Procès Politique
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Procès Politique
Lorsqu’un procès est politique, le prévenu est donné comme coupable. Il ne peut en être autrement. On ne peut être que consterné par l’impudeur qui règne dans le règne actuel, l’excellence de la trivialité qui se façonne aux remparts d’un pouvoir qui ne sera plus jamais ce qu’il a été, (mais l’a-t-il jamais été ?) devant le scandale des propos tenus par les uns et par les autres, servants et maîtres, qui se rengorgent de faire la justice là où la justice n’a pas tranché. Et comment pourrait-il en être autrement, la Justice étant désormais aux mains de l’exécutif ?
Le procès auquel nous assistons fait ressortir dans sa splendeur ce que sont les héros d’hier, imbus de leurs dérives, se croyant tout permis, se moquant de la Démocratie et des règles Démocratiques comme jamais cela ne s’est fait depuis que la République existe. Le concert des hyènes ne fait que commencer, cela est fort à craindre, car la vassalisation est de mise dans ce bestiaire où on se sert des uns et des autres pour asseoir une politique du désastre, un désastre pour la Nation, un désastre pour les Libertés, un désastre pour les Françaises et les Français qui petit à petit sont soumis à une reptation perfide qui sent le sentier d’une dictature qu’aucun d’entre nous ne souhaite pour notre Pays multimillénaire, dont l’Histoire ce jour se trouve clouée au pilori du mensonge et de la désintégration.
De quel droit peut-on se permettre de juger avant que tout jugement ne se fasse ? Sinon que pour sanctifier l’arbitraire qui tombe comme le couperet sur notre sol, où plus personne n’a le droit de dire, où plus personne n’a le droit de penser librement en dehors des rives particulièrement génocidaires qui sont implantées afin de gagner un calme précaire, le calme permettant toutes les insultes et tous les crachats sur ce qu’est la France, le calme permettant toutes les litanies des hordes au service qui, tels les chiens de leur maître, aboient l’ordure et l’insanité.
Qu’on ne se trompe, le procès en cours est regardé par le multiple des Nations, et ce qu’il en voit, c’est l’accomplissement dans notre Pays, de cette servilité pour laquelle des milliers d’êtres Humains sont tombés en luttant contre elle, le royaume de l’indécence, le royaume du privilège, le royaume de l’abaissement et de la reptation organisés, cette fourberie comme cette hypocrisie qui laminent la pensée d’autrui et la réduisent à l’abjection.
Nous sommes dans l’abjection, et le monde des Nations ne peut que s’interroger sur ce qui se passe dans notre Pays. Félicitons-nous de cela, car autrement cela voudrait dire que tous les pays ont succombé à ce marasme du néant et de la virtualité qui veut guider les pas de l’Humanité, ce néo conservatisme qui a failli aux États-Unis et que l’on voudrait nous imposer dans notre Pays et en Europe.
Ce n’est pas le cas, mais en attendant cela existe, existe chez nous en 2009. Il convient d’en prendre la mesure et dans le cadre de la Démocratie, s’assurer que demain ne ressemble pas à aujourd’hui, cet aujourd’hui où le diktat s’impose, ce demain où doit se restaurer l’Esprit de notre Nation, au-delà des fumerolles et du cirque de l’arbitraire qui se commet, au-delà de la stérilité et de ses inconséquences, ces fumisteries qui ne sont que de la poudre aux yeux pour noyer les serfs et les vilains que nous sommes devenus par l’arbitraire et ses férules.
Un procès politique donc, vous en aviez douté ? Non, je ne le pense pas et convient-il désormais de mettre en œuvre toute contre-mesure pour désintégrer ce fléau, à commencer par ne plus voter pour les moutons devenus de ce parti dont le fléau en loge (comment peut-il encore être Franc-Maçon ? Cela est contraire à l’esprit de la Franc-Maçonnerie que d’agréer à des propos aussi iniques !) le mène à une désintégration naturelle.
Il convient de fonder un nouveau parti accueillant la Pensée réelle contre l’illuminisme de la virtualité et sa pacotille. Je n’ai ici besoin de citer qui en prendra la tête, et je suis assuré qu’il sera rejoint très rapidement par un nombre croissant qui ne peut plus supporter l’esprit moutonnier qu’on l’oblige à faire apparaître…
© Vincent Thierry