Folie et indignation

Folie et indignation

 

Nous sommes dans un monde où la folie a pris le pouvoir, folie économique, folie politique, car sans contre-pouvoir réel pour s’opposer à elle. Cette folie dimensionnelle arrive à son terme par la chute de toutes les valeurs, par la transgression de toutes les normes, par ce sommet de la bassesse comme de la perversité qui anime les non-humains qui se veulent direction de ce monde. Et les Peuples, totalement hypnotisés par des médias répugnants dirigés par les premiers précités se laissent berner par leur affligeante coercition. Tous les Peuples, toutes les strates des Peuples ?

Non, car la jeunesse de tous les pays est en train de se lever dans un mouvement d’indignation sans commune mesure, un mouvement qui prendra une amplitude que l’on souhaite démesurée, et surtout non récupérée par tous les mouvements aux ordres, les bestiaires des écologies pédophiles et toutes les larves officiantes du trotskisme dénaturé, et leurs mentors attitrés qui se servent de la manne des multinationales en lesquelles ils émargent pour se faire une place dans cette nuit qui tombe sur la planète. Car le voyez-vous, la nuit tombe sur l’Orient comme sur l’Occident, une nuit où la répugnance s’allie à la barbarie pour se vouloir dominance, dominance de tout ce qui est matériel, de tout ce qui est profit, usure, dette, couronnement de l’atrophie bêlante et hurlante qui s’auto protège dans ce contexte de moires aisances où ils défèquent sur l’Être Humain.

Soyons rassurés, l’Être Humain existe encore, les stratégies débiles dites du « choc » ne trouvent plus grâce aux yeux des jeunes qui réfléchissent leur avenir dans cette nuit morbide dont ils voudraient bien sortir. Ils ne seront ni les vilains, ni les cerfs de ces banquiers concupiscents qui règnent par la fange. Ils ne le seront s’ils ne se laissent inféoder, s’ils ne se laissent prendre par toutes les perversités de ces mouvements qui cherchent à les amadouer en jouant sur la fibre de leur empathie naturelle. Ils doivent rejeter en bloc tous ces prolétaires du mondialisme qui sous le couvert de drapeau différent arborent la monstruosité de leurs maîtres, ces diminutifs en « isme » qui pullulent le néant et sont agités par les mêmes faiseurs de destruction qui les agitent eux-mêmes,

Les indignés ne doivent se faire acheter, et écarter de leurs mouvements les scories de ces pouvoirs babyloniens qui veulent les faire rentrer dans le rang sordide de cette même main qui agite et brasse les idées en faisant accroire qu’elles sont dissonantes alors qu’elles sont concordantes, gauche, droite, extrême gauche, extrême droite n’existent que dans l’imagination des floués de l’intelligence.

À leur tête cette même primogéniture de la destruction qui parade, parade depuis des siècles et veut continuer malgré ses règnes anachroniques à gouverner ce monde. Satrapes en tout genre, royautés déchues, consanguines de l’agonie de leur Peuple, paranoïaques en tout genre, monstres pervers qui se couronnent dans la bestialité, tout une société de délinquants primaires qui sera un jour jugé sur ses actes, ses mensonges, son ignominie, qu’elle ne se leurre, car elle ne représente rien dans le cadre de la quantité qui s’avance, et ce ne seront les manipulations quelconques, les meurtres les plus vindicatifs, les assassinats politiques, qui y changeront quelque chose, car les idées ne lui appartiennent pas, les idées naturelles de ce monde qui redeviendront naturelles lorsque le pouvoir sera repris par la Vie et non par l’autisme de la vie, cette mort lente qui fanfaronne dans toute la vindicte des parias qui désormais s’illuminent de toutes les prouesses alors qu’ils ne sont que bassesse, ignominie, et répugnance pour la plupart.

