Devenir des Stances

Devenir des Stances

 

Des signes la parousie des ondes s'en viennent en flux, gravitant la perfection des âmes en miroir, dont chaque demeure témoigne dans la raison des sursis ne s'affligeant mais mesurant la pertinence de l'Œuvre sans repos, fière rescapée des âges en tourments aux devises de fières existences par les mânes de ces lendemains qui vrillent leurs espérances et obscurcissent leurs léthargies se voulant propos.

Nous ne sommes en leur lieu et dans la détermination qui se provoque, s'officie et se conjugue, déjà le talisman rejoint nous allons au-delà de leurs indésirables perceptions pour promouvoir et les fruits et leurs stances, et les stances et leurs souffles par les demeures qui nous joignent, gréant de préau pour le renouveau baignant d'une forge la florale aventure destinée.

De fidèle incarnation, déjà veillant l'abîme et ses pourpres citadelles, déjà insinuant leurs clameurs dénudées pour affirmer par-delà les voiles et les nuageuses perceptions les mantisses de la nue et de ses ivoires parfumés, dans la nidation des sacres qui se proposent et disposent, dans cette force que l'azur ne sait dissiper mais toujours renouvelle pour inscrire non seulement l'espoir dans la vague de la Vie, mais la nécessité de cet espoir qui se transforme en action et vitale harmonie.

Où ne sont écloses les ramifications des troubles qui s'inventent, les candeurs des sursis et les affligeantes dévotions des styles qui se corrompent, mais bien au-delà, surgissant du néant d'hier, s'ouvrageant et respirant de la pure liberté, pour révéler les stances du rubis, sacre d’un épanchement dont le sourire lumineux initie.

Miracle du Vivant de citadelle féconde que rien ne lie ni ne délie, sinon la volition profonde de naître sans sommeil ce monde endormi sous la vanité des âges, sous les principes de l'offrande de la mue qui n'est que mouroir d'un cil qui ne s'éveille, mais toujours s'obvie pour complaire à un présent qui n'est qu'une coutume oublieuse...

© Vincent Thierry