Il faut arrêter l'hémorragie

Il faut arrêter l’hémorragie

 

Comme il est inconvenant d’entendre cette phrase de la part du pur représentant du mondialisme ! On pourrait s’en amuser si l’heure n’était si grave pour les Peuples qui se voient réduits en esclavage par ceux-là mêmes qui le paie pour accélérer leur ruine. Si on veut arrêter l’hémorragie, il convient tout simplement de réguler les marchés financiers d’une manière draconienne et non s’en prendre aux Peuples qui ne sont et ne seront jamais ses esclaves. Mais pour cela faudrait-il que le Politique soit, ce qui n’est pas le cas actuellement, la plupart des représentants "politique" n’étant que les pantins désarticulés de cohortes en mal de pouvoir qui tirent leur inspiration de l’illuminisme pratique mis en œuvre en d’autres temps par les nationaux socialistes et les communistes.

Ce jour plus personne n’est dupe de leur prétention et certainement pas les Peuples qu’ils cherchent à étouffer dans le carcan du paupérisme. Le nouvel ordre "mondial" avec son utopique "gouvernance" se projette sur ses propres ruines, ses ruines économiques issues du privilège d’accroire en la puissance de gouverner par l’argent, atrophie globale, ses ruines culturelles issues de la mise en œuvre d’une pensée unique culpabilisante pour les ignorants, ses ruines spirituelles issues d’invasions programmées réductrices par démographie outrancière et belligérante, ruines conjuguées ne laissant que ce désert dans lequel la folie domine, celle des esclaves de l’argent, dont les formules mathématiques incantatoires relèvent de la démence tant elles sont raison d’un nombre minuscule d’intérêts au détriment de l’intérêt général.

Il serait temps que les tenanciers de cette vision du monde se réveillent, ils ont scié la branche sur laquelle ils sont assis. Les Peuples n’ont pas à subir leurs élucubrations d’apprentis sorciers, et si quelqu’un doit subir le monopole de cette errance c’est l’errance elle-même, par la suppression immédiate de la dette de l’ensemble des Pays, et la régulation internationale des flux financiers, la ponction globale des dettes dans l’escarcelle des fauteurs de troubles qui sont légion, la sanction pénale des parasites qui y sont sévices, enfin la renaissance en chaque Pays d’une monnaie propre qui sera sous vigilance du politique, et non sous surveillance du marais de l’économique vicié et perverti.

À partir de ces actions de salubrité publique qui ne pourront naître avec les artefacts qui gouvernent actuellement, tout redevient possible, le système économique peut de nouveau fonctionner naturellement. Il n’y a pas ici un coup de baguette magique, mais bien une action volontaire et déterminée des Peuples que rien ni personne ne sera arrêter si et si seulement ils ont la volonté de mettre fin à la virtualité qui les décompose. Que peuvent quelques millions d’individus contre six milliards d’Êtres Humains qui se lèvent en même temps pour dire non à la démonstration de l’incapacité que jusqu’à présent ils ont tolérée ? Rien, strictement rien. Que peuvent quelques millions d’individus si les moyens de production cessent de fonctionner à un instant T et ce pour une durée illimitée ? Rien, strictement rien.

Il est clair que la force n’est pas du côté de l’oppression mondialiste, il est clair qu’elle n’est pas alliance de leurs hauts faits destructeurs. La violence exprimée par cette catégorie peut être contrée totalement par une non-violence organisée et disciplinée, respectant les voies démocratiques les plus formelles. Chaque Pays peut organiser ce dépassement du virtuel, assiéger ses temples et réduire définitivement ses prétentions exorbitantes du Droit Humain. Mais pour cela, encore une fois, faut-il que les Peuples en conscience se déterminent : vivre libres où esclaves de ce système économique qui ne représente plus rien sinon que le symbole de la paupérisation absolue des populations, doublée par un eugénisme légiféré, triplée par une destruction sans commune mesure de toutes les valeurs civilisatrices.

Ici se tient le lieu du choix, et non du factice, et non de la virtualité exponentielle, ici chacun doit se gréer comme Aigle ou bien serpent. Tel est le devenir Humain qu’il faut aujourd’hui prendre en compte si on considère qu’il a un avenir, sauf à penser que démissionnaire il se laisse couler avec ce vaisseau fantôme qui n’exprime plus aucune réalité et ne peut se maintenir à flot que dans le cadre d’une dictature effroyable. Ne nous leurrons pas sur les capacités des citoyennes et des citoyens de faire montre de révolte naturelle, la lâcheté pavlovienne distillée par toutes les errances médiatiques contribuant à leur statisme, tant qu’ils ne sont pas confrontés à la dure réalité de sa déréliction.

Le jour de cette confrontation est mûr, les Nations composant ce monde en décomposition par l’économie virtuelle le prouvent, la Grèce, demain l’Espagne, le Portugal, enfin la France, suivront l’Angleterre, l’Irlande et tutti quanti, pour ce qui est de notre espace vital violé par un déferlement exogène sans limite qui n’est là que pour affaiblir ses forces vives. Ces forces vives existent, fort heureusement encore et sont singulièrement vivantes, ce qui laisse encore l’espoir de se sortir de ce carcan imposé par la prévarication de l’atrophie qui guide la voie dictatoriale qui s’avance et dont les chantres se trouvent en toute composante de ces partis "politique" qui nous inondent de propos sans mesure et sans lendemain.

© Vincent Thierry