La tragédie comique
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- Catégorie : Civilisations
La tragédie comique
La tragédie comique que nous vivons sur notre sol dépasse l’imagination. L’intelligence politique y a fait place à une médiocrité sans limite qui s’enlise dans ses répons et ses questions, tourne en rond, ne sait quoi faire pour attirer le regard non de l’Être Humain, mais de l’électeur potentiel. Et nous observons que tant à gauche qu’à droite le mépris du Peuple prend désormais le pas sur la réalité pour efforcer une virtualité où ne se baignent que les prébendiers, les exogènes et la lie d’un monde qui s’inventent une rubrique pour exister, celle du paraître, paraître roi, paraître sans Élites, dont le nom même, qui devrait inspirer le respect, n’inspire plus que dégoût tant la trivialité, l’inféodation, la reptation sont les maîtres mots de cette purulence devenue qui s’active afin de détruire tout ce qui a été notre sol, notre sang, notre Nation, notre Patrie.
On en vient à poser la question de l’Identité Nationale, comme si cette question avait besoin d’être posée lorsqu’on regarde sans complaisance notre Histoire, non l’histoire réécrite depuis 1789, mais l’Histoire avec un H majuscule qui a fait la France et les Français, nos concitoyens que l’on se complaît à traiter de "sous chiens" et qui tous les jours subissent l’humiliation d’être Français par des hordes qui n’ont d’autres buts que la destruction de nos racines, culturelles, religieuses, historiques. Le coup d’État permanent des barbares en livrées qui aujourd’hui ont fait main basse sur une "europe" sans réalité existentielle sinon que virtuelle, est l’image typique de ce déclin de l’intelligence, tout d’usurpation, rien de Droit !
Le Peuple en sa voix a dit non à cette virtualité, et bien qu’importe, on passe par-dessus le Droit et on fige dans le marbre un traité qui n’est qu’un chiffon de papier au regard du vote des Français et qui le deviendra si le Peuple se réveille. Mais comment pourrait-il se réveiller devant tant d’ignominies et de bassesses le culpabilisant, le maternant dans l’abjection, le dorlotant dans la destruction de ce qu’il représente. Le mensonge roi est là pour falsifier son raisonnement, à commencer par cette déliquescence que l’on nomme l’écologie politique, où le putride rejoint l’inutile pour créer des taxes qui permettront de renflouer les caisses vides d’un État en abandon de sa souveraineté, abandon autorisé par délitement du pouvoir de créer sa propre monnaie.
Ici se tient le lieu de toute théurgie de cette complaisance à cet abandon, qui permet de voir aujourd’hui les banques narguer les gouvernements, se distribuant des milliards en guise de bonus, riant en chœur de l’incapacité des politiques à régir leur propre État devenu dominé et esclave de la tyrannie du temple des marchands. Tout le reste suit, la dépendance énergétique, alors qu’il suffit pour la France de construire cent centrales nucléaires pour se débarrasser de cette contrainte, la dépendance agricole, alors que la France fut le grenier de l’Europe, la dépendance manufacturière, alors que la France n’a besoin de personnes pour construire et vendre ses produits, toutes dépendances qui s’interpénètrent pour mieux cerner l’intelligence et la réduire dans sa culture par une acculturation dominante, dont le prêche est royalties des bonimenteurs qui "guident" le destin de la France vers son agonie.
Une agonie culturelle, une agonie intellectuelle, une agonie spirituelle, une agonie économique, un génocide identitaire et non communautaire comme inlassablement le répètent les féaux de cette destruction, par viol constitué et légiféré des constituants bio géographique de notre Nation, qui sans mystère s’enfoncent dans le néant, ce bourbier infect où l’esclavagisme devient règne, esclavagisme accentué par les millénaristes de pacotille qui distillent leur venin de maître à penser sur des consciences qui se brisent au charnier de la bêtise accouplée à l’immondice. Si certains pensent que j’exagère, qu’ils regardent, les yeux ouverts et non conditionnés par la débauche médiatique qui n’est là que pour initier la culpabilisation et la réaction pavlovienne qui s’ensuit, un Peuple qui se renie, un Peuple qui n’est plus que l’ombre de lui-même et qui n’ose se révolter légalement contre son état de serf et de vilain, en rejetant en bloc les avanies qu’il subit.
Comme si cela ne suffisait pas à cette errance macroscopique qui voudrait s’accroire puissance, lorsqu’elle n’est que virtualité et par là même soluble dans sa propre assurance, nous assistons aujourd’hui à la mise en accusation de ceux qui ont conservé une tradition Française, un premier ministre jugé sur des faits communs à tous les gouvernements, un ministre condamné à la prison sur des avatars, enfin un Président de la République Française sommé de comparaître pour des affaires sans intérêts qui ont eu lieu il y a vingt ans, au motif d’emplois dits " fictifs". Que leur reproche-t-on ? En vérité leur attachement à la France, leur non définitif à une intervention militaire extérieure basée sur un mensonge, encore un mensonge, toujours des mensonges, et plus le mensonge est gros, plus il passe, tant la conscience de l’individu aujourd’hui est en dessous de celle du singe, à force de l’altérer par la médiocrité globale.
