L'hyperinflation
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- Catégorie : Civilisations
L’hyperinflation
L’hyperinflation dans ses conjonctions les plus intangibles va bientôt déferler sur ce monde en ruine d’intelligence au nom de la voie du commerce, diligentée historiquement par l’ex empire britannique, dérivant cette infatuation du "nouvel ordre mondial", qui est le pilier de la destruction par excellence. Rappelons que les prémisses de la crise sont survenues par l’évocation du néant, une titrisation de dettes, une spéculation indue développant des grenouilles qui se voulaient plus grosses que le bœuf, ce qui est aujourd’hui le cas pour la majorité des banques dont la comptabilité défie l’imagination, tant les produits toxiques les couronnent.
Viennent au secours de ces banques pourries les opérateurs politiques aux ordres, pour les renflouer en commettant une dette encore plus importante des citoyens, subissant une double peine, la dette proprement dite et la dette issue du vol de leurs économies pour le renflouement desdites banques, les obligeant à travailler plus longtemps pour renflouer les caisses des États esclaves de dettes indues au secteur bancaire privé, alors que les États peuvent battre monnaie sans nourrir les parasites que représentent ces Banques du secteur privé !
Le virtuel commence à s’effriter. La réalité se précipite pour se montrer telle qu’elle est en sa représentation : les valeurs de titrisation ne valent rien, strictement rien, à telles fins que certaines banques n’hésitent pas à créer des faux en écriture, notamment dans le cadre des "valeurs immobilières" pour essayer de récupérer des valeurs durables. Des procès outre Atlantique commencent à éclater desquels les citoyens ressortent vainqueur de ces hydres que représentent les banques, et ne tarderont pas de ce côté de l’atlantique, lorsqu’on aura enfin restitué le droit à chaque Nation de battre sa monnaie, droit inaliénable que les Peuples souverains doivent reprendre, notamment en Europe, en sortant de cette zone "euro" qui est un carcan dont chacun doit s’échapper afin de reconstruire son économie, rapatrier ses moyens de production, taxer les importations, actions indispensables à la régénération de l’économie elle-même.
Le modèle du "nouvel ordre mondial" est mort avant que d’être né. Ce modèle économique issu de la morgue Anglaise à tout vouloir régenter, doit être dissipé du langage Humain, de l’Humain debout s’entend. Réductionniste, esclavagiste, il ne peut continuer à vouloir imposer sa loi de l’errance qui mène ce monde à l’hyperinflation, telle que cela se produisit en Allemagne avant la deuxième guerre mondiale, le résultat étant de voir payer une baguette de pain des millions de marks.
Les frétillements nauséabonds de tout ce qui défend le "nouvel ordre mondial", dans sa composition oiseuse, ONU, FMI, OMS, OMC, institutions totalement investies par les tueurs nés des Nations, des Identités, des diversités biogéographiques, ne révèlent que leur pertinence destructrice. Les G20, G8, et consorts ne sont là que pour faire accroire à des actions qui ne peuvent être mises en œuvre, d’ailleurs il n’y a qu’à regarder comment continuent à se servir pillards et pirates du monde bancaire et financier au mépris de l’intérêt général, pour comprendre le sens de ces réunions inutiles se tenant sous l’aile inquisitrice de la city en ses représentations et ses pouvoirs consumés par le couronnement du virtuel, l’or, l’or contre l’humain !
Pour se sortir de ce gouffre où grenouillent toutes les insanités, les dévotions, les reptations, cloaque de toutes les permissivités allant de l’admonestation à l’assassinat des individus, et jusqu’à la mise en œuvre de guerres internationales, les deux précédentes n’étant que la résultante de leurs actions volontaires couronnant le profit, la prochaine de même, il faut sortir du modèle imposé par cette piraterie de haut vol, en chaque État, en reprenant le droit inaliénable de battre monnaie, je me répète mais c’est intentionnel, le droit inaliénable de taxer les produits d’importation, donc séparer définitivement les banques de particuliers des banques d’affaires, enfin réajuster à leur valeur moyenne les produits d’importation.
La France a les moyens de cette politique, elle n’a pas à être soumise aux idéologies saxonnes, ce d’autant plus qu’elle dispose d’une force de frappe nucléaire qui reste dissuasive. Elle peut montrer l’exemple en se sortant de cette servilité imposée par la city, retrouver son indépendance monétaire, retrouver son indépendance territoriale, retrouver son indépendance énergétique, car sur ce dernier poste qu’avons nous besoin de payer une énergie qui peut être fiabilisée par l’implantation de centrales nucléaires de seconde génération, pour complaire aux lobbies saxons d’une "pseudo-écologie"? Cela fait partie du débat, mais nous en reparlerons.
À l’heure où les États se sont pervertis en empruntant aux banques privées, il est temps que les traités écrits ou non concernant cette infamie soient dissous. Chaque jour on entend dire que les caisses sont vides ! Mais de l’argent il y en a, soyons sans inquiétude, lorsqu’un État qui se respecte, qui est la représentation de ses citoyens, décidera une bonne fois pour toutes de renvoyer à leur spéculation, à leur notation débile, comme si un État était une entreprise, tous les fourriers du parasitisme. Premier acte permettant de faire le ménage dans les comptes et surtout ne plus verser un seul intérêt à la pieuvre bancaire, premier acte avant de rentrer dans les comptes réels de cet État.
