Le pic pétrolier

Le pic pétrolier

 

Le pétrole a encore de beaux jours devant lui, toutefois le pic pétrolier est en marche vers son année charnière. Il convient donc d’ores et déjà de prévoir des énergies de substitution, nucléaire, gravitationnelle, électromagnétique.

Le monde va connaître l’une des plus vastes entreprises de transfert de technologie qui soit. Il faut s’y préparer sans étonnement, sans circonvolution, sans méprise. Le monde pétrolier fait vivre des millions d’êtres humains qui progressivement perdront leur emploi initial, dans tous les domaines applicatifs du pétrole, chimie, pharmacie, plastique, etc. Aucun secteur industriel ne sera épargné, et cela s’accompagnera si nous ne prenons pas des mesures éclairées, à des bouleversements économiques sans précédents, induisant un chômage endémique qu’il convient d’ores et déjà d’endiguer par des transferts de compétences.

Ce ne seront les quelques tentatives d’annexer les réserves lourdes de pétrole existantes ce jour, sous des prétextes créés de toutes pièces, qui endigueront le parcours à naître si on veut que l’Ère de la prospérité se perpétue comme cela est le cas depuis la révolution industrielle. Ces réserves s’épuiseront naturellement, et le problème restera identique, et ce à brève échéance quoi qu’on en pense. C’est-ce qu’on appelle reculer pour mieux sauter. Le monde des dirigeants joue la politique de l’autruche, conditionnant leurs alliances aux remparts d’un mécanisme qui ne pourra perdurer, celui de la mise en coupe réglée du capital pétrolier restant, alliances de propos qui ne riment à rien à l’échelle planétaire.

La dictature quelle qu’elle soit n’a jamais perduré très longtemps sur notre petite planète. Il convient sans discourir plus avant de mettre en œuvre les technologies de transfert nées du nucléaire, de l’électromagnétisme et de la gravitation, pour remplacer petit à petit les sources d’énergie qui se tarissent. Les applications de ces différentes sources d’énergie dans les domaines de la propulsion, du bâti et de la création, ignorées ce jour, devront être mises en évidence, au-delà des cartels endémiques militaro politiques qui gravitent leur déshérence afin que l’Humanité se les approprie et trouve le moyen de faire face à une déchéance technobureaucratique qui n’a pas lieu d’être face au réalisme et à la pertinence de l’épuisement naturel des ressources naturelles primaires qui, jusqu’à présent, ont permis à la dite Humanité de franchir les portes de l’épanouissement.

Les gémissements des « écologistes » n’ont en aucun cas lieu d’être sur ce chef de chapitre, il y va de la survie de nos sociétés et plus particulièrement de ses composants, les êtres Humains, à moins que les « écologistes » considèrent que l’être Humain n’a pas besoin de vivre, ce qui semble être le cas pour nombre d’entre eux, prêtres de thanatos qu’ils sont au regard de l’Humain ! Il est temps que se taisent, les si, les il faudrait, les on verra, les il est trop tôt. Culpabiliser l’Humain comme le font avec arrogance et détermination les tenants de la mort n’est pas la solution pour circonvenir aux problèmes que nous rencontrons qui sont bien plus important que ceux liés à l’implantation d’un ours dans les Pyrénées, ou qu’un réchauffement naturel, je précise naturel (inversion du champ magnétique terrestre plus tempêtes solaires), de la planète.

Notre survie n’est pas liée à l’abandon de l’énergie nucléaire, et encore moins à des énergies autrement plus importantes qui naîtront de la maîtrise des énergies gravitationnelles et électromagnétiques, mais bien au contraire à leur renforcement et à leur épanouissement totaux dans le cadre des applications civiles qui doivent en être faites. Ce n’est qu’à ce prix que nous sortirons de l’ornière de la disparition de ressources naturelles primaires énergétiques, par leur substitution et non par leur encadrement, option téméraire s’il en fut, qui peut conduire à tous les débordements que l’on connaît actuellement, tant au niveau géo politique que social.

Les hommes de science ont tout leur poids à mettre dans cette balance, manichéenne à souhait, désignant l’aveuglement pur produit de la dictature, la clarté rémission de cette dictature. Il convient qu’ils réagissent avec fermeté dans tous les domaines énergétiques et qu’ils précisent les moyens de substitution à mettre en œuvre au-delà des propos calamiteux de ces politiciens délirants qui conjuguent l’avenir de l’humanité avec leur ambition personnelle, prête à s’allier à tous ces prêtres de thanatos qui n’ont de finalité que la faillite de l’Humanité et en aucun cas sa survie.

Je ne le répéterai jamais assez, l’Humain n’est pas destiné à rester sur la Terre, l’Espace est son devenir, et il est bien évident que s’il ne fait pas l’effort de construire ce devenir il n’ira jamais plus loin que son clocher qui bientôt ne sera plus éclairé que par la bougie obligatoire délivrée par des états serviles qui n’auront d’autres mobiles que de se mouvoir dans le cadre d’un passé sans lendemain, sous le joug d’une dictature de circonstance à laquelle d’ores et déjà ils agréent, avec une reptation servile qui laisse béat d’admiration.

En conséquence assez de lamentations, assez de pleurnicheries, assez de sentimentalisme sur le sexe des anges, assez de corruption, assez de lâcheté sur l’avenir qu’aucun politique ne regarde, Messieurs les Scientifiques (je parle de Scientifiques et non de ces prétendants à la Science que les politiques réunissent pour leur faire dire ce qu’ils doivent dire), au-delà du carcan politique faites que vos voix se réveillent et ne soient plus, parce que n’intégrant pas la pensée unique, réglementée par les privilèges, que faibles réverbérations au-dessus de ce nid de scorpions dont les émules ne voient que leur intérêt personnel et non l’intérêt général !

© Vincent Thierry