La désintégration

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Catégorie : Civilisations

La désintégration

 

Ne nous laissons impressionner, comme le voudraient nos dirigeants, qui souhaiteraient voir applaudir leur action, dans le cadre de cette crise totalement prévisible, au motif d’une dérégulation sans frein des marchés financiers. Ils viennent de ruiner nos Nations par notre vassalisation forcenée au système bancaire international qui n’a d’autre but que de réaliser de gré ou de force une marche forcée vers la mondialisation des économies, finalité permettant d’établir leur "nouvel ordre mondial" basé non sur la prospérité des Peuples mais sur leur mise en esclavage au profit d’un parasitisme déguisé sous le voile de la "démocratie", qui se présente comme aréopage de "sages".

Les centaines de milliards injectés, d’où sortent-ils ? À l’heure où je vous parle ils ressortent du Virtuel, demain, ils sortiront des bourses des petits épargnants, des Peuples, qui totalement ruinés après remboursement des banques par l’intermédiaire des États inféodés, les verront accepter l’esclavage mondialiste qu’on leur prépare ! Que croyez-vous d’autres ? On ne peut qu’être inquiet devant cette mise à disposition d’un flot d’argent entre les mains de ceux qui ont spéculé comme jamais, sans qu’un seul frein ne soit mis à leurs égarements par des lois appropriées !

Aucune loi, aucune réglementation n’ont été mises en place ! Si cela ne s’appelle pas de l’arnaque, du vol qualifié, un hold-up sur les économies des Peuples, comment donc cela s’appelle-t-il ? Sans bien entendu qu’aucun Peuple n’ait été interrogé ? Le cataplasme sur la plaie béante, le gouffre sans fond de la bulle économique - la totalité des PIB des Pays, facteur de la réalité monétaire, ne représente que 10 % de cette bulle composée donc de 90 % de virtualité, dont vivent à peine 1 million d’individus sur une planète en comprenant plus de cinq milliards ! -, ne pourra durer très longtemps, aux conditions actuelles toujours déréglementées, c’est un pansement sur une plaie ouverte, un investissement à perte, et il suffit de regarder les indicateurs de la Bourse qui le prouvent amplement — et on ne pourra pas dire ici que cette perte n’est pas organisée par tous les mentors du mondialisme ! — une erreur monumentale dont bien évidemment les Peuples vont payer les frais, que l’on ne se fasse aucune illusion !

Le système est totalement vicié et il ne peut que s’effondrer sur lui-même à moyen terme, il a prouvé ses carences et ce sont ces carences que les gouvernements contribuent à maintenir. Ainsi, un peu de pudeur dans les propos des hommes et femmes d’État, des journalistes aux ordres, serait bienvenue, mais cette pudeur bien entendu ne peut exister, à telle fin qu’un personnage de notre État exhorte les particuliers à investir dans ce pourrissoir des valeurs qu’est devenue la Bourse ! On croit rêver ! On ne rêve pas. Le réveil sera douloureux pour les hypnotisés serviles.

En attendant comme dit le proverbe, un homme averti en vaut deux ! Et convient-il de rester plus que vigilant dans cette phase de songe-creux, où on siffle l’hymne National, pour assurer la défense de nos libertés, menacées par ce marasme induit et forgé de toutes pièces, alors que des lois liberticides se préparent, que la mise en fiche de chaque citoyen devient une constante, - il serait temps a contrario de ficher les tenants et aboutissants qui ont forgé et laissé faire cette crise, financiers, politiques, qui s’imaginent au-dessus des Lois Humaines -, qu’il n’existe plus d’armées républicaines mais des armées de métiers, que la Liberté de pensée n’existe plus en dehors de la pensée unique qui s’autoproclame et s’autocongratule !

Veille pour la Liberté des Peuples, des Identités, des Nations, deviennent une priorité essentielle pour chaque citoyen s’il ne veut pas demain se retrouver par force, composite de ce mouvement de désintégration qui s’amorce et qui se révèle autoalimenté par les pouvoirs politiques ! Vigilance doit être désormais le maître à penser de toutes celles et ceux qui veulent conserver à la Liberté ses propriétés créatrices, face à ce délire inouï auquel nous assistons ! À chacun d’œuvrer en fonction de ses capacités, une class action en nos pays d’Europe, dont les Peuples ne sont plus que l’ombre de ce qu’ils ont été, par réduction au silence et asservissement conjugués, paraissant totalement impossible actuellement, contrairement aux États-Unis où la Liberté, bien que voilée, ne peut être amputée de par sa constitution !

Les élections se rapprochent, et notamment des députés de cette "europe" aux ordres ! Les Peuples auront-ils le courage de voter en dehors des caciques, francs-maçons de toute obédience, chevaliers de malte, soldats de l’opus Dei, porteurs de valises de la trilatérale, du bilderberg, du CFR, de toutes ces sociétés de pensées détournées de leur voie naturelle, pour servir le mondialisme morbide, composées de vautours assoiffés de prébendes qui ne sont pas là pour servir les intérêts généraux des Peuples, mais la communauté financière et ses directeurs de conscience ? Telle est la question qu’il faut aujourd’hui se poser !

Si tel n’est pas le cas, il n’y a rien à espérer de ce continent Européen, pas plus que de ses Nations gangrenées par la torpeur du mondialisme. Nous pourrons en conclure que nous sommes en face d’un phénomène bien plus important que la crise financière programmée, celle de la crise de l’intelligence, elle-même faut-il le rappeler, totalement programmée par la pensée unique nazi communiste, faillite partielle, car l’intelligence se restaure toujours. Car c’est oublier la capacité de l’intelligence à se rénover. Ainsi poursuivrons-nous ce combat des idées, à contre-courant de leur désintégration formatée par la pensée unique, symbole de l’esclavagisme le plus nuisible aux Êtres Humains, car issue de l’atrophie mentale la plus délétère que l’Histoire Humaine n’ait jamais connue, sida intellectuel qui trouvera un jour son vaccin, lorsque les Peuples retrouveront leur Identité, leur Honneur, et leur vitalité, dévoués à la Vie et non à l’esclavagisme porté par l’idéologie de la mort qui parade dans ces jours d’agonie !

© Vincent Thierry