Les tueurs sont parmi nous
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Les tueurs sont parmi nous
L’inversion de la voie est modélisation actuellement et se retrouve aux plus hauts niveaux. Les sociétés discrètes perverties par l’illuminisme ne sont pas les seules à initier la désintégration de ce monde. Renforcées par des rites défiant l’imagination, dont le mentor absolu reste Crowley, elles ont donné naissance à des sectes particulièrement dangereuses, qui, manipulées par les services spéciaux des États, où des groupes d’influences, (afin que leurs membres soient soumis à une autorité de pouvoir), représentent aujourd’hui le symbole même de la perversion totale de l’Être Humain, qui se retrouve dans leur dénature, la pédophilie, et nonobstant la pédophilie le meurtre rituel.
Ce crime contre l’Humanité n’est pas seulement exercice de quelques dégénérés isolés, qui sont montrés au public comme on agite un os à des chiens, mais bien plus répugnant est œuvre de réseaux sordides minutieusement mis en place qui pourrissent toutes les strates de la société, plus particulièrement politique, artistique, dont la corruption permet l’inféodation absolue. Cette typologie permet l’avance rapide de cette désagrégation des valeurs à laquelle nous sommes confrontés journellement. Il convient très rapidement de faire la lumière sur ce sordide qui subordonne les pas des pouvoirs, rétablir la peine de mort pour cette typologie effarante dont la non-philosophie trouve ses origines dans ces esprits atrophiés ayant donné naissance à ce que l’on nomme "le satanisme", qui n’est rien qu’un écran de fumée qui masque la pourriture qui le véhicule, l’instinct de la destruction totale, cet instinct que la Vie doit détruire. On retrouvera trace sur Internet d’un ensemble de documents qui vous permettront de voir à quel point le système est perverti et vous permettra de comprendre pourquoi on ne poursuit pas les pseudos "politiques" ou "pseudos" artistes" qui pour certains compris dans ces réseaux du sordide s’autoprotègent mutuellement.
Vous comprendrez aussi que les pourvoyeurs ne sont que des fusibles de ces réseaux monstrueux qu’il convient d’éradiquer pour que nos enfants, nos petits enfants vivent dans la sécurité et leur intégrité. Les citoyennes et les Citoyens doivent ici créer leur propre système de veille afin de se défendre contre cette pourriture.
Des sites existent en relation avec Interpol, mais il conviendrait d’aller beaucoup plus loin afin de faire exploser cette vérité qui n’est pas innocente dans le fléau dictatorial qui s’avance. Aller plus loin cela veut dire unir globalement les sites anti pédophiles à travers le monde et s’entourer de juristes qui pousseront dans leurs limites les carcans inféodés, milieux politiques, policiers, judiciaires, de manière à ce qu’aboutissent toutes les enquêtes relatives à ces crimes contre l’Humanité que subissent les enfants à travers le monde.
Ce n’est qu’à ce prix que s’autodétruiront ces piliers de la monstruosité et que sera détruite leur bestialité. Il convient que chaque citoyenne comme chaque citoyen réclament en chaque Pays que soit remise en vigueur la peine de mort pour ces crimes atroces, ainsi d’ailleurs que pour le trafic d’organes, horreurs liées ne nous leurrons pas. Conjointement il convient que chacun cible cette répugnance, qui ose par l’intermédiaire de certains hommes "politiques" ou "artistiques" demander la dépénalisation de cette abjection, fasse en sorte de boycotter par ses voix où ses achats ces admirateurs et admiratrices de cette dépravation.
Enfin il convient de veiller sur ses enfants, ses petits-enfants, afin qu’ils ne soient pas les proies de ces non-humains, en tous lieux, école, lycée, collège, université, en toutes strates de cette société déliquescente qui baigne dans le pourrissement et ses fossoyeurs abjects
Document
Rappel : code pénal:
Art. 223-6
Quiconque pouvant empêcher par son action immédiate, sans risque pour lui ou pour les tiers, soit un crime, soit un délit contre l'intégrité corporelle de la personne s'abstient volontairement de le faire est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d'amende.
Sera puni des mêmes peines quiconque s'abstient volontairement de porter à une personne en péril l'assistance que, sans risque pour lui ou pour les tiers, il pouvait lui prêter soit par son action personnelle, soit en provoquant un secours.
Aleister Crowley
http://www.conesa.com/aleister/textes.html
Edward Alexander Crowley (12 octobre 1875 à Leamington Spa dans le Warwickshire – 1er décembre 1947 à Hastings), dit Aleister Crowley, est un écrivain et occultiste britannique. [...]
Crowley est doté d'une personnalité aux multiples facettes, il est entre autres ; joueur d'échecs, alpiniste, poète, peintre, astrologue, adepte des drogues, etc. Mais il est surtout connu pour ses écrits sur l'occultisme et particulièrement pour le Livre de la Loi, le livre sacré de Thelema. Crowley est également membre influent de plusieurs organisations occultes : l'Ordre hermétique de l'Aube dorée, l'A.A. et de l'Ordo Templi Orientis. Concernant cette dernière organisation, il participe même à sa création. [...]
Il devient membre d'un Ordre Initiatique Rose-Croix fondé par plusieurs franc-maçons en 1888 et nommé l'Ordre hermétique de l'Aube dorée, ou Hermetic Order of the Golden Dawn, au sein duquel il est initié à l'occultisme à partir de 1897 par Samuel Liddell Mathers et son ami et associé Allan Bennett, qui l'introduisent à la pensée et aux pratiques du bouddhisme. [...]
Les 8, 9 et 10 avril 1904, lors de son voyage de noces au Caire, Crowley reçoit en dictée un ouvrage de quelques pages, par l'intermédiare d'une entité désincarnée nommée Aiwass, qu'Aleister Crowley assimilera plus tard à son saint ange gardien. Ce texte, intégralement retranscrit dans le Livre de la Loi (Liber AL vel Legis sub figura CCXX), constituera la base de son système philosophico-religieux nommé : « La Loi de Thelema ».
Le terme « Thelema » provient du grec, et signifie « Volonté », non la Volonté bassement humaine et capricieuse, mais la Volonté Supérieure de l'Homme qui lui permet de dépasser sa condition. Le Livre de la Loi illustre cette « Volonté - Thelema » par quelques phrases clés comme « L'Amour est la Loi, l'Amour soumis à la Volonté » ; ou encore « Fais ce que Voudras sera le Tout de la Loi », ce fameux « Fais ce que Voudras » qui est gravé sur le fronton de l' « Abbaye de Thélème » de Rabelais (*), auteur avec lequel il partage une sensualité grivoise, un penchant pour l'alchimie et paradoxalement une certaine religiosité bien qu'il ait cherché à se démarquer de son éducation religieuse Chrétienne, en rejoignant la longue liste des nouveaux Gnostiques, par l'intermédiaire de ce qu'il nommera la « Magick », l'Hermétisme et d'autres disciplines Occidentales comme Orientale comme le Yoga.
(*) Abbaye utopique décrite par Rabelais à la fin de Gargantua. Un grand amphithéâtre, à l'actuelle Université de Tours porte le nom de Thélème.
Liber AL vel Legis - The Book of the Law, Chapter I.
Citation:
[...]
11. This shall be your only proof. I forbid argument. Conquer! That is enough. I will make easy to you the abstruction from the ill-ordered house in the Victorious City. Thou shalt thyself convey it with worship, o prophet, though thou likest it not. Thou shalt have danger & trouble. Ra-Hoor-Khu is with thee. Worship me with fire & blood; worship me with swords & with spears. Let the woman be girt with a sword before me: let blood flow to my name. Trample down the Heathen; be upon them, o warrior, I will give you of their flesh to eat!
11. Ce sera ta seule preuve. J'interdis l'objection. Conquiers ! Cela suffit. Je te faciliterai l'abstruction de la maison désordonnée dans la Cité Victorieuse. Tu la transporteras toi-même avec adoration, ô prophète, bien que tu ne l'aimes pas. Tu rencontreras danger & affliction. Râ-Hoor-Khu est avec toi. Adore-moi avec du feu & du sang ; adore-moi avec des épées & avec des lances. Que la femme soit ceinte d'une épée devant moi : que le sang coule jusqu'à mon nom. Foule aux pieds les Païens ; attaque-les, ô guerrier, je te donnerai de leur chair à manger !
12. Sacrifice cattle, little and big: after a child.
12. Sacrifie du bétail, petit et gros : après un enfant.
[...]
24. The best blood is of the moon, monthly: then the fresh blood of a child, or dropping from the host of heaven: then of enemies; then of the priest or of the worshippers: last of some beast, no matter what.
24. Le meilleur sang est celui de la lune, mensuel : puis le sang frais d'un enfant, ou gouttant de l'armée du ciel : puis des ennemis ; puis du prêtre ou des adorateurs : enfin de quelque bête, n'importe quoi.
Citation:
[...]
11. L'autel sera entièrement nu.
12. D'abord, le rituel de l'Étoile Flamboyante.
13. Puis, le rituel du Sceau.
14. Ensuite, les infernales adorations d'OAI.
15. Aussi tu devras exciter les roues avec les cinq blessures et les cinq blessures.
[...]
19. Ce qui est à renier sera renié; ce qui est à piétiner sera piétiné; l'on crachera sur ce quoi l'on doit cracher.
20. Ces choses seront consumées dans le feu extérieur.
21. Puis de nouveau le maître proférera à volonté de douces paroles, et avec de la musique et quoi d'autre qu'il veuille s'avancera devant la Victime.
22. Aussi il tuera un jeune enfant sur l'autel, et le sang couvrira l'autel avec un parfum pareil à celui des roses.
23. Alors le maître apparaîtra tel qu'Il devrait apparaître - en Sa gloire.
24. Il s'allongera sur l'autel, et l'éveillera à la vie, et à la mort.
[...]
27. Alors il allumera un grand feu, dévorant.
28. Aussi il frappera l'autel de son fouet, et du sang s'en écoulera.
29. Aussi, dessus, aura-t-il fait fleurir des roses.
30. A la fin il offrira le Grand Sacrifice, à l'instant où le Dieu lapera la flamme sur l'autel.
[...]
48. Je suis Apep, Ô toi L'occis. Tu te tueras sur mon autel : j'aurais ton sang pour breuvage.
49. Car je suis un puissant vampire, et mes enfants aspireront le vin de la terre qui est le sang.
50. Tu réempliras tes veines au calice des cieux.
51. Tu seras secret, une frayeur pour le monde.
52. Tu seras élevé, et nul ne te verra; élevé, et nul ne te soupçonnera.
[...]
59. Car je suis rien, et moi dois-tu craindre, Ô ma vierge, mon prophète au sein duquel je me réjouis.
60. Tu auras peur, la peur de l'amour : je triompherai de toi.
61. Tu seras très proche de la mort.
62. Mais je triompherai de toi; la Vie Nouvelle t'illuminera de la Lumière résidant au-delà des Étoiles.
63. Que crois-tu ? Moi, la force qui ai tout créé, ne suis pas à mépriser.
64. Et je te tuerai en ma luxure.
65. Tu hurleras avec joie et souffrance et peur et amour - de sorte que le LOGOS d'un nouveau Dieu bondira jusque parmi les Étoiles.
