En hommage à Soljenitsyne
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- Catégorie : Philosophie
En hommage à Soljenitsyne
Véritable conscience de la Russie, Soljenitsyne dénonça la tyrannie du système soviétique, notamment dans "L’Archipel du Goulag"… Cet article est là pour rendre hommage au combattant de la Liberté, combat qui continue et qui durera tant que la tyrannie sera le maître à penser des « élites ».
Siècles fauves, nous faudra-t-il, commun des mortels subir en ces temps l’arrogance des mendiants serviles, des prédateurs nocturnes, des vassaux corruptibles, et dans la demeure qui nous est lieu nous prosterner et ramper devant le délire, la contre nature, le virtuel et ses désinences, l’atrophie mentale, le mensonge, l’usurpation, le reniement, toutes fourberies que ce monde enfante pour mieux culpabiliser la vie d’exister ! Regardez la déficience qui règne !
Il y a lieu ici d’être stupéfait par le nanisme comportemental que toutes les moires aisances désignées, provoquent ! L’Être Humain qui devrait être debout, marche voûté, tremblant sur ses racines, équivoque dans ses pensées, tragique en son élan, prêt à toutes les prosternations, accueillant presque avec félicité les coups de fouet qu’on lui inflige, pauvre chiot malheureux qui déambule au dortoir des immondices et qui se complaît dans sa déliquescence !
Amorphe le voici, en laisse tenu par l’iniquité de lois renégates à son existence, de traités impies méprisant sa voix, croulant sous la charge de taxes et d’impôts le desservant, de décrets amenuisant sa liberté, de desseins préparant sa dénaturation, sa déstructuration, son appauvrissement mental, son réductionnisme aux simples instincts régulés par la terreur et la peur que distille sans relâche le pouvoir qu’il inscrit, anémié, fourvoyé, inversé, bestial dans la divinité des cloaques immondes qui le corresponde !
Nous y voici au royaume des décérébrés, atteint de ce sida intellectuel qui permet l’acceptation d’un esclavage outrancier, voyant l’amorphe, le statique, les maîtres à penser de cette glu corporative immolant la nature même de la Vie, dont la multiplicité n’est plus en droit, l’unicité morbide le devoir, devoir anémiant toute vitalité, devoir d’apparaître et surtout de ne pas être, devoir ne laissant trace qu’au reniement éternel du soi, de l’autre, permettant au clinquant d’apparaître et gouverner dans les pitoyables mensonges d’une décomposition qui se voudrait devenir !
Devenir l’est-il, au regard de son marais en lequel tout se confond, boue civilisatrice du néant qui retourne au néant, arasant la perception de l’avenir, statuant l’irréel, contrevenant le réel, un monde glauque où la lie est portée aux nues, un monde où les miasmes et les bubons sont les chantres de l’humanité, correspondance formelle de ce que représente l’être humain aujourd’hui, ignare, reptile, atrophié, incapable d’agir en dehors des ordres médiatiques, chien de Pavlov orienté, chien de Pavlov comblé !
Ce qu’il y a de plus navrant dans cet effacement de l’individu né de l’effacement de l’identité naturelle, c’est de voir à quel point la putridité lui est langage commun, orientation, clameur acclamée, vestibule de toutes les contritions organisées, de toutes les génuflexions orientées, de toutes les reptations conseillées, sous le voile d’une "démocratie" d’apparat qui prêterait à rire si l’usurpation n’était si visible dans la réalité !
Le mal est ici, dans cette croyance pernicieuse en ce mot qui ne veut plus rien dire : démocratie. Cette illusion se vautre dans la dictature abjecte de ce nazi communisme de rigueur qui lentement pourrit toutes les institutions, nationales, européennes, mondiales, toutes institutions dévouées ce jour qui ne voient en les Peuples et les Individus que des esclaves dont il faut profiter de la naissance à la mort programmée par l’euthanasie légalisée, pour servir une caste qui se fait élire au nom de la démocratie, et qui une fois élue se comporte comme ces empereurs romains perclus par la folie des grandeurs, prêts à tout pour conserver ce pouvoir qui leur est donné, corruption, dénigrement, attitudes caractérisées de la lâcheté ordonnée, telle qu’on l’a vu lors de ce pseudo-vote initiant la réforme de la constitution Française.
