandé sur ce sol de France qu’à vivre et prospérer.

C’est à elle et à eux que je pense et à tous les autres qui doivent se trouver confrontés aujourd’hui à cet amalgame terrifiant qui n’est pas issu de leur volonté.

À l’État de prendre ses responsabilités existentielles et non plus se cacher la tête dans le sable comme le font les autruches afin de faire respecter la Loi, la Loi de la Vie contre la Loi de la mort.

© Vincent Thierry