66. Aucun son ne sera perçu si ce n'est ton léonin rugissement d'extase; oui, ton léonin rugissement d'extase.
Publicité pour des rituels de mort
" L'Ordre kabbalistique de la Rose+Croix est heureux de pouvoir enfin présenter aux occultistes français le très beau manuscrit du 18ème siècle, joyau de la bibliothèque de l'arsenal, à Paris, et plus particulièrement connu sous le nom de "livre d'Abramelin le Mage". Transcrit, présenté, commenté et annoté par Robert Ambelain, cet ouvrage constituera un élément précieux de plus pour ceux que la haute kabbale et ses pratique intéressent. Comme "la science cabalistique" de Lenain, que l'ordre Kabbalistique de la Rose+Croix a jadis présenté, en 1909, par la plume de son Grand-Maître, le très regretté Dr Papus, "aucune publication ne pouvait davantage profiter au progrès des études kabbalistiques" que l'impression de ce précieux manuscrit.
(...)
Composée au 14ème siècle, très probablement à Zagreb, par un Juif convers, très au courant toutefois de l'angélologie et de la
démonologie chrétienne, certainement conseillé ou revu par un des prince de l'Eglise dont l'auteur fut un des familiers, cette Oeuvre
magistrale est à mi-chemin de la haute mystique religieuse et de la théurgie judéo-chrétienne.
Il faut donc remercier avant tout les Editeurs d'avoir su discerner, derrière ce texte poussiéreux et mystérieux, un des éléments
initiatiques de la véritable Tradition occidentale et rosicrucienne.
(...)
Quant au copiste et commentateur, il trouvera certainement sa plus belle récompense en cette identification, aussi étrange qu'inattendue (et dans laquelle il faut certainement voir un intersingne venu d'un autre "Monde"...), qui fait que l'anagramme exacte de son nom: "R.Ambelain", donne le nom de l'auteur mystérieux du fameux manuscrit :"Abramelin"
(...)
Car c'est aussi un des aspects de notre vieille devise rosicrucienne que celui-ci:
"In Necis Renascor Integer..." ("Dans la mort, renaître intact et pur...")
Le Jour étant venu que l'on doit faire les Oraisons, les Prières et la convocation de son Ange Gardien, il faut avoir un petit enfant de l'âge de six à sept ans, huit au plus. On le lavera depuis la tête jusqu'aux pieds, on l'habillera de blanc, et l'on mettra sur son front un voile de soie blanche très fine et transparente, qui lui couvrira le front jusqu'aux yeux. Et sur ce voile, il faudra écrire auparavant, en lettres d'or, avec un pinceau, un Signe (...).
Il sert à concilier et à donner à la Créature Humaine et Mortelle la grâce nécessaire pour voir la Face de l'Ange. Celui qui opère fera la même chose sur un voile de soie noire, et il le mettra de la même manière que l'enfant.
Ensuite, il fera entrer l'enfant dans l'Oratoire, il lui fera mettre le Feu et le Parfum dans l'Encensoir, et il le placera à genoux devant
l'Autel (sur le rôle traditionnel de l'Enfant, comme médium, voir notre ouvrage "Le Martinisme" p214 à 218)
(...)Avant l'opération, il aura fallu instruire cet enfant, car, dès qu'il aura vu l'Ange, il t'en préviendra et tu lui commanderas de voir
sur l'Autel et d'y prendre la Plaque d'argent que tu y auras mise à cet effet, et de te l'apporter ainsi que tout autre chose s'il est
nécessaire.
Le Saint Ange écrira sur cette Plaque ce que tu dois faire les deux jours suivants, et ce qu'ayant fait, il disparaitra. L'enfant, ayant vu disparaitre l'Ange, t'en instruira, tu lui commanderas de t'apporter la petite Plaque d'argent, tu y liras tout ce qu'il t'aura ordonné, et tu la feras remettre sur l'Autel.
Il s’agit là, incontestablement, d’un Enfant réel, analogue à celui (ou plutôt à ceux), que Cagliostro utilisait comme médium pour détecter dans sa célèbre carafe de cristal, pleine d’eau magnétisée, les scènes symboliques qu’il interprétait ensuite à ses consultants.Mais il est probable que l’enfant en question doit être « préparé » selon une rituélie appropriée.
Il doit être pur, au moral comme au physique. C’est dire que dans les pays chauds (le rituel est d’inspiration nettement arabe), il ne saurait être question d’un garçonnet ou d’une fillette de 8 ans ayant déjà perdu leur virginité physique, compte-tenu de leur formation ultra-précoce. Mais surtout, il doit être doué du don de voyance naturelle, ou être (tels ceux de Cagliostro), plongé dans le sommeil somnambulique. »
L'Enfant qu'on doit choisir pour une plus grande sûreté de la réussite de cette Science Sacrée, doit être né d'un mariage légitime, et il faut que le père et la mère soient également nés enfants légitimes. Il doit être âgé de 6 à 7 ans. Il faut qu'il soit vivace et spirituel, qu'il ait la parole claire, qu'il prononce bien. Tu le prépareras quelque temps avant de commencer l'Opération, et tu le
tiendras prêt pour le besoin. Je serais d'avis qu'ils fussent 2 enfants, à cause des maladies, accidents, ou mort.
Tu l'amorceras en lui donnant des choses puériles pour l'amuser, et l'avoir prêt lorsqu'il le faudra. Il ne faut pas lui dire à quoi il doit servir, afin qu'étant interrogé par ses parents, il ne puisse rien rapporter.
Si c'était ton propre enfant, ce serait encore mieux. On doit être certain que, par ce moyen, on parvient à la possession de la Sapience Sacrée, car, où manque celui qui opère, l'innocence de l'Enfant y supplée, et les Saints Anges se plaisent beaucoup en cette pureté.
(...)
Et ne croyez point que cet enfant soit capable de révéler et dire à d'autres aucune chose de ce qui se fera. Il ne s'en souviendra
aucunement. Vous pourrez en faire l'expérience vous-même, en l'interrogeant après les 7 jours, et vous verrez qu'il ne se rappellera absolument rien. Ce qui est très remarquable.
(...)
Description des noms des esprits qu'on peut appeler pour avoir ce que l'on désire:
(...)
Ce ne sont point des esprits vils, bas et communs, mais des plus principaux, industrieux et prompts, et très propres à une infinité de choses.
(...)
Les noms des 4 Princes et Esprits Supérieurs sont: Lucifer, Leviathan,Satan, Belial.
Les 8 sous-princes sont: Astarot, Oriens, Magot, Paymon, Asmodée, Ariton, Belzebuth, Amaymon"
Disparitions "mystérieuses"
La disparition de Stacy et de Nathalie, le 9 juin 2006, nous rappelle à la douloureuse épisode de pédophilie en Belgique. Il y a à peine deux mois, Michel Nihoul était mis en liberté provisoire. Depuis lors, on dirait que les kidnappeurs ont repris courage et veulent nous souvenir de leur influence. Il est improbable que Stacy et Nathalie seront retrouvées vivantes. D'autres filles comme Estelle sont toujours introuvables. Les victimes des réseaux pédophiles sont abandonnées à leurs bourreaux. Surtout si notre appareil judiciaire-même paraît moralement et sexuellement corrompu.
En août 1996, le juge d'instruction Jean-Marc Connerotte réussit, de façon héroïque, à sortir deux enfants de la cave de Marc Dutroux. Dans son investigation, le juge suit la piste des réseaux. Il veut examiner des frottis et des traces d'ADN sur les enfants assassinés. Ses supérieurs ne lui laisseront pas faire. Pour une futilité, Connerotte est licencié et remplacé par un débutant. Non pas le réseau pédophile autour de Nihoul, mais Marc Dutroux doit être placé au centre de l'attention. Quand on découvre que plusieurs témoins cruciaux au procès-Dutroux sont décédés, il devient clair que la piste des réseaux devait être évitée à tout prix.
Ont disparus dans un ordre chronologique :
Francois Reyskens : début juin 1995, il disait avoir des informations sur la disparition de Julie et Mélissa. Avant d'arriver au commissariat de police il se fait écraser par un train.
Bruno Tagliaferro, un marchand de quincaillerie et connaissance de Dutroux, fait savoir qu'il peut fournir de l'info sur la voiture qui avait servi à enlever Julie et Mélissa. Il déclarait aussi posséder une liste de noms relatés à Dutroux. Le 5 novembre 1995, on le trouvera mort apparemment décédé d'une crise cardiaque. Dur à croire, selon sa femme Fabienne Jaupart, qui fait réaliser une autopsie secondaire. Des prélèvements de sang auraient indiqués que son mari était empoisonné. Peu après, on la retrouvera morte sur un matelas moitié brûlé. Le matelas contient des traces de carburant. La piste essentielle à l'enquête — le trafic des voitures — est en suite compartimenté de façon efficace par le procureur général Anne Thilly. Qui ne s'épargnera point pour saboter la suite du procès.
Le 22 janvier 1996, Simon Poncelet, chercheur de police examinant la même piste d'escroquerie de voitures, est tué par balles. Son père souligne qu'il voit une connexion claire avec le procès-Dutroux.
Le 5 avril 1998, Brigitte Jennart apparemment se suicide. Elle est la dentiste de Michel Nihoul et de sa femme Annie Bouty. Jennart est probablement le témoin décédé le plus important :elle en savait trop sur l'escroquerie pédophile du couple-Nihoul avec des réfugiés africains.
Anna Konjevoda, en 1996, se présente comme témoin dans la disparition des deux fillettes. La femme dit en savoir plus sur la connexion entre les kidnappings et le trafic de voitures à Charleroi. Le 7 avril 1998, on la draguera du canal de Liège. Une autopsie prouvera qu'elle était asassiné par strangulation.source
Le 25 août 1995, Guy Goebels, qui examinait la disparition de Julie et Mélissa, se suicide — officiellement — avec son arme de service. Les parents des filles connaissent bien le chercheur et estiment qu'un meurtre est plus probable. Jean Marc Houdmont, connaissance de Dutroux, meurt le 25 février 1997 dans un accident de voiture, en route vers Namur pour délivrer son témoignage sur Dutroux. Et ce ne sont pas les seuls.
La plupart de ces témoins transmettait ses informations à la gendarmerie ou à la court de justice, avant de perdre la vie peu après. La façon volontairement déficiente des services juridiques de traiter ces disparitions, et le silence quasiment complet des médias sur ces témoins décédés, sont accablants.
Pendant son apparition au procès-Dutroux, un Jean-Marc Connerotte brisé résumait correctement que ‘jamais auparavant avait-on gaspillé tant d'énergie à l'enrayage d'une investigation'. La police l'alertait que des contrats était préparés pour 'terminer' les magistrats si nécessaire. Connerotte-même se faisait transporter dans une voiture pare-balles. Selon le juge, Nihoul profitait d'une certaine protection et était hors d'atteinte.
Que la piste des réseaux pédophiles fut étouffée sera confirmé par le témoignage d'une victime connue de pédophilie. Durant l'arrestation de Dutroux, Régina Louf reconnaît Michel Nihoul à la télévision comme un de ses bourreaux. Selon elle, Nihoul jouait un rôle central dans l'organisation des Ballets Roses : des réunions aux années '80 où des filles mineures furent horriblement abusées par différents personnages. Elle témoigne que Michel Nihoul — ensemble avec Annie Bouty — avait tué une autre victime, Christine Van Hees, de façon rituelle. Elle décrit exactement tous les détails du meurtre comme les investigateurs les avaient découverts. Régina connaît aussi d'autres victimes du réseau comme Carine Dellaert, Catherine De Cuyper et plusieurs autres filles.
