Ecume Solaire

Écume Solaire

 

Des songes d’écumes aux rêves d’oasis, lyres de la passion des œuvres aux sens affines de la perception des âmes bien nées, de celles offertes au préau de la mesure des mondes qui n’ignorent ni la réalité ni le destin, dans la Voie sacrale de l’orientation qui définit ses œuvres aux talismaniques vertus de la nue ouvragée, Œuvre en signe dans la fécondité diamantaire des sursauts des terres antiques qui préfigurent les stances du devenir.

Dans le flux et le reflux des vagues amazones dont les souches fleurissent des ondes bienfaitrices, là, aux lagunes que l’ivoire pleut, ici dans le souffle et par le souffle opérant des circaètes fluviaux aux ramages étincelants d’hivernale grandeur, et plus loin dans l’assomption des orbes qui culminent les principes élémentaires des forces vivantes, de celles qui déterminent, qui alimentent, qui fructifient l’essor et ses sources dans une splendeur magnifiée.

Que les Sages, dans leur livrée de vaillance étonnée, demeurent, immobiles et simples dans la féerie d’un miroir qui explose de mille et mille conjonctions advenant d’efflorescences en efflorescences le jade souverain des enfantements enivrés, libres d’étreintes dans le sursaut des fantasques mesures que déploient les oriflammes, alors que, déjà, sonnent les lourds tambours de bronze l’agencement des armes et la litanie des guerres épervières, émondées des irisations qui flamboient de vives aurores, dans le feu et par le feu, dans ce sol des souches que l’Univers bâti pour éclairer d’une arborescence le tout d’un principe harmonieux.

Éclair de la pulsion solaire aux marches titanesques que bruissent les Océans ataviques, les Mers radieuses, et ces Îles sur le front d’Ouest dont les accents en mélopées se dressent pour offrir au passant un hymne signifiant, celui d’Être parmi les Êtres et prospérer la nouvelle du renouveau qui ne se signe ni ne se circonscrit mais toujours s’épure afin de révéler aux Univers l’accomplissement et ses devises, fierté des chœurs qui se ramifient à l’infini pour porter nouvelle de son Chant, de haute haleine par le timon des étoiles naguère en respire d’une flamboyance qui naît …

© Vincent Thierry