Vassalité

Vassalité

 

Vassalité, inféodation, larvaire animalité, voici où nous en sommes en mondialie, dans ces fêtes olympiques qui n’en portent plus que le nom. Nous ne parlerons pas de ces gouvernants maîtres en destruction et duperie, qui s’inclinent et qui passeront, ce serait donner une importance capitale à ce qui finalement n’en a aucune. Ce qui est important c’est de voir à quel stade, sans jeux de mots, en est parvenue la lâcheté humaine, accompagnée, adulée par des médias aux ordres qui sont en reptation avancée devant la dictature marxiste en lesquels se déroulent ces "dites olympiades", de la pharmacopée devrions-nous dire. La censure et le mensonge sont là, vivipares, consternants et affligeants, dans leur nature même. S’il fallait en douter, on comprendra bien désormais qu’il n’existe plus d’hommes et de femmes politiques de par ce vaste monde, où si peu, et certainement pas dans ce goulag domestiqué qu’on appelle encore l'"europe". Ce petit monde tout dévoué à l’économie, à ce marché que l’on dit gigantesque mais qui ressemble à celui de la grenouille voulant devenir plus grosse que le bœuf. Comment le pourrait-elle devant la raréfaction des matières premières ? Là, le bât blesse, et on ne peut comprendre tant de génuflexion, alors qu’il devient prioritaire de sauvegarder nos économies occidentales, autodestruction ?

On ne peut qu’y croire. Comme disait Lénine, et reconnaissons qu’il n’avait pas tort, "ils vendront même la corde pour les pendre !". Nous y sommes, et non en position d’égaux mais pratiquement de vassal, prêt à toutes les outrances verbales, pour complaire, voyant la dithyrambie appliquée à une "amitié" de parade comme de circonstance. Car enfin, si on défend la Liberté comment peut-on être l’ami d’un régime, je parle de régime et non d’hommes ou de femmes, qui défend une dictature marxiste, qui enferme le droit de penser, jugule par censure l’expression, emprisonne, et conditionne ! Comment peut-on être admiratif, à moins de ne rêver que de la mise en place d’un régime identique dans nos pays européens, (nous n’en sommes pas loin, il est vrai). Nous observons là ce que l’Histoire retiendra comme la lâcheté servile, desservant le politique au profit d’un économique moribond. Le plus stupéfiant c’est de voir jusqu’où va cette logique, on reçoit la dictature avec une haie d’honneur, mais lorsqu’il s’agit de recevoir la sagesse, elle ne bénéficie d’aucune haie d’honneur, et on la fait recevoir par ce qui n’est pas élu ! Avec tout le respect que nous devons à la première dame de France, que je sache elle n’a pas reçu pouvoir du Peuple pour représenter notre État, sauf à penser que la Royauté se soit instituée en notre Pays ! Voilà où mène le mariage frauduleux de l’économique et du politique, à l’usurpation, à l’inféodation, ce qui ne reste plus à prouver. Le Dallai Lama ne devrait pas accepter une quelconque invitation officielle, ce serait là une erreur grossière, reconnaître une duplicité qui ne peut guère conduire qu’à cet éclat de rire général qui s’ensuivra, et la perte de sa crédibilité. Mais cela est un autre débat.

Pour en revenir à ce larbinage de bon aloi, il est malheureusement tutelle, que pour l’instant il convient d’observer, dans l’attente des prochaines élections de députés européens dont il conviendra de faire un choix particulièrement judicieux et éclairé, afin que ne se perpétue cette domestication que signent de plus en plus les chantres du mondialisme en marche dans notre Europe inféodée, jusqu’à l’aberration souveraine. Patience et analyse, analyse des strates, des appartenances, permettront de juguler ces errances totalement disproportionnées avec la réalité politique, qui n’a pas une âme de girouette et encore moins de grossiste, mais toujours une âme de conquérant !


Manipulation -  Réflexion

http://www.letemps.ch/template/international.asp?page=4&article=236828
http://ma-tvideo.france2.fr/video/iLyROoafYbkJ.html

© Vincent Thierry