Durant les sévices, Régina reconnaît des politiciens, elle nomme des juges haut placés, des officiers de police et des hommes d'affaires. Les interrogations de Régina font resurgir des noms comme Paul Van den Boeynants, Maurice Lippens, Melchior Wathelet, Wilfried Martens, des membres de la famille royale et différents autres. En effet, durant l'investigation, Michel Nihoul avait à quelques reprises nommé Paul Van den Boeynants comme participant aux partouzes. Nihoul réglait les fonds des campagnes électorales de l'ancien premier ministre et côtoyait les mêmes milieux neofascistes autour du CEPIC. Les interrogations originelles (choquantes) de Régina (pp. 8 à 1083), ainsi que celles de X2 (pp.1083 à1100) et de X3 (pp.1100 à1105), y inclus les noms et perversions des participants, ont transpiré sur l'internet.
Que des notables cités par leur nom étaient présents au partouzes ne signifie pas que tous ces hommes sont des pédophiles cruels. Certains étaient leurrés par Nihoul afin d'enregistrer leur présence près de mineurs d'âge sur photo. Les tactiques de chantage par Nihoul étaient inhérents à son organisation et étaient très lucratives. Pour prouver qu'il ne bluffait pas, Nihoul avait essayé plusieurs fois de régler une vente de tels photos avec des agences de presses étrangères comme Der Spiegel ou Canal+. Si Nihoul était vraiment en possession de tels matériels sensibles, on peut comprendre pourquoi la piste de réseaux autour de sa personne fut étouffée. On a commis l'erreur de jouer à son jeu de chantage.
Ce qui n'est point excusable : la disparition à Liège de deux nouvelles filles indique que les réseaux pédophiles continuent leur travail invariablement. Il est recommandable que les personnes qui se font plaisir avec de telles perversions se regardent dans le miroir, et se réalisent qu'ils ont tort.
A u s t r a l i e
Ceci est aussi de valeur pour ces abuseurs d'enfants de l'autre côté du monde. Le Dr. Reina Michelson est la directrice du Child Sexual Abuse Prevention Program (CSAPP) en Victoria, au sud de l'Australie. Depuis des années, elle est une combattante couronnée pour les droits de l'enfant. Son histoire commence en 1995 quand elle sonne l'alarme sur des abus pédophiles dans un internat à Victoria et dans un centre d'accueil à Melbourne. Aucune de ces affaires seront résolues.
Depuis lors, le Dr. Michelson rencontre régulièrement des victimes similaires qui témoignent sur des pratiques sadiques avec des enfants de 2 à 14 ans, sur des tournages de films-x pédosexuels et même sur des meurtres d'enfants. Cette injustice date des années '80 et continue impunément jusqu'à ce jour.
Les victimes australiens de pédophilie citent ouvertement les noms des participants aux séances : des magnats des médias, des hommes d'affaires et plusieurs politiciens sont impliqués. Personne ne sera poursuivi par la justice.
En Australie aussi, l'étouffement des affaires de pédophilie est extensif :
Le scandale à l'internat de Mornington — où au moins 19 enfants sont abusés — est totalement négligé par la police de Victoria. Les instances officielles inviteront ni les parents, ni les victimes à entrer un réquisitoire.
La plainte en avril 2002 contre un magnat des médias de Melbourne qui avait violé à répétition un garçon de 3 ans (abus physique confirmé par le Royal Children's Hospital's Gatehouse Centre) fut classé sans suite deux jours plus tard.
La plainte, en mars 2004, d'un victime de pédophilie des années '80, contre une personnalité connue de la télévision, fut simplement détruit par la police de Victoria.17 Un enseignant de renommée pédophile à Melbourne donne toujours cours dans l'enseignement secondaire. Il n'a jamais été puni, voir même interrogé.
L'étouffement du réseau australien pédophile a tout à voir avec la complicité des services de sécurité. Plusieurs victimes témoignent qu'ils ont été violés par des agents et officiers de police même. C'est ce qu'on peut lire dans une lettre d'avril 2004 envoyé à la CSAPP venant d'une femme qui témoigne : des fonctionnaires de la police de Victoria haut placés se servaient sexuellement d'elle dans une réseau de prostitution locale d'enfants ; elle est toujours intimidée par la police et craint d'être 'suicidée'. Le Dr. Michelson, elle aussi, n'est pas épargnée : on cambriole chez elle, un membre de sa famille est menacé et elle-même est régulièrement physiquement intimidée.
On reconnaît le même phénomène en Belgique : Gina Pardaens, activiste des droits de l'enfant flamande, meurt dans un accident de voiture en novembre 1998. Avant sa mort, elle examinait la disparition d'enfants dans un réseau pédophile et avait découvert de l'information sur le réseau de Nihoul. Les jours précédents à son accident elle fut intimidé à répétition au téléphone et suivi par une voiture de façon constante.
En 1996, Marie France Botte, une activiste des droits de l'enfant wallonne mondialement connue, parle de protection de pédophiles haut placés. Fin 1998, madame Botte essaye soi-disant de se suicider en avalant un dissolvant. Son asbl est ébranlée sans cesse et doit finir par fermer ses portes.
L'abus navrant d'enfants en Belgique et en Australie indique comment les victimes de pédophilie et les activistes du droits de l'enfant sont intimidés et menacés par un appareil d'Etat. Si les chantages ou les intimidations s'avèrent inefficace, le réseau exécutif autour des pédophiles met en route des moyens plus lourds. On remarque que l'ordre qui est supposé protéger les victimes s'active davantage dans la protection des accusés.
E t a t s U n i s
En 1999, Paul Bonacci inculpe des notables au Nébraska d'une série d'abus qu'il avait succombé pendant les années '80. Il inculpe et cite les noms de policiers haut placés, des hommes d'affaires, des médias, des membres de l'église et de l'orphelinat. Le républicain noir Larry King, manager du Community Federal Credit Union à Franklin, sera condamné à payer un million de dollars d'indemnisation.
Ce procès, tout comme en Belgique et en Australie, démontre comment les représentants de l'Etat participent à l'abus des enfants et étouffent l'affaire pendant des décennies. Un thème récurrent est l'opportunité de systématiquement recruter des enfants dans des écoles, des centres d'accueil ou des orphelinats, et de les 'conditionner' dès un jeune âge pour qu'ils acceptent les excès auxquels ils doivent succomber. Paul Bonacci en fut un malheureux exemple. Comme d'autres victimes de pédophilie, il souffre d'ailleurs du syndrome d'identités multiples.
Le procès au Nébraska ouvre des veilles cicatrices. Une investigation du comité d'enquête à Franklin indique que l'abus des mineurs date de 1984, et probablement déjà d'avant. On soumet Lisa, une fille de Franklin qui était introduite dans le réseau depuis ses quatorze ans, à un détecteur de mensonges ; son témoignage est tellement incroyable. Le détecteur indique que Lisa racontait la vérité. Elle raconte qu'elle fut transportée par Larry King, ensemble avec des garçons noirs mineurs, vers une partouze au Chicago, où elle avait entre autre reconnu le candidat présidentiel et ancien directeur de la CIA George H.W. Bush. C'est ce qu'on peut lire dans une biographie renommée sur le président.
Des articles d'investigation du New York Times du 15 et 22 décembre 1988 avaient exposé en effet que des mineurs, de Franklin à Washington, étaient obligé de fournir des services sexuels aux pédophiles haut placés.
Le 29 juin 1989 apparaît en suite un article dans le Washington Times intitulé: « Investigation de Prostitution Homosexuelle piègent des VIPs autour de Reagan, Bush ». Dans cet article, on peut lire que des jeunes prostitués étaient importés dans la Maison Blanche pour en suite être abusé dans des fêtes vicieuses avec des politiciens, militaires et hommes d'affaires.
Craig J. Spence est un personnage central dans les scandales à Washington. C'est un lobbyiste républicain homosexuel qui avait introduit des mineurs dans la Maison Blanche à au moins une occasion. Spence est une version américaine de Michel Nihoul. Dans sa résidence secondaire, il s'occupait des orgies élitaires où un tas de participants haut placés étaient discrètement filmés et enregistrés ; ceci paraît dans un article du Washington Times, le 30 juin 1989.
Craig Spence aurait dit à un ami : « J'ai besoin de garçons et de filles pour mes fêtes avec des politiciens, avec des hommes d'affaires haut placés, ou d'autres individus, bref : tout ce qui se présente. »
Le lobbyiste-souteneur laissait entendre qu'il serait finalement trahis par ce service secret et qu'il mourrait probablement dans un suicide. Ce qui fut le cas.28 Intéressant à l'investigation chez nous des Ballets Roses et des Tueurs du Brabant est que cette pratique de chantage, selon Spence, était une opération de longue durée de la CIA où des call-boys et des mineurs d'âge étaient systématiquement recrutés pour figurer dans des partouzes avec des invités domestiques et étrangers. L'enregistrement des notables dans des scènes compromettantes s'avérait comme base de pouvoir pour les services de renseignements américains.
C o n c l u s i o n
Les actes sexuels organisés par les réseaux pédophiles, et dont je vous ai épargné les détails, sont d'une perversion inouïe. Les impliqués se livrent au viols, tortures, et mêmes meurtres de jeunes personnes. Les sessions sont filmés, parfois on crée des soi-disant snuff movies. Des invités sont piégés, filmés et seront soumis au chantage si nécessaire. On constate régulièrement un rituel satanique. C'est bouleversant que non seulement ces actes sexuels malsains sont vraiment pratiqués, mais qu'ils cachent aussi une organisation bien huilée.
Notons que les organisateurs des partouzes en Belgique, comme aux Etats-Unis, sont liés aux services de renseignements. Cette technique permettra aux derniers de faire chanter des personnes de pouvoir de façon efficace. Durant la période des partouzes outre Atlantique, Michel Nihoul équipait systématiquement ses Ballets Roses de caméras. Comme Craig Spence, il tenait des liens proches avec des personnages néofascistes au sein de la Sûreté d'Etat. Durant la même période, ces membres de la Sûreté d'Etat étaient impliqués dans l'organisation des Tueries du Brabant et des CCC Les Tueurs du Brabant : le plus grand hit de la CIA
Conclusion : en comparant les actions des réseaux pédophiles en Belgique, en Australie et aux Etats-Unis, on constate que les services de sécurité et de renseignement participent activement à l'organisation des réseaux élitaires pédophiles, à l'étouffement de leur existence en temps de crise, et à l'intimidation et l'assassinat éventuel de témoins encombrants.
Trafic d'enfants et meurtres rituels en Grande-Bretagne
Le Monde | 29 juillet 2003 | Marc Roche
Cela ressemble à un roman policier d'épouvante. L'arrestation, le 29 juillet, à Londres, de vingt et une personnes, la plupart de nationalité nigériane, a confirmé l'existence d'un abominable trafic de centaines, voire de milliers, d'enfants entre l'Afrique et la Grande-Bretagne. Certains ont été victimes de meurtres rituels, à l'instar d'"Adam", le garçon à l'identité inconnue, dont le torse avait été retrouvé dans la Tamise en septembre 2001. Baptisé de ce prénom par la police, qui suppose que le gamin devait avoir entre 4 et 7 ans, a été tué. Décapité et démembré, son cadavre a été ensuite vidé de son sang. Avant sa mort, il a été contraint d'avaler un mélange d'os broyés, de quartz et de morceaux d'or, retrouvés dans son estomac. Aux yeux des participants, ce rituel de magie noire, appelé "muti" en Afrique de l'Ouest, porte chance.
