Rives en essor
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- Catégorie : Littérature
Rives en essor
Rives en essor aux tempétueuses circonvolutions des règnes, qu’ivoire la nue dantesque, blizzard de ce monde, dans la concaténation inverse des ordres délibérant des miasmes là où l’Éternité est seuil, alors que le renversement des songes permettrait d’en offrir les stances, dans un rayonnement fulgurant l’aventure de la Vie sur cette ode incarnée dont le sérail peut naître et éclore la densité des rêves, la pluralité exonde des talismaniques vertus, la préciosité de la symphonie des œuvres, sans se lasser, ni ne s’estomper.
Voyant des lys parcours l’affirmation de l’autorité naturelle sur l’autorité virtuelle confinant aux abîmes, redressant les souches pour en parfaire les racines, les ouvrir à la pérennité et non à la lie infertile semblant se vouloir le manteau glaciaire et désœuvré de l’atrophie régnante, ici aux cimes s’écartant sa volonté sans éclat, sa bassesse sans finesse, son élan involutif masquant ses tares pars la surdité, le bâillonnement des élites de la capacité pour nous offrir en pâture aux remugles de la médiocrité et de ses orbes, déployés dans l’affliction, l’incongruité, l’obséquiosité, la bêtise, l’acculturation, l’illettrisme, venant la barbarie et ses écumes de sang.
Ses flots se nourrissant de la mort alors que la Vie demande la splendeur, l’offrande de la volonté, mais ne cherchons la volonté, l’honneur, le don dans cette incapacité se voulant prédestination d’heures majestueuses, on ne trouve dans ces appâts que la farce de destins tronqués, vendus et achetés par la souillure de l’Esprit, l’oubli de l’Âme, et plus encore le déni de la réalité physique, s’inventant une philosophie, une morale, un but, la philosophie de la perversité, la morale de l’immoralité la plus tonitruante, le but glorieux d’une dictature née de la faiblesse qui retournera à la poussière devant la force de la Vie qui toujours, fut-elle malmenée, ignorée, fulgure au-delà des vanités, des traîtrises, des absences, des reniements, des abysses les plus profonds comme les plus instinctuels.
Car il n’y a pas de place pour ces difformités dans la Vie, la Vie qui est honneur, grandeur, élévation, conscience, majesté, Empire, Foi, et non délétère fonction du végétatif, de la larve et de ses troupeaux menés comme des animaux aux frontières du vide auxquels aspirent les néants gloseurs, les farfadets hurleurs, ces bestiaires accouplés et fardés, ces immondices pavanant là, ici, plus loin, dans le désert de toute viduité, s’imaginant puissance alors qu’ils ne sont qu’impuissance à comprendre le vivant, jaloux, haineux de la Vie elle-même, petits lâches ne marchant que sur deux vecteurs de la personne infinie qu’ils sont, qu’ils renient comme Judas renie le Christ, préférant le larvaire à la condition majeure du vivant.
Celle qui, transcende et aide à transcender, dans la complémentarité et par la complémentarité ouvre chaque Être Vivant à l’Éternité en tout lieu, le temps n’étant qu’un instrument sans valeur devant la puissance de la Vie déployée, dont l’oriflamme essaime les étoiles en nombre, les galaxies en chants, et les amas comme les super amas de galaxies en hymne, d’un Univers le florilège de multiples Univers se croisant, s’entrecroisant, s’alliant, se précisant, toujours, s’ouvrant à la pure beauté, à la Déité souveraine accomplie, mesure de toute destinée dont sont oubli les parasites s’inventant des mondes immobiles.
Axés sur leurs vices et la prostitution de leur âme à l’abîme et ses densités gluantes et métamorphiques où la hideur est règne, l’instinct fourvoyé le bestiaire délire, et la haine sacerdoce, toutes formes ovipares cherchant à nuire au vivant, à le détruire par toutes forces dévoyées, signes éphémères se croyant immortels alors qu’ils ne sont que temporaires, signes dont la bestialité est l’écrin, et comment cela pourrait-il en être autrement, lorsque s’affaire cette monstruosité ne cherchant en rien le devenir de la Vie mais bien au contraire sa disparition ?
Illumination de la plaie rongeant en surface ce monde où se laissent prendre dans ses filets les leurres, les ego les plus ténébreux et les plus naïfs, les plus vicieux et les plus immoraux, afin de participer à ce festin qui est le festin de leur propre ruine, de leur propre infection, de leur propre nausée, qu’ils voudraient que tout un chacun louange, alors que déjà, par-delà leur termitière répugnante, la Vie se dresse contre leurs assauts incongrus et lentement mais sûrement déploie ses oriflammes pour mettre fin à leur lie et ses débauches, à leur moisissure et ses prêtres de Thanatos, à leur désintégration qui, devant sa volonté Impériale, pliera et mordra la poussière, son élément naturel, car inexistence au sens de l’aventure de la Vie qui toujours se respecte et se fait respecter…
© Vincent Thierry