Le Rire

Le Rire

 

Les rentrées de vacances sont toujours hilarantes pour qui sait prendre de la distance par rapport aux événements. La France, notre magnifique Nation, est en pleine convulsion, et quoi de plus normal, devant le viol collectif de son Peuple, l’hypocrite glissement des dettes des banques privées vers les membres de son Peuple, l’hémorragie de ses fonds vers les exogènes de toute envergure qui bénéficient d’un régime de protection "universel", comme si la France avait les moyens de payer toutes les misères de ce monde ! On en est là de ce constat décevant : la richesse s’enrichit, la pauvreté s’accentue, et nonobstant la pauvreté on acclimate sans qu’ils participent aux fruits de la collectivité quelques millions d’exogènes qui attendent la manne bénie de l’État ! Il faut être aveugle pour ne rien voir, il faut être sourd pour ne pas entendre.

La France est devenue la risée du Monde et lorsqu’on connaît la réserve Chinoise, lorsqu’un de ses philosophes rit bien fort de son infortune, on ne peut être qu’en accord avec ses conclusions. La France est bien devenue en son Peuple un pays de larbins, larbins consentants, moutons de panurge desquels il n’y a plus rien à tirer, intellectuellement, physiquement, spirituellement, sinon leur bas de laine qu’ils donnent volontiers aux privilégiés du capitalisme le plus rétrograde du monde, si imbu de ses privilèges qu’il en arrive à se conditionner lui-même pour accroire son atrophie un modèle.

La France vit ce phénomène que notre Histoire avec un H majuscule a traduit par l’époque de la restauration, non une restauration dans notre cas d’une certaine aristocratie déjà dépouillée à l’époque par une noblesse décomposée, mais une restauration ce jour de parvenus et de roturiers incultes issus de toutes les alliances n’ayant comme dénominateur commun que les prébendes pour principe, achèvement de pratiquement tout ce qui se compte comme capitaines d’industrie, qui se mesurent à l’inique, au sordide, ces trivialités propres à l’errance et sa dramaturgie composée qui sont les piliers de ce "mondialisme", qui s’imaginent créer de l’ordre alors qu’ils ne créent que le désordre, jusqu’à penser par l’intermédiaire de leur "FMI" vouloir imposer une monnaie de singe pour accélérer le paupérisme en prévision de leurs devoirs malthusiens dictés par les apprentis dictateurs de ce mondialisme.

Nous y voici dans le rire, de voir La France soumise aux privilèges de cette folie, de la voir se rouler dans la fange de ses écumes, la notation de l’errance, avec pour seul couplet désormais l’enfantement de sa disparition dans la boue féconde de toutes les reptations portées aux nues par toutes les traîtrises, les fourberies, les mensonges, des féaux de sa destruction, alors qu’il lui suffit de battre monnaie pour se sortir de l’impasse.

La France vendue à l’Allemagne, la France captive d’une europe rouge brune, la France violée en son Peuple par toutes les panoplies de la bestialité intellectuelle, physique, spirituelle, la France livrée à la démence économique et financière, la France n’a-t-elle pas raison de s’insurger ? Et nous pouvons constater qu’elle se bat malgré sa population conditionnée par tous ces barbarismes hautains et belliqueux, ces hordes de mendiants d’en haut comme d’en bas qui la dépouillent de sa condition universelle, ribambelles de catéchumènes qui veulent la digérer, mais qu’elle vomira, car ce qui va contre la nature un jour ou l’autre se trouve irrémédiablement rejeté.

Ce jour viendra naturellement, et ce ne seront les potentats tribaux de "partis" politiques qui y changeront quelque chose, notamment de cette pseudo "gauche" vendue au mondialisme le plus pervers. La coupe est pleine, mais comme le dit si bien le philosophe, on s’attendrait à une contestation moins larvaire, contestation larvaire née non seulement de la lâcheté, mais plus sûrement de l’incapacité à comprendre la réalité, les médias aux ordres accomplissant leur œuvre de destruction, par la bêtise programmée, exutoire de toutes les bassesses, de tous les mensonges qui conchient sans s’arrêter sur notre Nation, avec la bénédiction de leurs pourvoyeurs de fonds qui vivent de l’étronisme institutionnalisé. Car plus un Peuple vit dans l’abêtissement, plus il est servile, ce qui est malheureusement notre cas, ce cas qui fait rire à bon escient ! Ce rire sain devrait réveiller quelques consciences, du moins nonobstant ces générations perdues par le confort de la médiocrité, les générations qui s’éveillent et restitueront à ce monde sa beauté élémentaire, n’en doutons absolument pas.

Alors rions en chœur et encore plus fortement de cette image que nous dévoilons aux yeux du monde, une image de larbin, de mouton qui doit se faire se retourner dans leur tombe toutes celles et ceux qui ont écrit l’Histoire de France, l’Histoire réelle et non celle que l’on apprend à nos enfants, totalement dénaturée par la bêtise, avec leur sang, ce sang versé qui est le propre de toute réalité, forge de tous les Peuples qui sont debout et non couchés devant le vampirisme de cette virtualité qui se pavane, dont les partis comiques qui se préparent pour une élection truquée en 2012 en sont une image non édulcorée, - tous en leurs représentants se congratulant bras dessus bras dessous, qui dans les loges, qui au Rotary, qui au Siècle, qui au Bilderberg, qui dans toutes ces branches du même arbre pourri par l’illuminisme - et qui ne se préoccupent en aucun cas de la réalité, serviles qu’ils sont de ce mondialisme de l’errance, par conviction d’abattre les Nations, où par alliance, reptiles assoiffés de prébendes qui ne peuvent justifier leur existence que si la misère perdure.

Chiens de guerres de l’outrance dithyrambe et simiesque de l’appariement le plus ignoble, celui de l’Être Humain avec la dénature, la dénature de la dictature, la dénature de la non-vie, de l’avortement légiféré, de l’euthanasie justifiée, pour complaire à leurs maîtres stériles dont les aréopages sont tous dévoués à Thanatos.

Le carcan est puissant mais c’est un tigre de papier car il repose sur des idéologies sablières que le vent emportera dans le néant duquel il est venu. Sa carapace lentement se lézarde et cela n’est qu’un commencement. La chute de ce non-empire qu’est ce mondialisme est en marche, les Peuples se réveillent du sommeil imposé par sa Tcheka de la pensée, cette gestapo de la pensée unique, qui tente d’imposer, le renoncement à Être. Ce jour, le paraître s’effrite, les Identités renaissent, les Nations se rendent compte à quel point ont les a fourvoyé, et le rire éclate comme un message, ce bon rire Humain, dessillant les yeux des endormis, qui réveillés enfin viendront à bout de l’illuminisme et ses avatars.

© Vincent Thierry