Les tests de dépistage ADN et l'examen des os et du système digestif du garçon ont permis aux enquêteurs de Scotland Yard de déterminer son origine, une zone située entre Benin City et Ibadan, dans le sud-ouest du Nigeria. Pendant près de trois ans de travail acharné, les plus fins limiers de la police londonienne ont tout exploré, des pistes, des informations, des témoignages. Ils ont multiplié les auditions au sein de la communauté africaine de la capitale. Les faits troublants ont amené les bobbies à s'intéresser aux sorciers au Nigeria et en Afrique du Sud. L'enquête a également envisagé des connexions aux Etats-Unis. Apparemment en vain.
VIA L'ALLEMAGNE
Début juillet, l'espoir renaît. Une vaste opération de surveillance conduit à l'arrestation, à Dublin, de Sam Onojhidhovie, soupçonné d'être le père naturel d'"Adam". Lors de son interrogatoire, le Nigérian, âgé de 37 ans, "craque" et fait des aveux, qui ont permis les dernières interpellations. Parmi les personnes écrouées, un certain nombre sont âgées de 20 à 30 ans, et originaires de la même région que la victime. Lors des raids menés dans l'est et le sud de Londres, des objets à signification rituelle ont été saisis. Comme ce crâne d'animal traversé d'un clou recouvert d'une substance fibreuse.
"Il s'agit d'un trafic d'êtres humains d'une ampleur considérable. Aux yeux de ces criminels, ces enfants ne sont qu'une marchandise. Cette opération, qui a permis de démanteler un réseau d'enfants en Grande-Bretagne, est très étroitement liée au voyage clandestin d'"Adam" via l'Allemagne", a déclaré le commandant Andy Baker, chef de la brigade criminelle du Yard. A l'écouter, les passeurs munissent ces enfants de passeports trafiqués puis les confient à de faux parents. Forcés à travailler comme domestiques et à se prostituer, ces malheureux permettent, de surcroît, aux malfaiteurs de bénéficier d'allocations familiales. Récemment, la police a démantelé des réseaux similaires d'enfants, mis en place par des ressortissants bulgares, colombiens et vietnamiens.
Reste à déterminer qui sont les commanditaires de cette filière. L'interrogatoire des suspects devrait répondre à cette question. D'autres en revanche restent pour l'instant sans réponse. Celle-ci notamment : comment les services de l'immigration ou de l'aide sociale britanniques ont pu être si facilement bernés par le "gang des Nigérians"?
Sur la piste de meurtres rituels à Londres
21 personnes, soupçonnées de trafic d'enfants, ont été arrêtées hier.
Libération | 30 juillet 2003 | Christophe Boltanski
En septembre 2001, les policiers avaient sorti de la Tamise le tronc d'un garçon, âgé de 4 à 6 ans. Ils ont très vite conclu à des pratiques sacrificielles.
Scotland Yard va-t-il enfin résoudre le mystère du « torse de la Tamise » ? Depuis trois ans, les policiers tentent de mettre un nom sur le corps démembré et décapité d'un enfant noir repêché dans le fleuve. A l'issue d'une longue enquête qui les a conduits jusqu'en Afrique de l'Ouest, ils ont arrêté hier 21 personnes, la plupart nigérianes, soupçonnées d'être liées à un vaste trafic d'enfants vers l'Europe.
Autopsie. Le 21 septembre 2001, les policiers avaient sorti de la Tamise le tronc d'un garçon, âgé de 4 à 6 ans. Les enquêteurs l'ont baptisé Adam « pour que chacun se souvienne qu'il s'agit d'une personne ». Ils ont très vite conclu à un meurtre rituel. L'autopsie a permis de trouver dans les os de la victime des minéraux précambriens qui existent principalement en Afrique de l'Ouest. Des recherches plus précises ont prouvé qu'Adam venait du sud-ouest du Nigéria. Il était encore vivant lorsqu'il a débarqué en Angleterre, comme l'atteste la présence dans son estomac de certains pollens [et de nourriture africaine locale, mais aussi britannique ; enfin de fève de Calabar, un paralysant]. Il aurait été égorgé quelques jours après son arrivée.
Un médecin légiste a découvert dans son intestin une potion à base d'os, d'argile et de fines particules d'or et de cristal que ses sacrificateurs l'ont obligé à avaler avant sa mise à mort. Les policiers, aidés par un expert en rituels africains [Dr Richard Hoskins], estiment qu'il a été victime de pratiques sacrificielles.
Aux domiciles londoniens des dix hommes et onze femmes interpellés hier au petit matin, les policiers ont mis la main sur un crâne d'animal, enveloppé de fibres et traversé par un clou et des substances similaires (argile, plomb) à celles découvertes dans le ventre d'Adam. Le commandant Baker de la police métropolitaine s'est dit « convaincu » qu'il s'agit du même « groupe d'individus qui a introduit clandestinement Adam dans ce pays ». Les personnes arrêtées vont subir des tests ADN pour savoir si elles ont un lien de parenté avec le garçon.
Faux parents. L'affaire Adam recoupe une autre enquête plus vaste sur l'entrée illégale en Grande-Bretagne d'enfants placés auprès de faux parents, contraints de travailler ou parfois de se prostituer. « Nous avons découvert ce que nous pensons être un réseau criminel spécialisé dans le trafic d'êtres humains, particulièrement en provenance d'Afrique vers le Royaume-Uni », a déclaré l'inspecteur O'Reilly. Des enfants qui se comptent, selon lui, par « centaines, sinon par milliers ».
Soupçonné de onze meurtres rituels d'enfants
France-Soir | 4 août 2003
Un Nigérian arrêté début juillet à Dublin serait responsable de la mort de onze enfants, selon sa femme, citée par le Sunday Times.
Som Onogigovie, un Nigérian de 37 ans, a été arrêté le 2 juillet à la suite d un mandat d'arrêt de la justice allemande. Mais la police britannique l'a interrogé sur la mort d'un garçon nigérian dont le corps mutilé a été retrouvé en septembre 2001 dans la Tamise.
En effet, une femme se présentant comme son épouse aux services d'immigration britanniques en novembre 2001, avait alors indiqué aux officiers qu'elle venait de Grande-Bretagne pour échapper à un culte religieux actif en Sierra Leone et au Nigeria.
L'épouse nigériane avait affirmé que son époux avait mis en place en Allemagne et à Londres un culte de magie noire et tué onze enfants, dont la fille aînée du couple, selon le Sunday Times.
Des restes humains retrouvés en Belgique
Par LEXPRESS.fr, publié le 09/12/2009 à 18:52 - Ils ont été découverts en suivant les indications du concubin de la mère de Typhaine. Ils n'ont pas encore été identifiés.
Des restes humains ont été retrouvés à Marcinelle, près de Charleroi, dans le sud de la Belgique.
L'emplacement correspond à celui désigné par le beau-père de la petite Typhaine, a annoncé ce mercredi soir l'agence de presse nationale Belga. Les chiens ont réagi à l'endroit désigné" par le compagnon, emmené en Belgique pour localiser l'endroit où, selon ses aveux, il avait enterré la fillette.
Selon la chaîne RTL-TVI, citant une source judiciaire belge, "les restes humains découverts n'ont pas encore été identifiés". L'agence de presse nationale, Belga, a confirmé cette information.
Une source française proche précise: "On est en train de sortir le corps d'un enfant à Marcinelle. On a dégagé les pieds. Ca va prendre encore un moment, il faut y aller doucement", a-t-elle précisé.
Des fouilles avaient été entamées ce mercredi après-midi pour retrouver le corps de Typhaine, la petite Française de cinq ans disparue depuis le 10 juin.
La pédophilie du cas particulier au crime organisé et l’omniprésence d’éléments sectaires.
Georges Glatz, Député au Grand Conseil de l’Etat de Vaud, délégué à la prévention des mauvais traitements envers les enfants - Délégué du C.I.D.E. (Comité International pour la Dignité de l’Enfant)
Permettez-moi tout d’abord de vous remercier de votre invitation à cette conférence où il m’a été demandé de traiter le thème : « La pédophilie du cas particulier au crime organisé et l’omniprésence d’éléments sectaires ». Mon préambule portera sur une brève présentation du Comité International pour la Dignité de l’Enfant.
Le CIDE, fondé il y a 11 ans, est une fondation reconnue d’utilité publique par l’Etat de Vaud et qui a son siège à Lausanne. Le CIDE prend pour référence la Convention internationale relative aux droits de l’enfant et milite pour le respect de celle-ci. Notre principale action consiste à mener des enquêtes puis de les transmettre aux autorités compétentes, car nous nous considérons comme des auxiliaires de la justice. Il est vrai que le CIDE est interpellé principalement sur des affaires qui concernent des abus sexuels perpétrés sur des mineurs. Cela est sans doute dû au fait qu’il y a 10 ans déjà, notre première enquête concernait une agence de voyages zurichoise, Partner Travel, qui s’était, elle, spécialisée du moins dans une de ses branches, dans le tourisme pédophile. Nous avions pu après enquête déposer une dénonciation pénale contre les représentants de l’agence en question, ce qui a eu pour conséquence la cessation des activités de cette agence de voyages qui depuis lors, a été dissoute.
Ce premier préambule précisé, venons-en au thème pour lequel vous m’avez convié.
Bien évidemment, tout abus sexuel sur un enfant est innommable ! mais lorsque l’on a à faire à des organisations structurées qui exploitent financièrement ces déviances, la lutte est encore plus difficile et c’est dans cet esprit que je voudrais développer le fil rouge de cet exposé dans lequel j’emploierai volontairement un langage assez froid pour mieux me calquer sur la réalité de ceux qui font de la pédophilie un business sans foi ni loi. Cette mise en garde s’imposait afin d’éviter toute susceptibilité de votre part.
La pédophilie est donc une attraction sexuelle pour les enfants. La première forme ou le premier cercle que nous rencontrons au CIDE est la pédophilie traditionnelle, primaire, dite de proximité. Nous ne nous y attarderons pas puisqu’elle est connue depuis la nuit des temps et que la lutte s’organise en Suisse et ailleurs en Europe de façon évolutive. C’est ce que l’une de mes connaissances, un magistrat appelle l’acte de captation sur le cercle le plus proche, c’est l’abus sexuel intra-familial ou dans le voisinage immédiat de la famille. C’est la forme la plus répandue, toutes les études le prouvent. Elle fait des ravages immenses dans nos sociétés. Il est admis selon les statistiques existantes en la matière qu’une fille sur 8 et un garçon sur 10 sont victimes d’abus sexuels avant l’âge de 18 ans, abus sexuel pris dans son sens large du terme qui va du voyeurisme jusqu’au viol le plus sordide.
Le 2e aspect de cette pédophilie dite de proximité est l’agression à l’aveuglette, agression de rue, perpétrée sur le chemin de l’école notamment où les pédophiles emploient des stratégies diverses. Stratégies douces, la séduction, ou violente, rapt rapide et brutal. Cette pédophilie de captage d’enfants à l’aveuglette est excessivement dangereuse, puisqu’on le sait, elle se termine malheureusement souvent par l’élimination de l’enfant, non par déviance, mais pour éliminer le témoin gênant conduisant à des ennuis judiciaires.