La vérité est là, dans sa frénésie de destruction de ceux qui parlent de la France, cette France honnie par les aréopages les plus purulents à son encontre qui aient existé à ce jour sur notre sol. Que recherche-t-on dans ces procès, à détruire dans l’Esprit des Français la notion de la France, à détruire dans l’Esprit des Français la morale Française, à détruire dans l’Esprit Français leur Identité Nationale et souveraine qui ne se laisse pas dompter par le mensonge et ses frénésies, ses hystéries, ses perversions, ses empathies, ses desseins dont les orientations sont fixées sans l’accord des Peuples par des sociétés de pensées insinuées par tout ce qui compte d’errants sans foi ni lois qui n’ont d’autres buts que l’instauration de ce nouvel ordre mondial, ce monde de maîtres et d’esclaves, où les "maîtres" ont tous les droits y compris celui de violer, de tuer, de sacrifier, de mener à l’abattoir des Peuples entiers, par vaccination obligatoire — le h1n1, quelle belle réalisation de cette utopie — par guerres de "libération" pour la défense d’une "liberté" qui est en deuil d’elle-même, par génocide biologique au nom d’un "réchauffement planétaire politique" qui n’a d’autres buts que la disparition des Identités. Et ce droit ne le prennent-ils pas, en inventant cette "europe" de prébendiers et de corsaires, où floués les Peuples n’ont rien à dire, n’ont rien à faire qu’à subir ? Et ce droit ne le prennent-ils pas en décrétant l’existence d’un Président de la dite "europe" non élu par les Peuples !
Les Peuples sont en léthargie, le nôtre plus singulièrement. Fort heureusement il a des ressources, et c’est là que l’on voit que la France ce n’est pas Paris, cette écurie d’Augias, la France ce sont nos Provinces et dans leur cœur bat l’Histoire Française qui n’est pas en déclin, mais bien résurgence, et dans leur cœur bat notre Identité culturelle qui non plus n’est pas en déclin, le politique n’y est pas encore dilué, et leurs incapables n’y sont pas curies. Faire la part de l’ivraie et du bon grain sera le devenir de notre Peuple en sa représentation, cette représentation toute en appartenance ces jours, inféodée à la pire des volitions, celle de la destruction de la France, de ses racines, de son Identité et de son rayonnement. Ce sont dans les Provinces que nous trouverons les souches les plus prometteuses, et nulle part ailleurs, du renouveau Politique de notre Nation.
Restaurer la Nation commence par la restauration de nos provinces, l’éradication des inféodations dans les représentations politiques, le copinage des féaux qui ravissent et usurpent les droits du Peuple. Il n’y a de place dans la représentation du Peuple pour la prévarication, l’inféodation, l’usurpation, la prolifération de la domesticité à ce qui n’est pas la France, à ce qui par association ouverte ou discrète est là pour détruire la Nation, un représentant du Peuple représente le Peuple et non pas l’utopie pernicieuse qui fait qu’aujourd’hui nous en sommes à ce constat magistral d’une mondialisation sans contre-pouvoir, tant l’inféodation est prisme de ce délire forcené qu’il convient que tout un chacun l’acceptât sans le moindre sursaut.
À la virtualité il faut opposer la réalité, ce droit inaliénable des Peuples à se diriger eux-mêmes, leur droit à l’Identité, leur droit au respect multilatéral, base de l’Universalité qui n’a rien à voir avec cette méprise des mots, l’universalisme, qui est déjà le fourrier d’un collectivisme impuissant qui ne pourra que s’autodétruire lui-même, dont le mondialisme est la partie la plus avilissante tant pour l’Humanité que pour les Êtres Humains. Il n’y a de voix à porter à la destruction, à ces écologistes politiques qui ne sont que les fourriers de la destruction des Nations, à ces partis dits de gauche où de droite qui se réunissent dans leurs si belles sociétés de pensées qui désormais ne sont plus que des fantômes de ce qu’elles ont été, toutes dévouées désormais à cet illuminisme qui n’est lui-même que règne de la dictature impitoyable de la théurgie de la bassesse associée à la médiocrité.
Ce ne sont jamais les partis qui fondent l’orientation des Peuples, mais les Êtres Humains, donc votez pour des Êtres Humains et non pour des non-humains dont l’insolence pernicieuse aujourd’hui est arrivée au sommet, ce sommet de la dépravation que nous vivons tous les jours, que nous voyons tous les jours, où les Français n’ont plus droit à la parole, où les médias aux ordres ne sont plus que des pantins ridicules qui assènent des mots d’ordre jusqu’à l’ignoble, ce pourrissoir publicitaire qui est le viol collectif organisé pour rabaisser l’échelle de l’intelligence en dessous de celle du singe, toutes vacuités d’une immolation de nos racines, de notre culture, de notre devenir et de l’avenir de nos enfants qui seront si l’on écoute la frénésie de la bêtise, les "sous chiens" d’un ordre nouveau.
Qu’il convient de remettre à sa place dans la légalité la plus absolue, en regard de notre Constitution, qui elle, n’est pas un chiffon de papier, et dont on voit aujourd’hui qu’elle est l’objet de tous les crachats de la stupidité qui bêle, jusqu’à notre Hymne National, injurié par les arcanes de la complaisance et ses cohortes qui n’auront d’autres lendemains que ceux de voir notre Nation détruite, son peuple soumit. Oui, nous pouvons nous relever de l’infamie qui brille de tous ses feux, si et si seulement nous votons pour des Êtres qui défendent notre Nation, pilier et brique de ce monde dont l’assemblée créera le véritable gouvernement Mondial, basé sur la réalité et non sur la virtualité !
© Vincent Thierry