Potentiel financier
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- Catégorie : Politique
Potentiel financier
Face à un système déployé à la recherche du virtuel, qui fonde ses espérances sur un profit anarchique relevant de la pure spéculation, il convient d’opposer un système à la transparence irréprochable. Il y en a beaucoup pour s’étonner de voir des banques à qui l’on vient de prêter des milliards d’euros s’apprêter à rémunérer ceux-là mêmes qui les ont conduites au bord de la faillite, pour ne citer qu’un groupe qui ose dire qu’il va distribuer un milliard d’euros, une goutte d’eau dans le nectar des transactions virtuelles de ce monde de l'"économie", à l’ensemble de ses employés alors que ce nombre est à peine de cent personnes et se trouve dans cette profession (peut-on appeler cela une profession basée sur la virtualité) que l’on nomme du nom barbare de trader.
On remarquera avec pertinence que la Bourse, sous les auspices de leurs jeux totalement déstructurés qui donnent de la valeur à ce qui n’en a pas, épousant en cela la cause de rumeurs, d’humeurs, sans aucun fondement réaliste, est repartie à la hausse, une envolée de ces "petits génies de la finance", qui prêterait à rire si la situation économique dans laquelle ils ont laissé notre monde n’était si dramatique suite à leurs errances : fermeture d’entreprises, licenciements, chômage, viol du droit privé, racket des Peuples par les États pour réguler les erreurs consenties et préparées de banquiers en mal de gouvernance mondiale, taxation de niches fiscales mais en aucun cas des prébendes en paradis fiscal, impérities en tout genre qui s’il fallait le démontrer confluent à cette anarchie outrancière qui régit le monde économique comme le monde politique, saturés de parvenus qui n’ont d’autres désirs que celui du profit immédiat, du clinquant, de l’étalage, de l’abstraction, prêts à vendre père et mère pour la sainte consommation et la moindre croissance, fussent-elles abstraites, afin de se convaincre d’exister.
Ce système ne peut vous étonner, il est bâti sur la répugnance à être pour seulement paraître, propre de cette délinquance à laquelle nous assistons actuellement, agissant au nom d’un principe non écrit, non légiféré, non consenti, d’une pseudo-moralisation initiée par un G20 totalement dévoué à leur perversion.
Ce système s’emballe, la nécrose continue son œuvre, ce d’autant plus que désormais cette nécrose agit avec le blanc-seing des gouvernements aux ordres qui sont là pour racketter les Peuples afin d’aider en cas de nouvelle défaillance ! La ruine des États ne peut trouver ici accélérateur plus puissant, par l’endettement des générations futures, et leurs représentants osent nous parler de développement durable ! Comble de l’hypocrisie ! Les sangsues sont à l’œuvre, ne vous y trompez pas, pour siphonner ce qu’il reste d’honneur, d’identité, de nation dans ce monde où le servage doit s’instaurer.
Et comment mieux détruire une Nation qu’en détruisant son économie, en l’asservissant à une banque apatride dont les prêts ne reposent que sur le degré de servitude du prétendant à l’aune mondialiste ? Face à cette arrogance inhumaine, pervertie et dévoyée, il y a une réponse appropriée afin de réduire d’une manière draconienne ses méfaits pernicieux : la création in vivo de banques nationales et populaires en chaque État de notre monde. On imagine la Banque comme un secteur difficile à appréhender alors qu’il est l’un des plus faciles à mettre en œuvre dès l’instant où la masturbation du virtuel ne devient pas le panache de ses attributs.
Contre poids à ces grenouilles qui se veulent plus grosses que des bœufs, ces Banques populaires et nationales permettront aux épargnants de retirer leurs fonds de ces monstres ambulants qui jouent avec leur épargne dans un monde virtuel, pour les placer dans des banques solides n’ayant pour fonction que de prêter et emprunter dans le cadre de la réalité des valeurs économiques et non des valeurs, approchées, estimées, rentabilisées, plans sur la comète permettant la naissance de ces fonds singuliers qui vivent sur la capacité à voir disparaître certaines sociétés au regard de la valeur de leur virtualité, qui demain explosera littéralement, représentant actuellement grosso modo cinquante mille milliards de dollars inexistants, réduisant ainsi à néant les soldes des banques qui détiennent cette typologie de valeur.