Le crime organisé lui, ne s’intéresse en rien à cette pédophilie de proximité qui est en dehors de tout circuit économique. Nous y reviendrons.
La 2e forme de pédophilie, plus élaborée, est la pédophilie dite institutionnelle, qui en principe-, je dis bien en principe, car il y a dans ce domaine des exceptions – n’a pas de lien avec la pédophilie à caractère économique. Le schéma est simple. Nous sommes en présence d’un consommateur d’enfant qui va consciemment, ou inconsciemment, se rapprocher du corps de l’enfant en s’infiltrant, par le biais d’une profession appropriée, dans une institution qui précisément s’occupe de mineurs. C’est ainsi que bon nombre de pédophiles embrassent des professions qui les mettront en contact plus directement avec les corps d’enfants, et pour ce faire, s’infiltrent dans les institutions s’occupant d’enfants telles qu’institutions éducatives, foyers, cercles sportifs, mouvements de scoutisme, cercles de catéchisme. Et des cercles de catéchisme aux cercles sectaires, il n’y a qu’un pas. Nous aurons également l’occasion d’y revenir.
Les pédophiles qui veulent pouvoir opérer en réduisant les risques s’infiltreront dans les institutions pour handicapés, handicapés mentaux de préférence. Et lorsque les choses sont bien faites, ces pédophiles se structurent et vont en tir groupé se fixer sur telles ou telles institutions. C’est la technique du cheval de Troie. Certains pédophiles occupent dans ces organismes des postes cadre, ce qui leur permet d’engager d’autres déviants camouflés en professionnels du monde de l’enfance.
L’ex-premier juge d’instruction de Mulhouse, Germain Sangelin, qui s’est notamment occupé de débusquer des affaires de pédophilie institutionnelle, me disait que selon son expérience, lorsqu’un pédophile est identifié dans une telle institution, il faut mettre en examen l’ensemble des professionnels du secteur, pousser au maximum l’avantage en faisant parler les enfants.
Dans la plupart des cas, quasiment à chaque fois, d’autres pédophiles qui s’étaient infiltrés dans ces mêmes institutions, apparaissaient après enquête.
Sans vouloir ici brosser la liste de toutes les institutions impliquées dans des affaires d’abus sexuels, on a tous en mémoire en France, l’affaire des disparues de l'yonne, où entre 1977 et 1989, 15 jeunes filles handicapées ont été violées ou / et tuées. On se rappelle aussi en 1997, l’immense scandale qui avait éclaté au Pays de Galles où 30 institutions et 80 professionnels étaient impliqués notamment des travailleurs sociaux, des directeurs d’institutions et même des policiers. Il s’agit dans cette dernière affaire d’une affaire exemplaire au niveau de la loi du silence, puisque dès les années 1970 pas moins de 650 personnes ont tenté de porter plainte auprès de la police pour des violences commises durant leur enfance. Malheureusement, on le sait aujourd’hui, toutes ces affaires ont été à l’époque classées sans suite. Les cercles d’influence ont également joué, puisque ceux qui ont voulu prendre la défense des enfants, notamment une directrice d’un centre, ont été limogés lorsqu’ils ont voulu faire éclater le scandale.
Dans la deuxième forme de pédophilie, juste après les institutions, il y a les sectes. Là, on a affaire à des structures parfaitement maîtrisées. Vous êtes tous spécialistes de la question ou du moins très avertis, donc je ne m’y étendrai pas.
Les sectes ont de nombreux points communs avec la problématique de l’abus sexuel :
- L’isolement de l’individu
- L’envoûtement
- L’emprise
- Le chantage
- La menace
- La destruction mentale
- L’aliénation
- L’esclavage
Cette deuxième forme, institution et secte, touche parfois au 3e cercle, celui de la pédophilie économique où l’argent joue une rôle premier avant l’abus, avant l’intérêt physique de l’abus, l’abus n’étant qu’un moyen, un outil de business.
La 3e forme ou le 3e cercle, c’est la pédophilie dite « pédophilie industrielle ». Elle touche à des aspects de rentabilité économique, ce n’est plus une demande isolée qui va chercher à se satisfaire sur une offre potentielle ou considérée comme telle de façon non organisée. Nous sommes là dans un tout autre domaine. Nous avons ici affaire à des structures parallèles d’économie de marché excessivement organisées et structurées. Elles sont le fait d’organisations de type mafieux, qui ont fait le constat suivant.
L’offre existe, de même que la demande. Cette offre a un rapport qualité prix tout à fait extraordinaire, puisque le corps de l’enfant ne coûte pratiquement rien. Certaines structures familiales sont prêtes à le donner, il meurt de faim chaque jour environ 50 à 60.000 enfants de par le monde. Les organisations mafieuses savent diversifier leurs activités. Ainsi, derrière les trafics de cigarettes, de whiskies, d’œuvres d’art, de drogues, d’armes, on y trouve également le trafic d’êtres humains, le corps de femme, avec aujourd’hui, le corps d’enfant.
En ce qui concerne le corps d’enfant, le rapport qualité prix est excessivement intéressant et dans la chaîne de distribution les intermédiaires sont moins nombreux que dans d’autres types de trafic mafieux.
Donc, pour les organisations mafieuses, le corps d’enfant est un produit bon marché et qui peut rapporter de gros bénéfices. Selon des informations publiées dans la presse, le marché de la pédopornographie qui est l’un des plus lucratifs au monde génère environ 2 à 3 milliards de dollars par an. Le BIT déclarait à l’agence France Presse en mai 2001, que le trafic d’enfants est devenu une activité très lucrative qui rapporte près de 7 milliards de dollars par an aux organisations du crime organisé.
Enfants esclaves au travail, enfants esclaves sexuels, souvent les deux à la fois, les organisations mafieuses savent cumuler les bénéfices. Toujours selon le rapport du BIT, à titre d’exemple, dans l’Etat de Sokoto dans le nord ouest du Nigeria, des enfants sont vendus entre 500 et 1.000 dollars à des hommes d’affaires qui les utilisent comme ouvriers ou objets rituels et sexuels.
(...)
Les organisations mafieuses connaissent ce principe de base et savent mettre en place des structures de protection pour minimiser les risques, risques qui se combattent notamment par la corruption. La logique du marché pédophilie, comme tout marché économique, cherche bien évidemment à accélérer le marché de la consommation. Ainsi les organisations mafieuses se sont arrangées pour rapprocher le consommateur du corps de l’enfant, voire à l’inverse le corps de l’enfant du consommateur. Il y a déjà bien des années que des sex-charters sont ainsi affrétés partout dans le monde. Les consommateurs appartenant forcément aux pays industrialisés, là où il y a de l’argent, là où l’économie est développée sont envoyés dans des pays en voie de développement, là où l’économie est faible. Les organisations mafieuses n’ont alors plus qu’à encaisser les bénéfices nets puisque le transport du consommateur ne coûte rien, c’est lui qui paie comme il paiera le service (adresse, présentation, mise en contact) d’enfants à consommer.
En poussant l’analyse de ce phénomène, la criminalité organisée va prendre en compte plusieurs potentiels de rentabilité offerte par le corps de l’enfant. Ce produit bon marché va donc être diversifié pour répondre à d’autres besoins, notamment les demandes d’adoption. C’est encore dans les pays riches que l’on trouve des familles prêtes à investir beaucoup d’argent pour satisfaire un désir parental. Les organisations mafieuses ont saisi l’opportunité, et organisent des trafics d’enfants pour l’adoption. Monnayage des procédures d’abandon et d’adoption, avec divers faux papiers, où des avocats véreux touchent des sommes importantes de la part de ces familles en mal d’adoption. On le sait, les familles d’accueil doivent, dans leur pays, comme c’est le cas en Suisse, répondre à un certain nombre de critères pour adopter un enfant. S’il est facile d’en acheter un dans les pays du tiers monde, il est plus difficile d’obtenir dans son pays les autorisations nécessaires d’adoption. Les organisations mafieuses, conscientes de ce problème, ont également des solutions pour détourner ces difficultés. En plus des faux certificats de paternité, où l’adoptant est déclaré géniteur, on a maintenant cette forme sophistiquée qui permet à qui veut se procurer un enfant de l’acheter alors qu’il est encore dans le ventre de sa mère. Et ainsi, en étant déclaré géniteur, on obtient de vrais faux papiers. Cette structure de captation d’enfant peut également être employée par des pédophiles excessivement pervers qui s’attaquent à des nouveau-nés comme cela est maintenant établi dans diverses affaires judiciaires.
Je me rappelle le cas d’un ressortissant allemand sur lequel nous avions enquêté et qui avait un enfant d’une jeune femme philippine alors qu’il avait été prouvé que cette jeune femme n’était jamais sortie de son pays et que le ressortissant allemand n’y avait jamais mis les pieds. Cela étant, il avait réussi à obtenir de vrais faux papiers pour être déclaré le géniteur de l’enfant de cette jeune femme philippine qu’il n’avait jamais rencontrée.
Autre diversification du marché du corps de l’enfant, en plus des pédophiles ordinaires qui n’ont leur jouissance sexuelle qu’à travers le corps de l’enfant, les organisations mafieuses ont bien compris que certains pédophiles cherchaient des aménagements particuliers. Il s’agit notamment des pédophiles de type sado-maso. Cette demande spéciale complique le modèle et va donc coûter plus cher au consommateur.
Toujours penser en termes économiques, les organisations mafieuses qui vont jusqu’à étudier le comportement pédophile pour mieux l’exploiter, ont compris que si l’on voulait accélérer ce marché de consommation, il fallait également rapprocher l’enfant, objet de consommation du consommateur. C’est ainsi que sur le pourtour méditerranéen, plus particulièrement au Maroc, il existe selon des informations dignes de foi de véritables centres où des pédophiles viennent, l’espace d’un week-end, consommer des enfants. Et cela sous le couvert d’un séminaire d’affaires, avec la bénédiction de la cellule familiale du pédophile qui va plaindre l’homme d’affaires surchargé de travail. Et au passage on va parfois jusqu’à rédiger des notes de frais aux entreprises, question de rester logique jusqu’au bout dans le monde des apparences.
Ces structures mafieuses se sont tellement bien implantées et rapprochées du consommateur que l’on commence à s’apercevoir aujourd’hui qu’elles existent aussi en Europe où des partouzes sont organisées dans des lieux très selects tels que châteaux et hôtels particuliers. En Europe, le danger d’être découvert étant plus important, il est raisonnable de penser que les structures se sont plus affinées au niveau des tissus de protection et que ces tissus sont notamment composés de membres d’organes de police et de la magistrature, qu’ils soient actifs ou non, adeptes ou non de la pédophilie. L’important est qu’ils soient tenus par l’organisation.
Il est vrai que cette logique mafieuse est difficile à démontrer clairement, cependant on peut en tout cas légitimement se poser des questions lorsque l’on apprend que tel ou tel magistrat est condamné pour des affaires touchant à la sexualité des mineurs.