Qu’il suffise de voir à quel stade en sont rendus les corrupteurs de ce Pays dans leurs aisances sexuelles, débauches de toutes les afflictions de ce monde, allant du viol à la pédophilie la plus outrancière, sinon en acte en parole dans la défense de l’indéfendable, de l’ignoble, de tout ce qui caractérise leur monde qui se révèle minable autant que déviant. La pourriture est de ce monde, les Indignés l’ont vu et la subissent, comme tout un chacun d’entre nous dans sa vie qui doit être celle d’un esclave à son rut matérialisé. Bubon qu’il convient de percer à jour, dans ces sectes infâmes que sont devenues les sociétés de pensées, totalement perverties par la négation du vivant, la croyance en une supériorité de pacotille par laquelle s’imaginent leurs tenants et aboutissants tout permis vis-à-vis de la Vie, le vol par la dette, le viol des Peuples, des Identités, des corps aussi, le meurtre politique quand il n’est pas sexuel dans leurs sectes barbares qui tuent des innocents, massacrent des enfants, pour s’accroire pouvoir, règne fétide où ne règne que le fétide dont les monstruosités enfin apparaissent au grand jour, loin de ces médias délirants initiant une propagande qui ne prend pas, car elle touche aux arcanes de la Vie, une propagande encourageant à la bestialité, à la pédophilie, une propagande dont les correspondances se retrouvent dans tout ce que l’Humanité a pu composer de malsain, d’ignoble et de destructeur.

Les indignés le savent, et savent que les corps des États sont pourris en partie de ces reptiles assoiffés de sang et de sueur, de ces non-être qui paradent, frivoles en leur domesticité et qu’ils se correspondent pour s’agenouiller devant leurs maîtres couronnés, ici, là, dans toutes ces sociétés incultes qui favorisent le crime contre l’ascension des Êtres Humains, qui favorisent la destruction contre la construction, toutes formes ovipares qui désignent et créent de toutes pièces les « chocs » qui devraient leur permettre d’asseoir leur pouvoir qu’ils croient un instant millénaire, et qui ne sera que cendre après le réveil des Êtres Humains, cendre contant l’horreur de l’Histoire Humaine, voyant quelques centaines s’arroger le pouvoir de vie et de mort sur des Peuples entiers aux noms d’illuminations sacrilèges, d’une folie ordinaire bestiale et perverse s’accordant la puissance alors que cette dernière n’était qu’un reflet inversé de la véritable puissance qui est celle de faire évoluer les Êtres Humains et non de les rabaisser.

L’Histoire avec un H majuscule en reparlera, non l’«histoire », ridicule parjure qui est bien là le fruit du néant composé qui se veut maître, alors qu’il n’est que poussière. Les indignés savent tout cela, et accroire un seul instant que quelques chiens de guerre, bien dressés, en viendront à bout, est encore une utopie de ces illuminés. Rien n’arrêtera les Peuples Humains dans leur reconquête de ce monde livré au pillage, au viol, à la barbarie la plus sénile, reconquête qui libérera l’Humanité de ce nouveau désordre mondial, pour faire place à l’Ordre Mondial Naturel qui ne devra rien à la pestilence du susdit, et que rien, ni personne, je dis bien personne, ne pourra endiguer, car comme le disait si bien Napoléon : « Combien de divisions ? », et ce nouveau désordre mondial ne pourra aligner que ces quelques divisions qui feront sécession obligatoirement, car pour la plupart composées d’Êtres Humains et non de ces non-être qui s’agitent comme des pantins désarticulés aux ordres de leur soumission.

Voilà la fin tragique de cette errance qui s’avance. Personne de par ce monde ne pleurera sur ces apprentis sorciers, ces renégats de la Vie, sauf l’atrophie et ses éternels inconsolés, dont l’errance inconditionnelle disparaîtra en même temps que leur temple dont les assises reposent sur la virtualité, la poussière, et retourneront à la poussière comme un mauvais rêve, une contraction dimensionnelle qui n’est pas la première sur cette terre et constituera compte tenu de sa nature particulièrement démentielle, la dernière. Pour cela faut-il que tout un chacun soit conscient de la réalité et ne s’inféode dans la virtualité, dans ce ramassis de pacotille qui brille de l’indigence la plus chronique et la plus bestiale. Pour cela faut-il que chacun, au-delà du manifesté œuvre avec courage par la reprise du pouvoir en chaque essaim de ce nid de scorpions, associés aux vautours, afin d’en libérer les souches de leurs venins pestilentielles.

