Principes contre révolutionnaire
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Principes contre révolutionnaire
Devant la consécration du vide par les illusions et ses artefacts, la seule voie initiable est celle de la volition. Apparente, inapparente, elle doit être circonstance de chaque instant, de chaque seconde. Attention, elle doit ne jamais se perdre dans les méandres distillés par la propagande d’un système involutif dont les errances conduisent aux fluctuations agréées de pensées nocives et nauséeuses.
Nous le savons, dans cette lutte sans merci entre l’involution et l’évolution, il n’y a rien à attendre de quoi que ce soit, de qui que ce soit, sinon que la variance immédiate d’un équilibre entre leur antagonisme et leurs avatars. Les lois de fer qui s’abattent sans répit aux fins de briser les libertés ne sont que des feux de paille vers lesquels l’attention doit être retenue sans être monopolisée, puisque, contrairement aux apparences initiées par la propagande qui les veut acceptation de l’esclavagisme le plus atterrant qui soit, elles seront remises en question par une action externe tendant à leur annihilation.
Une action dont il faut bien comprendre qu’elle ne peut revêtir le caractère d’une violence égale à celle du viol psychique et physique déclenchée par leur système qui sous le masque de la duplicité couronne son obséquieuse déréliction. La violence n’est pas une solution, elle crée des martyrs indus et n’amène qu’une solution transitoire.
Ainsi, nonobstant la reconnaissance de l’action externe, il est plus judicieux d’exprimer l’action à l’intérieur de l’armature, aux fins de faire exploser de l’intérieur ses arcanes, le cœur même de son agitation ubuesque et dérisoire.
Regardons le tel qu’il s’incarne, le croyez-vous donc si fort qu’il ne puisse céder devant une volition ordonnée, une volition dont l’individu serait coordonné, et chaque individu fer de lance ?
Toute structure en apparence est perméable et toute construction destructible, ainsi de ce système qui s’imagine catalyse. De quoi avons-nous besoin pour enrayer, contrôler cette pieuvre, tout simplement d’y entrer, d’y faire son nid, et tel l’antivirus naturel de phagocyter les virus qui la font vivre, prospérer, se développer.
L’Action ici trouve l’objet de sa quintessence, car elle se portera non en surface mais au cœur de la plaie qui ronge les Institutions, dont l’aveuglement ne conduira qu’à un génocide, mais bien plus au cœur même de sa caricature. Ce n’est qu’à ce prix que nous ferons tomber ce colosse aux pieds d’argiles, en insinuant chaque faille de son système, en développant en son sein un cancer qui se généralisera par multiplication de vecteurs, association, entrisme, corporatisme, permettant une prise de pouvoir conditionnelle grâce à un coup d’état permanent, allant de la plus humble association, aux édifices les plus prestigieux, car il ne faut pas l’oublier les Institutions ne reflètent que ce que le pouvoir y reflète.
Ici se révèle la théorie du judoka. Chaque système est faillible du fait de sa propre porosité, ainsi l’insinuation, l’entrisme doivent se faire sous le couvert de l’acceptation la plus mesurée, ce n’est qu’une fois en place que le combat peut véritablement commencer. Pourront défiler, afin de canaliser leur énergie, des millions d’Êtres humains pour faire renaître la Liberté, que leur manifestation ne servira de rien, car personne dans les tables gigognes du pouvoir ne les entendra, alors que si une seule personne à un poste clé préside à ce renouveau, cela permettra de faire vaciller le château de cartes dressé par le système.
Ici est le lieu, ici est le temps pour que chacun devienne insinuant, lentement étoffe la multiplicité de ses talents, pour qui investir les mouvements associatifs, qui les mouvements politiques - qui pourraient être terrassés par une entrée massive, supérieure au nombre de leurs adhérents -, qui les Institutions, et plus particulièrement les Armées, la Police, les services spéciaux, et qui les fondamentaux de l’État, l’éducation, la santé, etc., et dans le domaine privé, les banques, les institutions financières, les entreprises, les syndicats, afin d’œuvrer par une action conjointe la désintégration du mode viral qui y règne.
Il faut bien comprendre que le coup d’État mondialiste que nous observons, ne s’est pas fait de l’extérieur mais bien à l’intérieur du système statique précédent sa naissance, et qu’en conséquence il convient d’agir de la même manière si nous voulons nettoyer les écuries institutionnelles de la lèpre qui y règne.
Chacun se doit donc d’agir de la même manière, usant habilement de l’hypocrisie, de la duplicité, de la forfaiture afin que les cercles du système que nous subissons se brisent devant le flot incessant qui y rentre. L’art de la Guerre trouve ici sa pleine et entière application. Subterfuge, camouflage, phasmes seront les directives que chacun doit adopter. Cette offensive doit se mener sur tous les fronts quels qu’ils soient, tant au niveau des Communes que des Régions, des Régions que des Nations, des Nations que des "internations", que de ce monde en ses représentations : FMI, ONU, OMS, etc, et bien entendu dans le cadre des sociétés dites discrètes, franc-maçonnerie, institut de relations internationales, clubs de pensées, etc.
