Un peu de courage politique!

Un peu de courage politique !

 

Le courage politique c’est celui qui est manifesté lors des épreuves, et notamment l’épreuve des urnes, et l’abstention qui a découlé de cette épreuve ces derniers jours. Le message adressé au pouvoir en place a été particulièrement fort. La réponse, même si elle n’est pas appropriée dans ses fondamentaux, laisse à penser que le réalisme comme le pragmatisme viennent de revenir dans cet État où la permissivité de toutes les déliquescences semblait devenir une norme. Nonobstant la rentrée au gouvernement du recentrage à droite des Élus, on ne peut qu’applaudir à la désintégration des écotaxes basées sur le mensonge scientifique le plus éhonté qui soit, premier pas vers la lucidité, espérons-le.

Que les humanicides en tout genre qui vivent de ce mensonge, hurlent à tout va, cela n’a pas la moindre importance : on ne base pas la politique sur le mensonge quel qu’il soit, d’où qu’il vienne, et on ne vend pas sa Nation au délire putride d’un mondialisme pervers qui s’imaginait avoir leurré les consciences avec cette escroquerie "scientifique" qui en d’autres temps aurait relevé de tribunaux d’exception pour falsification entraînant une atteinte à la sûreté de l’État, et bien plus, à la dignité de la personne Humaine. Premier pas donc vers la lucidité. Espérons qu’elle perdure et sans jeux de mots, persiste. Le chantier des réformes doit être revu sur le fond et sur la forme, et notamment dans le domaine des services publics.

À l’heure où aux États-Unis on vient de se doter d’une sécurité sociale, il conviendrait de revoir notre système de soins, non à la baisse, mais à la hausse, en supprimant définitivement la couverture maladie universelle pour toutes celles et ceux qui ne sont pas citoyennes et citoyens Français. La France n’a pas la charge de soigner le monde entier avec les contributions de ses citoyens. L’Éducation doit être revue, on ne peut laisser en première ligne des professeurs démunis face à la violence consternante qui y règne, mais bien créer des postes d’encadrements qui permettent de juguler cette violence pandémique, l’école doit retourner à ses objectifs : l’éducation. La responsabilité des parents trouve ici sa pleine densité : il convient de leur supprimer toute aide de quelque nature que ce soit, et je pense notamment aux allocations familiales, et retirer la garde des enfants aux parents démissionnaires. En aparté, il convient en cette période de disette, de concentrer les efforts des services sociaux à la recherche de l’évasion de leurs ressources qui sont celles des citoyennes et des citoyens versant leurs contributions, afin que leur emploi ne soit pas rente de tout ce que l’on peut imaginer de parasitisme vivant au crochet de l’État, et je pense ici à toutes les prébendes qui sont distribuées en matière de rente par lesdits services à des exogènes qui n’ont jamais versé un seul centime d’euro à la collectivité des assurés sociaux.

Ce ménage est nécessaire pour retrouver l’équilibre des comptes qui ne peut continuer à être gaspillé dans ce régime discrétionnaire achetant une paix sociale inexistante. Concernant les caisses de retraite, on ne peut que s’interroger sur le fait de déshabiller Paul pour habiller Jacques, et là je pense au régime de l’agirc et de l’arco qui se retrouve déficitaire à cause de la privatisation de certains secteurs de l’État, PTT notamment. Que sont devenus les fonds versés par les salariés des PTT ? Rendons à César ce qui appartient à César, et on s’apercevra bien vite qu’un dol existe auquel il convient de rapidement remédier. Faire supporter le poids d’une crise façonnée, diligentée et orchestrée par le mondialisme afin d’asseoir son pouvoir, aux citoyennes et citoyens de notre Pays, a plus que suffit, il convient de réajuster sur ce titre la position du pouvoir politique par rapport au pouvoir économique d’une manière draconienne en instituant des taxes appropriées et dissuasives tant sur les produits que sur les capitaux fluctuants dans notre Nation.

L’idéal veut que l’on se sépare du diktat de la Banque Européenne qui n’est pas là pour aider les économies mais les laminer par institutionnalisation d’un euro fort qui n’est que le préambule à la désintégration de l’exportation. Ceci est possible si nous restituons à la Banque de France son droit constitutionnel de battre monnaie.

Ces réformes de fond sont nécessaires et bien plus importantes que les utopies délirantes axées sur la retraite à soixante-dix ans, le passage aux cinquante heures par semaine de travail, la défiscalisation des privilèges, et j’en passe et des meilleurs. Nous verrons dans les mois à venir si cette ébauche dans ces grandes lignes est suivie d’effets.

© Vincent Thierry