Et qui paiera l’addition ? Nos arrières arrières petits-enfants ? Non, si d’ores et déjà se montent ces banques populaires initiées, qui détiendront alors le pouvoir monétaire dès le premier dépôt. Ce pouvoir permettra de rendre aux États le droit de battre monnaie et de redevenir indépendant, aucun intérêt n’étant réversible sur la création monétaire réalisée par les États. Car, qu’est ce qui tue actuellement les États, non la dette elle-même, mais les intérêts sur la dette, ces abstractions sans limites qui permettent d’asservir des Peuples entiers au diktat de prébendiers en tout genre qui aujourd’hui s’imaginent vouloir présider au destin de l’Humanité alors qu’ils la mènent vers ce gouffre insondable de l’abstraction la plus déficiente, celle d’un esclavagisme qui ne dit pas son nom, voilé qu’il est sous les oripeaux d’une démocratie inexistante.
Si le politique ne remplit plus son rôle, il faut, à l’image de l’agression que subit actuellement le moindre citoyen, le moindre Peuple, le moindre État, créer dans la légalité les armes qui permettront de l’astreindre à une autonomie régulière, en bâtissant le contre-pouvoir financier qui permettra de contrebalancer l’hégémonie discordante financière que tout un chacun subi. Ce n’est que de cette manière que l’idéologie de la servilité sera combattue et anéantie, car elle le sera inévitablement. En effet, le retrait massif des dépôts des particuliers ainsi que des entreprises, soucieux du devenir de leurs économies qui ne doivent pas passer par pertes et profits au nom de jeux douteux, totalement dirigés afin d’asseoir cette dictature que l’on pressent, aura pour conclusion logique d’anéantir les tigres de papier qui se croient totalement au-dessus des Lois Humaines et agissent de sorte.
Ce contrepoids fabuleux peut être créé dans la minute qui suit, celle pendant laquelle vous lisez ces lignes. Ne croyez un seul instant que ne vous soyez pas en droit d’exercer ce pouvoir de contrôle sur vos propres deniers en les confiant à une Banque qui n’aura pour vocation que de gérer vos deniers en bon père de famille et non en artificier du virtuel. Si l’on considère l’ensemble des dépôts des particuliers en chaque pays, cet ensemble placé dans les Banques populaires précités sonnera le glas des précipices et des abîmes vers lesquels en toute impunité nous conduit sous les ordres de nos dirigeants une partie des Banques dont la mesure n’est pas l’Humain mais la contrainte de l’Humain par quelque moyen que ce soit.
Le politique n’est ici dans ce jeu qu’un dérivatif et en aucun cas un pouvoir, vous l’aurez compris. Le seul pouvoir réel réside dans le potentiel financier, exclusivement, il est le sang qui fertilise ou bien au contraire atrophie les économies. Le seul moyen de se sortir du fléau actuel est donc bien de créer le potentiel qui contrebalancera l’inefficacité du système virtuel dans lequel tout est géré de manière à dissoudre les Identités comme les Nations afin d’instaurer dans la brutalité sans équivoque le paupérisme qui permettra de faire naître cette gouvernance mondiale que chacun rejette naturellement lorsqu’elle est imposée.
Banques indépendantes, les Banques populaires permettront de réguler les flux financiers, de faire émerger des contraintes les Pays en voies de développement ou sous développés en leur permettant de gérer leurs besoins prioritaires, savoir l’Énergie, par la construction de centrales nucléaires qui leur permettront de se mettre au niveau des autres Nations dites développées économiquement. Ne nous leurrons pas, le mensonge en prosternation du réchauffement de la planète est là uniquement pour circonscrire les Pays décrits à la servilité économique, comme les nôtres bientôt si nous continuons à œuvrer dans ce lamentable tourbillon d’énergies "renouvelables" qui nous feront retourner aux cavernes de l’économie pour le délice des prédateurs qui nous l’imposent.
Il ne faut pas confondre le développement durable avec l’écologie politique qui n’a pour but et seul but que de créer, ce qui est fait, des écotaxes pour renflouer les caisses vides, et permettre la paupérisation des Peuples, afin de mettre en œuvre, une mondialisation où ne se reconnaîtront que des esclaves et des "maîtres".
Si l’on veut éviter ce genre de cauchemar qui s’avance à grands pas devant le silence des Peuples, qui réagissent uniquement en s’abstenant de voter, il est temps que les Peuples, qui disposent de la toute-puissance financière contrairement aux apparences, passent à l’action légale par la création des Banques qui leur permettront de se libérer d’un assujettissement qui deviendra, si rien n’est fait, sans limite.
À un pouvoir financier, il faut opposer un contre-pouvoir financier, ce qui est vrai pour le politique est vrai pour le financier. Sans ce contre-pouvoir la permissivité devient règle et nous en vivons la réalité en ces jours de crise. À chacun de prendre conscience de cette possibilité de se délier des chaînes qui lentement mais sûrement se referment sur leur droit économique, leur droit de travailler, leur droit de créer, leur droit de prospérer. Rien n’est impérissable tout est constructible.
© Vincent Thierry