Ces temps qui viendront
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Ces temps qui viendront
Voici donc notre Pays, à la veille d’une nouvelle élection, voué à la désintégration qui s’honore. Il y a ici tout ce que la moisissure compte pour initier son délabrement dans une glorification obscène. Venus d’on ne sait où des prébendiers en tout genre, des cafards outrecuidants, des voleurs de grands chemins, des gangsters, des nains intellectuels, et, éclairs du génie malsain, des litières introverties qui braillent lorsqu’on touche aux violeurs d’enfants, toute une passementerie d’arrogants, de fiers à bras, des jouvencelles n’ayant de portée que la dimension chronique de leur mise en bouche, des canards boiteux et des bedonnants du restaurant, c’est que la soupe est bonne !
Et elle se mérite dans le miroir des vanités, des circonvolutions, des reptations, c’est à qui baissera le plus l’échine pour faire gagner quelques centimètres à sa dévotion. Kyrielles, les troupes se pressent, s’étouffent, se désignent et se dénigrent pour colporter, se montrer, s’innocenter, comme ces loches qui se lèchent dans un fumier de salades moisies. Ne cherchez ici le moindre sentiment d’honneur, car ici n’est pas le lieu de l’aristocratie, encore moins de l’Empire, mais bien au contraire de l’homoncule, de ce minuscule faiseur dont l’entregent est celui non de l’apothicaire, mais bien du fanfaron, de cette espèce en débauche qui se réjouit de son inanité et bien entendu ne peut s’entourer que de l’inanité. Pauvre servitude accrochée au tablier des pouvoirs comme autant de morves sur le mouchoir du patient et qui à leur ressemblance lorsque le rhume se tait, placebo se révèle, inutile, séchant avant que de disparaître en poussière.
Il y a là les "sages" arlequins des métastases de la banque et de la finance, qui ruinent les États à leur plus simple profit, en illuminant de rêve les saturnales somptuosités de leurs déclins, il y a là dans ce zoo infantile les dévots "philosophes", des rictus sur pattes qui comme des animaux de cour virevoltent dans tous les sens pour attirer l’attention jusqu’à l’aberration, il y a la les "artistes" qui ne parlent et ne savent dire une seule phrase de notre Français, ineptes personnages de foire qui se prennent pour des héros alors qu’ils ne sont que des caricatures, et ces tribus s’étouffent d’agapes payées par le contribuable au milieu des armatures serviles d’un pouvoir qui ne sont plus que parodies, délires intuitifs, consommations de masses, grossiers personnages se servant de leur fatuité pour dépecer, qui la sécurité sociale en s’inventant des pandémies, qui les caisses de retraite en défiscalisant, qui les rouages du service public, en détruisant les structures hospitalières, les postes et télécommunications, qui en éliminant progressivement tous les acquis sociaux, qui en faisant rentrer en masse des armées d’esclaves, et nous pourrions ainsi continuer de volumes en volumes tant au procès de cette destruction rien que la lecture de l’accusation durera des semaines.
Et le pire reste à venir, dans la conjonction de l’introversion, les Janus à deux têtes se présentent aux électives compensations de la pantagruélique démonstration, sous les étiquettes qui sonnent le même tintamarre mondialiste et euromondialiste, "écologiste", "anticapitaliste", surtout raciste envers le Peuple Français, dont les gitons sont partout, à quémander qui pour le "social", à quémander qui pour la "société" les voix des aveugles qui sont trompés ouvertement. Quelle insipide armée n’ayant pour prétention que leurs prébendes et en aucun cas le bonheur des citoyennes et des citoyens ! Regardez-les, troupeaux cachant l’infamie et la forfaiture sous le même verbe doucereux à faire pleurer dans les chaumières, guettant le moindre soubresaut du Peuple, mais de quel Peuple parlons-nous aujourd’hui ?
De celui qui a fait la France, la Révolution, l’Empire, où de ce magma babélique qui n’a plus pour vocation que de se taire devant le fléau qui l’agresse, le cerne et le détruit ? Gageons que vont se rengorger les "élus" avec moins de cinquante pour cent de participation qui en démocratie ne représentent rien, strictement rien, sinon que cet apparat qui frise l’insolence, qui nature la morbidité, et déjà l’abjection dans les jeunes esprits qui renient toute leur farce, leur incongruité, leur dictature de nains.
En d’autres temps le Peuple se serait dressé contre ces monuments d’hypocrisies que représentent les féaux de ces partis sans lendemains, qui ne représentent qu’eux-mêmes, leurs illuminations, leur autodestruction, leur nihilisme de l’Humain, mais ce jour la nucléarisation des valeurs est telle qu’il n’y a rien à espérer de ce fantôme au tombeau. Il se relèvera, n’en ayons aucun doute, mais pas encore, il est trop tôt, trop éconduit dans le masochiste pour émerger des scories qui le noient, ces pseudos partis de droite aux mains de toute la dénature en "isme" qui puisse exister, ces pseudos partis de gauche de même posture, qui tous se conjoignent dans ce délire de leur débauche : le mondialisme, dirigé par l’or et en aucun cas par la légitimité des Peuples, car où donc aujourd’hui se cache la légitimité ?
Elle n’existe plus, au regard de l’abstention tant nationale qu’internationale, et là je pense à cette "europe" dont la députation n’est représentative de rien, illégitime au sens strict du terme.
Devant cela, il reste donc la voie distincte de l’Être face au pseudo-pouvoir, une voie singulière, celle de l’Esprit qui ne se laisse humilier par l’avanie, la stérilité, la bêtise associée à l’ignorance, le mensonge accouplé avec une pensée unique invertie. Ici se tiennent le lieu et le lien qui franchiront le Rubicon de la dictature de la médiocrité, et ce temps viendra, et ne sera pas uniquement lié à notre Nation mais à l’ensemble des Nations qui renverront le mascara et la poudre aux yeux à leur poussière.
C’est tout ce que l’on peut souhaiter pour notre Nation emprisonnée dans les rets de la destruction et de ses vassaux qui dans l’hypocrisie la plus sordide promettent des lendemains qui chantent à un Peuple en sommeil qui finira par se réveiller dans ces temps qui viendront naturellement…
© Vincent Thierry