Il n’y a pas lieu ici de sourire, et nous voyons bien qu’en conformité de la décérébration ordinaire des citoyens, se comportent à l’identique les "élites" des Nations. Nous y sommes donc dans la confusion, l’inversion des valeurs, la Voie détournée, que nous reste-t-il donc à attendre de plus inhumain ? L’inhumanité elle-même ! La terre transformée en camp de concentration ordinaire, agréé par les citoyens ordinaires, aveugles aveuglés en permanence, saturés d’ondes croissantes faisant exploser leur conscience afin de les inféoder à des mythes culpabilisants, ces mythes fabuleux qui rendent serviles et que l’on voit ce jour trôner !
L’écologie politique, le droit d’ingérence, néant voulant s’arroger le droit du prince, et dans la chienlit des valeurs trouvant ses pompes dans les plus hautes sphères des états, les médiocres serviles fêtant cette arrivée pour se circonscrire dans ce néant, chantres et apologistes de Thanatos, décérébrés égarés voilant la réalité pour le saint nom de l’utopie bestiale qui ne peut que complaire à la politique d’asservissement, trouvant là prétexte, au même titre que le "terrorisme", pour asservir les Peuples, les confluer dans cette reptation larvaire qui est le privilège de l’intolérance absolu envers ce qui n’est pas médiocratie !
Attitrés, les voici donc ces divisions du néant qui cernent l’humain, comme autant de pensées à détruire, pour faire reluire le factice, ce factice qui rapporte gros aux États permissifs, permettant une dérive des prix des matières premières scandaleuse, pétrole compris, (la famine est un moyen de gouverner, voir ce qui s’est passé en Ukraine sous les soviets !), ce factice engendrant la mort, la destruction, l’oviparité des valeurs, l’éblouissement congénital se masquant sous la virtualisation digitale, toutes forces en pavane voyant dans leurs liens apparaître les gardiens de ce camp de concentration évoqué, une vidéosurveillance accrue, la valse de fichiers comportementaux, la quasi-disparition du rempart de la Démocratie, l’Armée, humiliée, l’Armée vilipendée, l’Armée déstructurée, la mise en place de troupes qui ne sont plus destinées à défendre la Nation et encore moins la liberté des Peuples, mais les augures mondialistes dans des Pays qui ne sont pas en guerre avec notre Nation.
Naissance prétorienne, qui, sur ordre, ne s’embarrassera pas d’une quelconque mise en coupe réglée des populations asservies, les états d’âme ne pouvant se conjuguer avec le sort qui est réservé à cette dimension qui, dans un autre temps, aurait pu encore préserver ce qu’il restait de la Démocratie.
Ce temps a disparu et ne renaîtra que sur des ruines qui ce jour s’accumulent pour le plus grand plaisir des vautours qui se disputent leurs charognes. Ce temps est un temps de nuit dans lequel il convient de conserver toute lucidité afin d’affronter son néant, ses circonvolutions, ses reptations, l’infinie source de ses égarements accentués par le paupérisme intellectuel qu’il instaure.
Tout un chacun pourrait penser que se fondre dans ce moule est une nécessité et une évidence, mais là ce tout un chacun y perdra jusqu’à son âme, et dès lors que restera-il sur ce champ en voie d’holocauste de l’esprit, pour faire rayonner le sentiment de la Liberté ?
Rien, strictement rien, alors comme on le dit avec familiarité, "bonjour, les dégâts !". Il convient de bien comprendre que ce temps atteindra ces limites et qu’il convient de persévérer, gardiens intransigeants de la Liberté, malgré les revers, les infortunes, la discorde, l’amenuisement des valeurs, le ridicule de cette tentative d’unité osmotique, l’hilarante génuflexion des médiocres, la consternante attitude des "élites".
Ce temps leur est compté, comme le temps fut compté aux communistes, aux nationaux socialistes, à tous ces mouvements de la haine, ne reposant que sur la destruction.
Viendra le temps de la reconstruction, n’en doutons pas un seul instant, il n’y a rien de nouveau sous le soleil, l’atrophie a toujours été vaincue et continuera à être vaincue. Courage donc et que ces temps de vacances vous soient profitables pour vous réveiller du sommeil dans lequel on vous plonge avec autorité, afin de préparer et élever ces mouvements qui, grains de sable, dans la monstrueuse machinerie bureaucratique mondialiste qui se dessine, feront en sorte d’enrayer ses rouages pernicieux et restituer à la liberté, son honneur et sa grandeur.
© Vincent Thierry