Le courage politique

Le courage politique

 

Le courage politique revêt différentes formes basées principalement sur le respect, respect des autres, respect de soi, dans ses convictions et ses déterminations. À cet égard, notre Président est un modèle du genre, et sans le glorifier, nos idées n’allant pas dans le même sens, idées mondialistes en ce qui le concerne, idées nées de l’Universalité en ce qui me concerne, on ne peut être qu’admiratif de sa personnalisation de l’action.

Les paparazzis et journalistes associés en font les frais, tant mieux, je l’ai déjà dit, le respect de la vie privée est la pierre angulaire du respect individuel. Voir Nicolas interrompre une interview lorsqu’on lui pose des questions sur sa vie privée, est un modèle du genre. D’une manière plus politique, voir Nicolas se confronter aux syndicats les plus virulents avec pour armes sa détermination est aussi pertinent.

À l’heure de son mini-traité, qui mériterait d’être repensé pour éradiquer la boîte noire persistante des auto-élections inhérentes, il maintient son cap avec fermeté, mais là par contre, il se trompe en ne voulant pas mettre en œuvre le vote du Peuple, car le Peuple pourrait bien accepter un projet modifié quand à la traçabilité des pouvoirs dans le cadre des élections nominations, avec en cette gouvernance la création d’un contre-pouvoir permettant d’évacuer les scories révélées composantes.

Ce serait, je n’en doute pas son plus franc succès. À telle fin d’ailleurs que dans cette europe inféodée au diktat se préparent pour 2009 sous les auspices du "pouvoir" actuel les bâtons dans les roues qui vont tenter de dissoudre ce mini-traité. Quel dommage que Nicolas ne soit pas défenseur de l’Universalité !

Car malheureusement compter sur un contre-pouvoir en France basé sur cette typologie semble relever de l’utopie la plus franche, la soupe du mondialisme répondant trop aux attentes des larves et prébendiers de tous bords qui se noient de congratulations et d’espérances derrière cette oriflamme qui ne mènera malheureusement qu’à la déperdition de toute identité.

Là, dans ce marais de quémandeurs, le courage politique n’existe pas ou peu, on grogne, on se lamente, mais surtout il est urgent de ne rien faire, des fois qu’une miette tombe de la table gargantuesque ! Je dirais que Nicolas aurait tort de ne pas en profiter, son courage personnel le pousse en avant, et puisqu’il n’existe aucune opposition constructive devant sa démarche, pourquoi se priver ? Cela aussi ressort du courage politique, avancer dans un désert où les lamentations et la discorde vont de pair, soumis à tous les coups bas qui se dissimulent sous l’hypocrisie et ses rancœurs !

Y aura-t-il un élément courageux dans ce désert de l’incurie politique des "opposants" pour se porter en contre-pouvoir ? À bien réfléchir on s’aperçoit que finalement, il n’y en a pas en ce moment, et cela est fort dommageable pour la France, et surtout pour son avenir ! Ne restent donc dans l’application politique que les actions permettant l’insinuation des pouvoirs pour enrayer ce courant qui nous mène droit à la débâcle. Mais cela est un autre débat qui ne nous empêche pas, d’estimer à sa juste valeur un courage politique, propre à Nicolas, dont devraient s’inspirer les prétendants au contre-pouvoir pour agir efficacement dans la reconstruction tant de la France que de l’Idée Européenne, cette Europe des Nations transparente au niveau de ses institutions !

Mais dans ce petit monde des prébendes, des alliances de circonstances, des attentes respectueuses, de la courbette et de la génuflexion, cela semble relever de l’utopie la plus édulcorée comme précitée, le courage n’étant pas l’oriflamme de la plupart des prétendants à ce redressement ! En attendant, bravo Nicolas !

© Vincent Thierry