A titre d’exemple, rappelons que le Président de la chambre d’instruction de la cour d’appel de Chambéry, a été condamné à seulement 10 mois d’emprisonnement le 28 juin 2000 par la Cour d’appel de Paris pour avoir pratiqué des attouchements sur trois fillettes d’une dizaine d’années. On peut se demander comment celui-ci alors qu’il était en fonction, instruisait les affaires d’abus sur mineurs.
On peut également légitimement se poser des questions lorsque nous sommes en possession de plusieurs témoignages d’enfants qui au départ ne se connaissent pas et qui décrivent des rites d’abus où apparaissent des éléments similaires, notamment de type sectaire.
On doit s’interroger sur l’ampleur du phénomène ; les images pédophiles qui circulent sur Internet sont de plus en plus violentes. Un peu comme si les pédophiles ne se contentaient plus aujourd’hui d’images d’enfants nus/ou d’enfants en train d’être abusés mais que ces derniers ont maintenant besoin d’images beaucoup plus dures pour parvenir à leur jouissance.
Le CIDE a dénoncé en 1998 un premier cd-rom comptant dix mille images pédophiles. En 2001, nous avons reçu un autre lot de cd-rom que nous avons également dénoncé. Entre ces deux séries, il est indéniable que l’on constate une escalade dans l’horreur. Parmi les 14.000 photos d’enfants de cette deuxième série, nombre de clichés montrent des enfants torturés avec des traces évidentes de sévices. Dans ce cd-rom existe également une revue diffusée en plusieurs langues sur laquelle en photo de couverture se trouve une petite fille d’environ 6 ans attachée et marquée sur tout le corps par de nombreuses traces de coups de fouet. Ce guide est intitulé « Comment mieux abuser des enfants ».
Pour terminer cet exposé sur des éléments sectaires, je voudrais ici vous faire part de ce que nous recevons et entendons au CIDE. Nous avons effectivement plusieurs dossiers où des enfants décrivent des rituels de type satanique. Nous avons étudié ces dossiers sous un angle pluridisciplinaire et nous avons dans plusieurs cas fait entendre les enfants par des spécialistes psychiatres ou pédopsychiatres confirmés, reconnus comme experts devant les tribunaux. Ceux-ci nous ont déclaré que les témoignages de ces enfants étaient crédibles. Et ceci même lorsqu’ils dénoncent le comble de l’horreur, notamment des rituels au cours desquels des enfants sont assassinés.
Il est vrai que les enquêtes qui ont été menées par les autorités (il s’agit principalement de dossiers français) ont abouti à des non-lieux.
Au CIDE, je dirais simplement que l’on s’étonne de tous ces non-lieux. De notre côté, nous sommes en train de mener des enquêtes transversales.
Ainsi en novembre 2001, en Maine et Loire en France, la Cour d’assises a condamné une mère et un père respectivement à 16 et 12 ans de réclusion pour actes de barbarie. Les parents prostituaient leurs enfants (trois filles) dès leur plus jeune âge. Après le procès, une des jeunes filles a fait d’autres révélations en déclarant que son environnement faisait partie de la branche satanique de la secte des « martinistes », une secte qui serait présente dans de nombreux pays ( France, Canada, Angleterre, Pays-Bas et autres…) ; elle parle des symboles : fleur de lys, croix renversée, bougies vertes et blanches, récitations de Soros, l’autel est un meuble de bois ancien, les hommes sont habillés de costume blanc et noir agrémenté d’une pochette rouge, ils mettent une cape sur laquelle figure une croix blanche renversée. Les femmes portent des tailleurs blanc et noir, elles portent des colliers, avec des signes funèbres tels que cercueils et tête de mort, les enfants eux n’ont pas de tenues particulières ; au cours des cérémonies on sacrifie des chats ou des lapins, le sang est recueilli dans un calice, puis versé sur la tête des enfants, les adultes se tiennent en cercle, les enfants sont nus au milieu du cercle et sont violés par les adultes, on fait boire aux enfants un liquide trouble et amer ce qui les plonge dans un état de somnolence.
Dans d’autres dossiers, d’autres enfants nous font des descriptions semblables où l’on retrouve les mêmes symboles.
Ce que je puis affirmer, c’est qu’au CIDE nous avons recueilli plusieurs témoignages d’enfants qui visiblement ne se connaissent pas, or dans bien des cas les enfants font état de cérémonies presque identiques.
Bref, beaucoup d’éléments peuvent légitimement nous faire penser que ces enfants ont passé dans les mêmes lieux ou ont eu affaire aux mêmes groupes sectaires.
En conclusion, bien des pédophiles aiment s’entourer de rites, qu’ils soient inventés ou reproduits. Ces rites sont là pour baliser le chemin de l’abus, pour donner une caution à la perversité. Cela, j’ai pu l’ observer dans plusieurs dossiers et après avoir entendu témoigner de nombreuses victimes.
Les sectes excellent dans l’art d’isoler l’enfant afin de le rendre encore plus vulnérable.
Les sectes savent encore jouer avec les lois, repérer les failles de celles-ci et ainsi sous couvert de liberté religieuse, elles tissent leur toile et piègent nos enfants d’autant que les sectes se développent dans le cadre de la destruction des repères symboliques :
- famille,
- église,
les deux étant actuellement bien malmenés.
Sur les territoires en crise, les sectes offrent leur propre résolution des problèmes. Elles sont une menace pour l’humanisme, pour l’avenir de notre société. Les enfants, ce sont eux qui tiennent le gouvernail du monde.
Les enfants ont besoin de modèles pour se développer. Quand la famille est brisée, l’enfant va chercher son modèle identitaire dans la rue et là, il croise la délinquance avec les risques que cela comporte, ou il croise le modèle sectaire.
Contribution italienne à l’Etude de l’abus satanique et sadomasochiste dans les différents cultes, cercles de VIP et commerces de mineurs
Des sectes établies ou émergentes ou encore micro-sectes se livrent contre des enfants à des abus, tortures, assassinats ritualisés relevant de la pédocriminalité.
En 1998, le Ministre de l’intérieur Mancino a déclaré publiquement que, au cours des deux dernières années, 2.000 mineurs avaient été entendus, chiffre plutôt élevé qu’aucune institution n’a expliqué. Les sièges locaux de la police qui ont fourni ces statistiques sont seuls à connaître parfois le contenu des accusations portées par ces mineurs.
Toujours en 1998, le ministre de l’intérieur a publié une circulaire officielle « Sectes religieuses et nouveaux mouvements de magie en Italie » ; il s’agit là de l’unique document fourni par l’Etat italien concernant les nouveaux ou anciens mouvements religieux, de magie, fausses églises, églises de complaisance, psycho-sectes dont l’illégalité est constituée par la déstructuration physico-mentale de leurs victimes et les dégâts causés à leurs adeptes.
Il est en effet question de mécanismes subliminaux de fascination (lavages de cerveau) et autres méthodes destinées à limiter la liberté de la victime, à favoriser les intérêts matériels des chefs charismatiques, à cacher des comportements immoraux et des conduites illicites n’ayant rien à voir avec les déclarations sur les buts poursuivis qui donnent une apparence de respectabilité.
Il est à noter qu’il n’y a pas que des sectes ou des « cultes » religieux, de magie, ésotériques mais certaines sont également politiques, commerciaux (ventes multi niveaux), psychothérapeutiques.
Contrairement à ce qui existe dans le droit anglo-saxon, le crime sectaire ou rituel n’est pas codifié dans le droit italien autrement que comme tous les autres délits (…)
Les crimes rituels sont considérés comme des actes sporadiques et occasionnels.
Le cas Pacciani (Florence) et la condamnation pour le meurtre perpétré par Nadi Roccia sur Anna Maria Botticelli et Marina Sira (Bari) ont, en quelque sorte amené à une attention particulière portée aux crimes rituels de la part des enquêteurs et des magistrats. Cependant, pour ce qui concerne la vague de meurtres rituels découverts dans les environs de Florence (cas Pacciani et autres) les preuves d’appartenance à une secte satanique et de meurtres rituels ont été habilement cachées par les organismes institutionnels.
Beaucoup plus prenant a été le procès de Modène (2000) contre les pédocriminels (….) dont les enfants avaient été violentés par les parents, des voisins, des amis et prostitués pour d’autres personnes sans parler des enregistrements de scènes de violences sur mineurs. Les enfants n’ont pas été écoutés quand ils ont indiqué les lieux où ont-ils affirmé, des enfants ont été massacrés et suspendus à des crochets pour animaux bien que l’usine indiquée était désaffectée et fermée depuis des années.
Les condamnations furent modestes, après le ballet de remplacement d’experts, malgré le suicide d’une mère et la mort d’un prêtre accusé et condamné à quatre ans de prison. Cette affaire a été décrite par le sénateur Augusto Cortelloni dans son livre « Pédophilie et Satanisme, le sale gâchis de la Bassa Modenese » (novembre 2000 édition Artestampa - Modène
Une enquête a été diligentée dans l’Oltrepo pavese (en 1998) concernant la « Villa des chrysanthèmes », secte satanique inconnue qui pourrait être la suite ou une filiale d’une autre secte satanique (1996) agissant aux alentours de Piacensa, concernée par deux « suicides » classés sans suite (2001) les enquêteurs n’ayant rien pu obtenir.
Le second suicidé était l’ami du premier, membre des pratiquants de l’occultisme et il est probable que tous les deux fréquentaient le même groupe évanoui dans le néant.
On trouve dans l’enquête « Villa des chrysanthèmes » huit arrestations, les minutes de l’enquête indiquent : « violences multiples sur mineurs, administration de drogues à des mineurs, y compris des garçons, qui doivent être amenés dans des lieux où sont pratiqués les rites. Une église dont la consécration a été annulée est considérée comme lieu d’exécution des rites mais non pas comme siège de la secte qui les exécutait et qui s’est volatilisée dans les brumes de l’Oltrepo.
La secte s’est dissoute et ne sont restés sur le banc des accusés que quelques adeptes, les autres n’ont pas été retrouvés alors qu’on a découvert les os d’un enfant.
En 1998, Marco Dimitri de Bologne, fondateur des « Enfants de Satan » a été accusé, entre autres, d’avoir enfermé un enfant dans un cercueil contenant le cadavre d’une femme. Dimitri a ensuite été acquitté mais personne n’a nié la violence physique exercée contre l’enfant enfermé dans le cercueil.
Chaque secte satanique possède ses rites qui prévoient l’utilisation des enfants mais tout ceci est habilement caché. Le traumatisme subi sera enregistré mentalement par le mineur qui, victime d’autres traumatismes consécutifs aux violences subies se confiera à des thérapeutes qui noteront ce qu’ils constatent mais ne seront pas en mesure d’apporter la moindre preuve sur les causes des dégâts psychologiques constatés.
L’abus rituel, le rituel satanique ou à tendance satanique, la pédocriminalité déguisée en rituel ont en commun la violence de tous types sur les animaux, les êtres humains particulièrement les jeunes, les enfants, les femmes, l’usage de substances hallucinogènes, de stupéfiants, d’hypnotisant, de sang humain ou d’animaux. (voir Anton Long dans « L’Ordre des neuf Anges » qui sévit partout en Europe, et Alister Crowley dans son « Liber Legis »).
(...)
Les sectes qui décrivent le rituel pour tuer un être humain comme sacrifice à Satan sont nombreuses, certaines parlent d’adultes, d’autres ne précisent rien. Le fait de ne retrouver aucune trace vient de l’utilisation désormais connue de l’acide sulfurique ou nitrique pour dissoudre tous les éléments humains indésirables.
