Reforestation

Reforestation

 

Qui absorbe le CO2 ? La biosphère. Lutter contre le CO2 relève de la reforestation prioritairement, bien entendu de la recherche, comme dirait Monsieur De Lapalisse, permettant d’utiliser des énergies se substituant progressivement à celles que nous utilisons qui ont un fort potentiel d’émission. Les émissions de CO2 naissent principalement des activités industrielles alimentées en pétrole et ses dérivés. Un état qui taxe à plus de soixante-dix pour cent à la pompe le litre d’essence ou de gaz oil, a-t-il intérêt à lutter contre la pollution émise ? Non bien entendu.

Lutter contre les émissions de CO2 n'est pas difficile, il faut accélérer progressivement la mise en œuvre de la production de produits de substitution aux produits pétrolifères, conjointement lutter à la source ne suffit pas, il faut accélérer les processus de reforestation. Quelle valeur ajoutée me demandera l’économiste ? La santé des populations. Lorsqu’on observe les taux aggravés des maladies respiratoires chez les enfants et notamment les jeunes enfants, il serait temps de prendre des mesures draconiennes et efficaces pour limiter cette pandémie.

Si l’on sait que les émissions de gaz oil renferment des particules qui respirées restent indélébiles dans les poumons, qu’il est impossible d’expectorer, on voit l’intérêt de ce combat. L’état lutte contre le tabac dont il est le premier fournisseur par taxation interposée en faisant accroire qu’il est responsable de tous les maux, il y participe certes, mais il est l’arbre qui cache la forêt et le combat mené par les États, vaste hypocrisie au regard de leur taxation, ressemble à celui de l’autruche qui se cache la tête dans le sable pour ne pas voir la réalité.

"Touche pas à mes taxes !", voici la réalité, méprisant la vie humaine dans ce qu’elle a de pur avenir, celui de l’enfance ! Aujourd’hui, comme hier d’ailleurs, les produits de substitution existent au pétrole, et leur réalité ne saurait être niée, produits de la biomasse pour le chauffage, diester pour les véhicules, nucléaire pour la production d’électricité. Qu’attendons-nous pour les utiliser ?

Un village Allemand fonctionne exclusivement à la biomasse, il a créé 1000 emplois dans son environnement. À l’heure d’un chômage endémique, voilà de quoi s’interroger. Mais "touche pas à mes taxes" qu’il convient de dénoncer avec la plus grande rigueur est bien présent et inféodé ne laisse pas circuler l’information, cette information qu’il faut bien au contraire diffuser afin de créer un pouvoir d’action qui permettra d’agir pour la vie et non pour la mort !

Le pétrole a encore de beaux jours devant lui, dans la fabrication des plastiques notamment, dans l’industrie pharmaceutique et chimique, nous devons nous en réjouir, car la mise en œuvre des produits de substitution ne se fera pas en un seul jour, toutefois il convient d’ores et déjà de mettre en œuvre ces produits sans attendre que les ressources naturelles soient épuisées.

À cette fin il convient d’entreprendre au niveau mondial ce transfert d’une manière rigoureuse et équilibrée. Choix de vie, sagesse contre irresponsabilité, voici le dilemme, loin des utopies hybrides d’écologistes en mal de gloire qui en stigmatisant le nucléaire contrôlé scient la branche sur laquelle est assise l’humanité ! Qui en stigmatisant les ogm permettent de voir mourir de faim une partie de la population mondiale !

Belle écologie que celle-ci qui tire profit de la misère humaine et surtout ne fait rien pour faire en sorte qu’elle disparaisse ! Biens pensants de l’euthanasie humaine qu’il faudrait applaudir alors qu’il faut tout simplement les laisser à leurs lascives formulations dédiées à thanatos ! Ils font le jeu des États gourmands en prébendes et les servent, quand donc s’en rendra-t-on compte, un jour peut-être, mais alors il sera peut-être trop tard !

Ainsi faut-il contourner rapidement cette utopie primitive afin d’ordonner au-delà de Kyoto, la modélisation organique nous permettant de nous épanouir au sein de notre biosphère dans laquelle nous sommes partie intégrante et non réductible, n’en déplaise aux « biens pensants » qui considèrent l’être Humain comme un hérétique aujourd’hui !

 
© Vincent Thierry