Rien ne doit être épargné, tout doit être insinué et ce en permanence. Là se trouve l’action précise qui déterminera la chute définitive de la dictature qui se déploie. De la même manière que les antivirus agissent dans le corps humain les antivirus naturels doivent agir dans le corps social, et bien au-delà en tout espace inscrit de l’humain, qu’il soit institutionnel ou voilé. Ce n’est qu’à ce prix que le drapeau de la liberté sera reconquis.
Bien d’entre vous me dirons qu’il faut organiser cette rupture, mais je leur répondrai bien au contraire qu’il ne faut qu’en aucun cas existe une organisation pour signifier cette action. La force de l’antivirus c’est d’être unique et participe, il n’a besoin d’autres supports que la logique de l’action initiée.
La source de l’action est principalement culturelle et n’a pas besoin de lieu ou de coordonnée pour initier. Le système de combat gère de lui-même l’opacité nécessaire à la victoire : des unités individuées en symbiose d’une action générée conditionnée par leur interaction. Ici se situe le combat métapolitique par excellence, libérant du factice, de ces "gauches" comme de ces "droites" qui ne sont que des leurres pour tromper aisément des Peuples en voie d’asservissement. Il doit être de tout instant, en chaque espace de la création comme de la pensée Humaine, il doit être global au sens culturel, et non cultuel tel qu’on le voit actuellement.
Il n’a besoin de réunion pour se circonscrire, il n’a besoin de lieu pour catalyse, car il est permanence dans la nature Humaine même. Cheval de Troie par excellence, ou antivirus par raisonnement biologique, il est la puissance, car que l’on détruise un antivirus, cent mille naissent derrière lui, à visage découvert, n’appartenant à rien et ne pouvant rien dévoiler que ce qui est Humain et restera Humain par-delà les tentatives d’éradication de l’Humain que nous subissons.
Voilà le lieu, voilà la force souveraine, qui au-delà des grands guignols des manifestations sporadiques, par insinuation peut renverser l’antisystème qui se dessine dans son autorité machiavélique. À cette doctrine révolutionnaire, issue de tous les manifestes communistes, marxistes, trotskistes, gramcistes, dont on connaît les méfaits, ces centaines de millions de morts auxquels s’associe le national-socialisme, socialiste par essence, il convient d’appliquer la doctrine contre révolutionnaire la plus efficace, et la plus efficace est celle de l’insinuation, en toutes branches, en tous partis, en toutes natures de la pensée Humaine, afin d’officier ce combat magistral qui est celui de l’évolution contre l’involution, qui est le combat de la Liberté contre la servitude.
Pour reprendre l’exemple cité, si demain un million de personnes investissent le parti qui se dit dominant, ce parti ne peut plus bouger, les règles démocratiques ne lui permettant plus son faire-valoir. Car en vérité, créer des partis aujourd’hui ne sert à rien, il est préférable de les phagocyter et d’obtenir en leur sein le pouvoir absolu afin d’en éradiquer la servitude. Et il ne s’agit d’investir uniquement le parti dominant, mais bien son image gigogne, l’un et l’autre n’étant que leurres comme déjà dit, ce qui permettrait d’obtenir le pouvoir total, prémisse au pouvoir politique.
Imaginez cela maintenant en coordonnée dans l’ensemble des moteurs industriels, banquiers, et financiers de ce monde, vous voyez que tout est possible dès l’instant où la volition Humaine se met en marche. Bêler ne sert à rien, agir est tout. Lorsque le système aux commandes accepte de voir se déverser des milliards de bonus dans des systèmes bancaires sauvés par l’endettement des États, comble de la duperie, et que nos arrière-petits-enfants seront contraints de rembourser une dette colossale qui n’est pas de leur fait, il serait peut-être temps que la volition individuelle se détermine.
Lorsque des procès dignes des régimes communistes ou nationaux socialistes ont lieu dans notre Pays voyant leurs acteurs blanchis de crimes qu’ils n’ont pas commis, et que l’État va à l’encontre de ce jugement, il serait temps que la volition s’ordonne en chaque Être Humain. Lorsque les Pays vont à la dérive en fonction des injonctions mondialistes, ou euromondialistes, il serait temps que ces Pays se réveillent et sortent de leur léthargie, et que leur Peuple cesse de se soumettre à ces dérives.
Et nous pourrions trouver de multiples exemples où la volition doit s’initier afin de restituer à la Liberté son Droit le plus élémentaire, le Droit de Vivre en n’étant pas pressuré par le mensonge, dame ignorance et ses cohortes, la bêtise et la flagellation, l’outrance, la duperie, et la forfaiture, la vassalité et la domesticité.
Il n’est pas trop tard pour nos générations contrairement à ce que semble penser la litière sous-culturelle qui saillit nos écrans, nos radios, nos médias, il n’est jamais trop tard pour combattre pour la Liberté, ce d’autant plus que le combat contre révolutionnaire évoqué n’exprime aucune violence, ce qui va devenir un casse-tête chinois pour tous les tenants de ce système qui ne pourront plus rien contrôler, sinon que compter leurs éléments dans les flots quantitatifs qui investiront leurs argumentations, leurs pensées, leurs négations, leurs reptations, leurs porosités intellectuelles, afin d’initier en tous lieux, en tout temps, l’Esprit de la Liberté inexpugnable, qui est le propre de l’Être Humain qui se respecte et respecte autrui.
© Vincent Thierry