Quel est le lien entre la pédocriminalité, les multinationales, les nouveaux mouvements religieux et les sectes ?
Statistiques
En Italie, il n’y a pas de statistique concernant les enfants dans les sectes ou dans les cultes destructifs même si nous savons que les enfants grandissent dans ces groupes pour y avoir été amenés par un des parents ou les deux qui, eux-mêmes, vivent à l’intérieur de la même secte que leurs enfants.
Les enfants n’ont pas une vie différente des autres adeptes. Ils ont des moments de vie commune.
Maltraitance des mineurs au sein de ces groupes : ces faits sont généralement rapportés par des parents qui quittent la secte. Souvent le parent sorti de la secte contacte les associations d’écoute en lien avec sa situation et même des centres d’écoute publiques. Il raconte son histoire mais aucune suite judiciaire ne peut être donnée car les mineurs sont dans le groupe. Ils risqueraient de subir des mesures de rétorsion des parents qui y sont encore ou des autres membres du groupe.
En Italie toujours, les Enfants de Dieu appelés La Famille suivent encore les instructions relatives à la force sexuelle considérée comme force de recrutement, message destiné surtout aux femmes qui par la pratique de l’union libre, rendraient peut-être adeptes leurs partenaires. L’union libre imposée à l’intérieur de la secte a de graves conséquences surtout sur les femmes qui hésiteront à quitter le groupe avec leurs enfants. Cette secte est présente dans la péninsule au sein de nombreuses petites communautés agricoles.
« Fellowship of friends», association de l’amitié. Le leader, Robert Burton, outre la prédication de catastrophes mondiales de 1998 à 2006, affirme être en relation avec la force C composée de 44 anges. Burton a souvent été cité en justice devant la Cour américaine pour abus de confiance, maltraitances sexuelles, actes sexuels sur des mineurs et souffrances morales causées intentionnellement. Cette association existe en Italie avec des sièges dans plusieurs villes et souvent les parents qui en sont adeptes partent avec leurs enfants dans d’autres villes.
Certains mouvements religieux refusent catégoriquement la présence des mineurs. C’est le cas de l’ "Anima Universale " de Leini (Turin), de l’ « Ontopsychologia » (Pisignano) alors qu’au sein d’autres mouvements comme Damanhur et La Famille, les mineurs sont acceptés et ont même des écoles au sein du groupe, écoles qui peuvent être des jardins d’enfants ou des écoles maternelles.
Les micro sectes destructrices
Les affaires qui viennent d’être rappelées ont été rapportées aux autorités institutionnelles qui ont écouté le parent privé de ses droits et de ses devoirs. Souvent cependant, le
signalement n'est pas suivi de dénonciation même si celle-ci est faite par un autre membre de la famille mais comme personne ne veut engager d'action, le tout est archivé.
Les éléments non encore publiés mais connus des autorités compétentes parlent d'un nombre croissant de micro-sectes composées de quelques familles soit d'une dizaine de personnes qui louent un local à la campagne et dirigées par un leader, homme ou femme, autoproclamé le plus souvent accompagné par des personnes de couleur se faisant passer pour des chamans.
Ceux-ci forment une communauté qui suit les doctrines et enseignements du leader qui peut faire tout ce qu'il veut sur les personnes . Il est difficile de suivre la trace de ces adeptes qui souvent passent d'un local à un autre, qui n'ont pas de numéro de téléphone fixe et qui changent souvent leur numéro de téléphone cellulaire ; la difficulté est encore augmentée par le fait qu'ils se cachent sous l'apparence de groupes agricoles situés parfois dans des endroits très éloignés dans lesquels sont cachées les personnes recherchées.
La pédocriminalîté internationale, l'Italie carrefour entre le nord de l'Europe et les pays de l'Est.
Question : Pouvons-nous considérer comme étant des sectes destructives ces réseaux internationaux qui ont en commun l'utilisation sexuelle des enfants, commettent des crimes sur mineurs sous couvert d'organisations humanitaires et politiques ou comme émanation de véritables sociétés secrètes.
A mon avis on peut répondre affirmativement à cette question . C'est l'approche que je souhaite avec le thème de ce séminaire ainsi que je vais l'exposer.
En Suisse, la Cour criminelle de Mendrisio le 13/07/1999 s'est prononcée contre l'italien Vittorio Nitti, marié et père d'enfants qui organisait des voyages au Brésil et en Amazonie pour des pédophiles (il recrutait des enfants mais le trafic de mineurs n'a pas été prouvé). Les traits des enfants relevés sur des vidéocassettes sont de type amérindien. Nitti a été domicilié au Brésil, Boa Estrada Roralma. Il a déjà été condamné pour infraction aggravée à la législation sur les stupéfiants ( il mettait de la cocaïne dans des petits chocolats) , pour pornographie (de mineurs) dans le but de s'enrichir, il avait aménagé un appartement près de la frontière italienne, à Chiasso, au 16 de la rue Odescalchi et il était toujours en contact avec son frère, Claude qui avait établi des contacts avec la Pologne, des pays européens, le Brésil pour la diffusion et la vente de matériel pornographique concernant les mineurs .
Sur un de ses agendas ont été trouvées des adresses du monde entier et donc aussi de l'Europe de l'Ouest, des contacts avec Klopp Jean Michel au Luxembourg et d'autres correspondants luxembourgeois.
Dans l'appartement de Chiasso se trouvaient, outre des vidéos, des revues comme
« Jeunes et naturels » revue de pornographie de mineurs édités par Orwid. L'italien Nitti avait été condamné en 1996 à deux ans de prison pour trafic de stupéfiants par le tribunal de San Gallo (CH). En France, en 84 il avait écopé de 4 ans de prison et interdiction de séjour pour trafic de cocaïne avec la Colombie. Son histoire ne s'arrête pas là car il a été condamné au Brésil pour trafic de stupéfiants, pédophilie et utilisation d'un faux nom. Tout comptes faits, il pouvait recommencer ailleurs comme il l'a fait et au détriment des seuls mineurs.
Son frère Claude en a tout autant à son actif, il a été condamné à Alcamo (Trapani) pour abus sexuels sur mineurs.
Ce n'est pas le seul chemin allant de l'Italie vers le marché international, il en arrive également des pays de l'est par le passage désormais bien connu de Trieste avec la frontière commune Italie/Slovénie.
Des enfants sont abandonnés par des passeurs dans la zone aéroportuaire de transit où ils seront recueillis par la police ou par des organisations comme Charitas qui suivent ce phénomène, cela est inquiétant car ces enfants peuvent aussi être pris par des prédateurs d’enfants qui pourront en faire l’usage qu’ils désirent. Un trafic à double sens a été interrompu en avril 2001. Une statistique indiquant que le trafic d’enfants (y compris les adoptions illégales) aurait diminué en Roumanie alors qu’il augmentait en Russie est un énorme mensonge. Il est vrai que le gouvernement roumain a donné un tour de vis aux adoptions vers l’étranger et on estime que 30.000 mineurs sont exportés illégalement tandis que les enfants abandonnés dans les instituts roumains sont au nombre de 110.000.
(...)
Le trafic d’enfants qui passe par Trieste ne fait pas partie des chiffres officiels : les enfants passent par petits groupes, non accompagnés par des adultes puis envoyés dans différents centres de Charitas, souvent sans avoir encore été identifiés officiellement ils disparaissent et on ne sait plus rien de leur destination.
Pour certains, la greffe d’organes dans des cliniques renommées, y compris dans le nord de l’Italie, constitue la fin du voyage. Un slovène de 14 ans en sait quelque chose lui qui, après avoir traversé la frontière slovène/ italienne, a réussi à s’enfuir à Padoue des mains de ses accompagnateurs de la clinique où il aurait terminé comme donner d’organes.
Le trafic a subi deux séries d’arrestations :
La première avec l’arrestation de Josip Loncaric, slovène en avril 2001 et de sa compagne Xue Mei Wang ; des chinois, des hindous et beaucoup d’autres ethnies passaient entre leurs mains. Les pérégrinations de ces malheureux passaient volontiers par Kiev et Lubiana, Trieste et, la partie la plus délicate consistant à entrer en Italie, était confiée à des petits délinquants sans scrupules. (On susurre que la marchandise de mauvaise qualité était ensevelie dans des lieux qui seraient devenus des petits cimetières non autorisés).
La seconde, en février 2002, avec l’arrestation de trafiquants turcs de « marchandises humaines » qui avec des passeurs locaux et italiens transportaient cette « marchandise » de Trieste à Milan puis Côme et ensuite se dirigeaient vers la Suisse en suivant les anciennes routes de contrebandiers de cigarettes.
Le commerce et le trafic des mineurs a dans les sectes et associations secrètes des défenseurs officiels et mondiaux du milieu et de sous-groupes nationaux.
25/08/95 – Sentence n° 2089 du tribunal de Milan. - Condamnation pour association de pédophiles. L’association, le groupe P, avait des statuts explicites ayant pour but une réforme législative prévoyant l’abaissement de l’âge minimum pour le consentement d’actes sexuels ou similaires. L’accusation a tenté de démontrer qu’il s’agissait d’une association qui devait être dissoute. L’association avait attribué à ses membres diverses fonctions :
Regroupement de nouveaux éléments de séduction de mineurs- Motivation et justification y compris idéologiques de délits commis
- Enseignement de techniques de séduction
Une nouvelle découverte après une opération de police en 1997 : Le Parti des pédophiles.
Selon le/la PM (?) Paola Mastrobernardino , plusieurs personnes impliquées dans l'enquête sur la pédophilie appartiennent ou adhèrent au Front Pédophile International Danois.
La « procura » de Naples a obtenu les résultats suivants de l'opération Cathedral : trois personnes arrêtées, cinq dénonciations, perquisitions à Naples, Catanzano, Florence et autres villes italiennes, 440 vidéocassettes et 2600 CD comprenant des scènes de pédophilie, de sévices et de meurtre d'enfants.
Le site WEB italien était associé à la grande Bretagne mais la référence était en Californie. Le coordinateur était un physicien ( ?) italien Enrico de Marinis. Un autre personnage était un pédiatre de Catanzaro Guido Ferrero qui avait pour fonction le recrutement.
En février 2002 l'association de Pordenone CIATDM a signalé à la police 170 nouveaux sites pédophiles.
Sur le grand marché télématique encore en action pour soutenir le libre amour adultes/enfants il y a le Mouvement Pédophile italien qui compte 50 soutiens actifs. Mouvement cité par le groupe Luther Blisset de Bologne. Sachez que le livre édité par ce groupe « Lasciate che i Bimbi » se trouve encore gratuitement sur le net.
On trouve également sur le net le site de l'Association danoise de pédophilie fondée en 1985 avec une filiale également en Italie et autres groupes internationaux tels que la Nambla (hftp://danpedo.dk/italiano)
27/08/2001 - les meurtres d'enfants continuent: : les techniciens de la Compagnie de téléphone Arcobaleno ont dénoncé à la Procura di Siracusa des sites Internet montrant des tortures et violences de toutes sortes sur des nouveaux-nés de douze à dix-huit mois.
Un livre clarificateur: « Une expertise des profils des pédo-criminels » de Michele Agrapart-Delmas .