Pour cela faut-il que tout un chacun entre dans chaque organisation comme dans chaque institution existante et les délivre des fléaux qui les agitent, car le manifesté ne suffit, à un pouvoir il faut un contre-pouvoir, et ce contre-pouvoir ne peut s’établir que là où se situe le pouvoir et nullement ailleurs. Pour cela nul besoin de partis, l’action individuelle se suffit dans l’action concertée qui régit ce monde, nul besoin d’inféodation à des partis qui ne sont que les doigts d’une main agitée par l’anachronisme viscéral qui gangrène ce monde, car la vraie nature du pouvoir se conquiert par le haut comme par la base de la pyramide naturelle dans ce mouvement naturel qui ne doit rien à la virtualité, le mouvement de la Vie qui s’ordonne et s’accomplit.

Ainsi en ses prémisses les indignés doivent-ils comprendre qu’ils ne doivent uniquement se contenter du manifesté mais bien plus initier leur mouvement dans toutes les strates des pouvoirs régissant les sociétés afin d’éclore et s’affermir et enfin contrebalancer le néant prostitué qui se veut règne. Ainsi les indignés ne doivent accroire le bruit des sirènes qui leur parlent de révolution ( la révolution tourne en boucle sur elle-même) mais bien s’identifier à la mutation qui est résurgence des valeurs et concrétisation de leurs aspirations dans l’équilibre, et non se laisser flouer par les dérives instiguées par tous les aigrefins des différents mouvements politiques qui agissent de concert pour les récupérer.

La jeunesse est l’avenir de ce monde, et c’est bien pour cela qu’elle a toujours été combattue par tous les régimes dictatoriaux issus de cette main sénile et barbare qui ne combat que pour ses petits privilèges et en aucun cas pour le bonheur de l’Humanité, qui a su investir avec audace tous les mouvements de pensées, ce que doivent faire les indignés en créant leurs propres sociétés de pensées, et en insinuant toutes les sociétés de pensées existantes, par les mêmes armes que celles utilisées par la barbarie, la duplicité, l’hypocrisie. Dans ce monde où la folie est règne, le pouvoir n’attend pas, il se prend tout simplement, et il est à portée de main, tant la fragilité, l’inconsistance, la faiblesse, sont les moteurs de son système archaïque qui dès lors est sujet au moindre coup de vent, à la moindre tempête, à la moindre écume, à plus forte raison lorsque le tsunami des indignés sera légitimé par tous les Peuples esclaves de cette parodie de pouvoir qui ressemble comme deux gouttes d’eau au règne de ces Empereurs Romains sur le déclin de si célèbre mémoire, Néron, Caligula ne vous rappellent-ils rien ?

Ce monde est en chute libre, il n’y a que les aveugles qui ne le voient pas, la monnaie ne veut plus rien dire, les plus grands États sont en faillite et les Peuples continuent à payer pour l’atrophie, afin que le paupérisme des susdits puisse permettre l’avènement de ce nouveau désordre mondial qui verra l’impuissance gouverner, amidonnée en cela par tous les médias aux ordres, larbins minables que l’on observe sur les écrans de télévision et que l’on entend sur toutes les radios, déversant leurs leçons apprises par cœur pour enchanter ce meilleur des mondes, ce « 1984 », ce « bonheur insoutenable » que de célèbres écrivains ont mis en scène pour nous prévenir de cette catastrophe, qui n’en est pas une, la nature retournant à l’équilibre inévitablement, qui est celle de voir la dictature totale s’instaurer sur cette petite planète, nantie de ses béquilles, l’ignorance et le mensonge, et de sa couronne la propagande. Demain sera un autre jour, soyons en assuré, cela n’est qu’une question de temps, de volonté, d’exigence, de travail, et de concertation, loin de la stérilité évoquée par cette main anachronique dont la soldatesque ubuesque prête à rire plutôt qu’à pleurer.

© Vincent Thierry