Où va l’argent, à qui est-il distribué, pour quel intérêt général ? Et on commencera par les comptes sociaux, qui obligatoirement seront à l’équilibre lorsqu’on cessera de payer pour celles et ceux qui ne cotisent où n’ont jamais cotisés un centime d’euro aux caisses de retraite, de sécurité sociale, toutes ces caisses qui servent aux paiements exogènes, pour couvrir la CMU, le RSA, les allocations familiales, les allocations logements, etc, etc, la liste est tellement longue que je ne pourrai pas tout citer. Après les comptes sociaux on s’intéressera au budget des ministères, en regard de leur rentabilité dans le cadre de l’intérêt général, et stupeur, on s’apercevra ce que dénonce journellement la Cour des Comptes, une gabegie infernale qui nourrie la prébende légalisée et autorisée, ce qui permettra de réajuster à la réalité les ressources desdits ministères afin d’assurer les besoins, par éviction des chaînons manquants qui se gavent de centaines de millions d’euros sans faire le moindre travail - ce qui permettra ainsi, aussi, de restituer un budget naturel à l’Armée qui redeviendra la colonne vertébrale de notre État, par la remise en vigueur de l’incorporation obligatoire de tous citoyens avec stages réguliers.
On s’intéressera conjointement aux émoluments des "représentants ?" du Peuple, aux fameux cumuls, en interdisant ces derniers et parallèlement en instaurant une échelle de salaires, certes décents, mais non surnuméraires. On ne rentre pas en politique pour se faire de l’argent, mais défendre les intérêts de celles et ceux qui ont voté pour soi ! Enfin on s’attaquera au mammouth que représentent les corps des ministères et on évincera toutes celles et ceux qui, tels des parasites, se nourrissent du corps de l’État, soit du corps du Peuple, qui ne sont là que par copinage et qui ne servent à rien dans le fonctionnement dudit État.
L’argent donc il y en a, des milliards qui se dissipent pour régaler le parasitisme interne ! La redistribution des richesses de la France suivant dévotion, bouclier fiscal, calcul scandaleux de la retraite pour les fonctionnaires face aux travailleurs du privé, etc etc, doit être étudiée à la loupe, et passée au tamis de la réalité fonctionnelle. Le laxisme au nom du parasitisme fut-il d’en haut comme d’en bas, tenaille que les États qui se respectent doivent éviter à tout prix, que les Peuples qui sont les États, doivent destituer de leur langage commun, doit disparaître car il mène à L’esclavagisme triomphant actuel.
Il ne le sera que si et si seulement, répétons-le afin que cela soit bien compris, chaque État retrouve son indépendance monétaire, que si et si seulement chaque État reprend son droit inaliénable de battre monnaie, que si et si seulement chaque État se sort des institutions internationales totalement inféodées à la perversion esclavagiste, afin de fonder des Institutions basées sur les réalités Humaines et non sur les contingences dialectiques de l’outrance et de sa dégénérescence. Face à la fausse organisation des Nations Unies, il faut fonder l’organisation des Nations libres, indépendante des stratégies mondialistes.
Si on observe le cas de notre Pays qui se déploie dans un allongement de l’âge de la retraite, au regard de cette analyse, on comprend mieux cette supercherie, qui n’a pas lieu d’être si l’on observe les préceptes édictés plus haut. Cette réforme sera bien entendu combattue par le symbole de la lâcheté à affronter le réel, par la joie perfide se mettant en génuflexion devant l’inanité des banques privées, par celles et ceux qui rampent devant le désordre du "nouvel ordre mondial", qui sont symboles d’une décadence absolument pandémique.
Que les mouvements d’extrême droite gagnent de plus en plus de voix, quoi de plus normal devant cette infamie, collusion de gauche comme de droite, affligeante, se roulant dans la lie d’un mondialisme ne marchant que sur un pied, celui de l’économie, pour recueillir quelques miettes du festin que se partagent des non-élus qui se cachent et se drapent dans des nébuleuses fourvoyées par l’illuminisme et ses féaux, qui ne vivent que sur la désertification culturelle intellectuelle, spirituelle, physique des Êtres Humains.
Il viendra ce temps où l’on renverra à leurs chères études ces fossoyeurs de l’Humanité, lorsque chaque Peuple aura pris conscience de son pouvoir réel qui n’est pas celui d’être un larbin servile, mais en sa diversité représentée par des Êtres Humains debout, car l’État c’est le Peuple, et sans le Peuple l’État n’est rien. Les États aujourd’hui se croient en roue libre, libre dans l’errance qu’ils proposent, tremplin de la déshérence dans laquelle ils voudraient entraîner les Peuples. Ils ont tort, la nature revient toujours à l’équilibre, la verrue qui les couvre se fissure, et elle disparaîtra comme elle est venue.
Ce n’est qu’une question de temps, temps qui vient avec cette hyperinflation qui arrive comme un ouragan, témoignant de l’incapacité de la trivialité qui s’ordonne voie, voie inverse, il n’est pas besoin d’être grand clerc pour comprendre cela.
© Vincent Thierry