Ce livre explique comment un criminel et pédo-criminel peut en arriver à passer à l'acte par l'étude de sa personnalité, ses comportements et ses délits passés.
L'auteur(e) met en garde contre les profils de criminels créés par l'intuition ou les médias, comme on le voit dans les séries télévisées particulièrement les américaines. Selon elle, il y a en Europe plus de faux experts de profils que de vrais experts de serial killers. Le vrai dommage atteint l'entourage familial ou nom de celui qui en est victime.
Pedocriminels, couvertures, abus sado masochistes, snuffmovies (vidéos de tortures et meurtre d'enfants) en Hollande.
Un autre cas retenu comme abus sexuel rituel et snuff vidéo a été perpétré en Hollande.
Hollande 1987.
Le Dr Joncher Fredericia visite un enfant qui a des pertes anales inexplicables. Dans la petite ville de Oude Pekela une centaine d'enfants appartenant à soixante-trois familles auraient été arrêtés sur la route par des adultes déguisés en clowns qui leur ont offert des glaces et de la limonade contenant de la drogue, puis ont été contraints de participer à des orgies et soumis à des violences sado sexuelles associées à des rites sataniques pour des sacrifices humains rituels et combats entre eux de ces enfants drogués et armés de couteaux.
En 1992, le Dr Jonker présenta les résultats de son enquête lors d'un congrès londonien, soutenant que les rituels décrits étaient réels et faisaient partie d'un processus connu des adultes et étaient destinés à leur donner des pouvoirs émanant de ces morts sacrificielles. L'enquête avait découvert un groupe satanique important avec des violences sexuelles de toutes natures et de meurtre d'enfants.
Il n'y a eu aucune accusation ni condamnation car, selon les magistrats intervenus dans cette affaire, il y avait un manque d'objectivité et davantage de désir de confirmation de préjudice plutôt que de recherche de la vérité.
Hollande 1998 - 18 juillet - l'ASBL MORKOVEN dans la défense des enfants.
A Zandvoort, localité balnéaire près d'Amsterdam, une bande vendait des vidéos pornographiques 20000 euros l'exemplaire. La police qui a examiné les vidéos indique « des enfants d'un ou deux ans violentés de façon brutale, drogués, torturés » et dit n'avoir jamais encore vu de telles horreurs. La bande serait basée à Berlin, centre international des pédophiles et également en Italie , près de Milan, avec studio photographique et agence de photos de modèles très jeunes, mais surtout en connexion avec l'Europe de l'Est et le trafic de clandestins et de mineurs destinés aux prélèvements d'organes, prostitution enfantine, groupes pédo criminels, vidéos, snuffmovies ou travaux débilitants.
La découverte a été faite par les bénévoles du groupe Morkhoven, association civile de lutte contre la pédophilie. Le groupe avait été contacté par ancien membre de la bande de Zandvoort.
En faisait partie, le hollandais G.Ulrich tué dans les environs de Pise par Robert Van Der Plaken actuellement en prison (condamné à 15 ans) tous les deux pédophiles avec des contacts en Croatie.
Les clients de cette bande étaient dans le monde entier: USA, Israël, Allemagne et Russie.
Il y a une enquête sur les contacts de deux pédophiles criminels anglais arrêtés à Hoordorp en Hollande.
Warwick Spinks et son complice Edward pour avoir filmé viols, tortures et meurtre d'au moins cinq enfants. ( ces groupes internationaux ne sont-ils pas des « cultes » ?)
La radio canadienne CKLN 1999 dans le cadre des émissions sur les abus sexuels sur mineurs.
Le docteur Stephen Kent spécialiste du satanisme (1989) département de sociologie de l'université d'Alberta a rendu évident le fait qu'il existe un élément commun à tous les divers mouvements satanistes qu'il a connus personnellement ou dont il a étudié les écrits : ces sectes tirent leurs rituels d'un livre diffusé dans le monde entier: l'ancien testament.
Les chiffres et les informations italiennes retracées ici peuvent ne pas faire toute la lumière sur l'importance de ce phénomène.
Alors que les sectes destructives qui sont bien couvertes ou protégées par des hommes de pouvoir, les associations qui voient le jour pour la défense des mineurs se font souvent la guerre froide entre elles, les comités nationaux sont dissous, tout cela ne nuit qu'aux mineurs qui sont ainsi violentés de nouveau, pour cela, il est souhaitable de
- rester unis dans la lutte commune et non faire prévaloir les intérêts personnels ou les mythomanies qui nuiront surtout aux mineurs
Sans s'irriter d'un contrôle réciproque nous devons tous indiquer ce que nous faisons et le faire, reconnaître les points de vue moins cohérents et être plus humbles et plus unis. Certaines sectes et les sectes sataniques en particulier ont des buts destructifs et de non valorisation de l'être humain : il est souhaitable de :
- Créer un flux continu d'informations et avoir un tableau récapitulatif national mis à jour en permanence sur les nouvelles associations dites humanitaires, leurs statuts, leurs qualités, et pourquoi pas des enquêtes sérieuses et objectives.
"Le crime organisé dépend d’un organigramme pyramidal à la tête duquel, des ministres et des hauts magistrats couvrent unilatéralement les escroqueries monumentales et les producteurs de films de crimes réels, par des fausses erreurs judiciaires. Ils ont escroqués des centaines de milliards de dollars, qu’ils ne savent même pas comment dépenser. Ils achètent les victimes qui le veulent bien, en leur assurant des carrières qui ne leur serait pas autrement accessibles. Ils se droguent, ce qui libère leurs instincts les plus pervers et leur donne une impression de superpuissance et de génie. Qui donc a les moyens de payer le film d’un crime réel à 25′000 euros ?
Les magistrats blanchissent l’argent volé par l’intermédiaire des milliers d’organismes à caractère sectaire, ou d’aide à leurs propres victimes. Les sectes assurent diverses formations, dont de « piégeurs », qui ont pour mission de piéger les victimes qui refusent de se faire acheter. Ils les poussent à commettre des fautes, comme fuir leurs pays et abandonner tous leurs acquis. Les magistrats peuvent alors les achever par de nouvelles fausses erreurs judiciaires, en les ruinant, en leur enlevant leurs enfants, en les faisant incarcérer en prison ou interner en psychiatrie.
Le bas du réseau, le plus visible. Ce sont les producteurs, d’anciennes victimes, qui même si elles l’avaient voulu, n’auraient pas obtenu justice, parce que les complices de leurs bourreaux sont leurs juges.
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http://www.dailymotion.com/video/x8fmsm_serge-de-beketch-contre-la-pedomani_news
http://www.defenseurdesenfants.fr/cide.php
ÉDITORIAL du 12/02/2010
2010 sera-t-elle l’année qui verra la disparition du Défenseur des enfants ?
Un projet de loi relatif au Défenseur des droits a été déposé au Sénat le 9 septembre 2009 par le Gouvernement - sans aucune audition de notre institution - en vue d’abroger la loi du 6 mars 2000 instituant un Défenseur des enfants et de diluer ses missions dans un Défenseur des droits, institution généraliste englobant plusieurs institutions.
Lorsque le Parlement a créé en 2000 par un vote à l’unanimité un Défenseur des enfants doté d’un statut indépendant des pouvoirs publics et du politique, c’était à la suite d’un rapport parlementaire constatant que les engagements pris lors de la ratification de la Convention Internationale des droits de l’enfant étaient loin d’être concrétisés en France. Depuis, Claire Brisset, la première Défenseure des enfants et moi-même avons largement œuvré en ce sens en faisant de nombreuses propositions de modifications de textes législatifs et règlementaires, de pratiques professionnelles mais aussi de politiques publiques concernant les enfants et adolescents.
Le dernier rapport du Comité des droits de l’enfant de juin 2009 a reconnu le chemin parcouru par la France en dix ans, notamment dans le champ de la protection de l’enfance et du handicap. Mais il a mis l’accent sur certaines évolutions contraires à l’esprit de la Convention internationale, notamment en matière de justice des mineurs ou de traitement des mineurs étrangers isolés. Il a également souligné l’urgence de régler la question du mal-logement et de la pauvreté des enfants : 2 millions d’entre eux sont pauvres, 600 000 souffrent du mal-logement, 130 000 sortent chaque année du système scolaire sans diplôme.
A l’aune de ces chiffres, qui peut affirmer que la France peut se passer d’une institution spécialisée dans la défense et la promotion des droits fondamentaux des enfants ?
Le Comité des droits de l’enfant a également demandé à la France de renforcer le Défenseur des enfants dans sa mission de promotion des droits de l’enfant, menée actuellement grâce à notre réseau de Correspondants territoriaux bénévoles répartis sur tout le territoire et à nos « jeunes ambassadeurs » qui effectuent leur service civil volontaire auprès de nous et réalisent des actions de sensibilisation dans les établissements scolaires de 12 départements volontaires. Plus de 69.000 enfants ont déjà été rencontrés, des kits pédagogiques ont été diffusés, une grande consultation nationale « Parole aux jeunes » a été réalisée... Il importe de poursuivre cette mission essentielle d’information auprès des enfants et des professionnels de l’enfance en multipliant les partenariats avec les Conseils généraux et l’Education nationale.
Parallèlement, le Défenseur des enfants a un rôle permanent de Médiateur pour des enfants qui se trouvent au cœur de conflits familiaux intenses faisant l’objet de décisions administratives ou judiciaires douloureuses (près de 50% des réclamations individuelles). De même, nous sommes saisis de situations concernant des enfants étrangers isolés ou en famille (15% des réclamations).
A l’égard des familles comme des institutions publiques et judiciaires, le Défenseur des enfants doit rester identifié comme un médiateur indépendant, neutre et impartial afin de pouvoir faire émerger l’intérêt supérieur de l’enfant et de faire respecter leur droit fondamentaux.
Depuis ma nomination en juin 2006 comme Défenseure des enfants, je mesure chaque jour la force symbolique de cette fonction et de l’indépendance qui lui a été conférée par le Parlement. Environ 20 000 situations ont été traitées par nos équipes depuis la création de l’institution à partir de courriers ou de mails envoyés par des enfants, des parents, grands-parents mais aussi des professionnels de l’enfance.
Le Défenseur des enfants a trouvé en dix ans sa place de médiateur interinstitutionnel au milieu des autres institutions de la République. Sa dénomination permet la lisibilité et l’accessibilité immédiate pour les enfants et les adultes qui constatent une atteinte à un droit de l’enfant.
Le vote de ce projet de loi résonnerait comme un coup de tonnerre en Europe où 29 pays ont créé leurs Défenseurs des enfants réunis au sein d’un réseau européen (ENOC - European network of ombuspersons for children) dont j’assure la présidence et dont le bureau est basé à Strasbourg dans les locaux du Conseil de l’Europe.
Cela aurait sans aucun doute des répercussions bien au-delà de l’Europe et notamment dans certains pays de la francophonie qui commencent à mettre en place - sur notre modèle - des institutions spécialisées pour la défense des droits des enfants afin de faire évoluer leurs législations selon les préconisations du Comité des droits de l’enfant des Nations unies.
Alors que nous vivons dans un monde où des millions d’enfants sont les premières victimes de la misère, de conflits armés, de catastrophes naturelles et d’exploitation, quels arguments trouverons-nous pour expliquer ce recul de la France ?
Dominique Versini
Défenseure des enfants
Présidente du réseau européen des Défenseurs des enfants
© Vincent Thierry